Très juste article, chez telos, de Vincent Champain sur la proposition de F. Bayrou des "deux emplois sans charges", agitée dans toutes les allusions à son programme économique, mesure pivot proposée comme un étendard, et typique de cette attitude face au problème de l'emploi : l'ajout d'une mesure, en remplacement partiel d'autres, dont on sait déjà qu'elle ne concourra pas à un réglement des problèmes de fond, mais s'empliera dans le fatras usuel.
Avec la "TVA sociale", ovni économique largement discuté ici et là (sur Telos), ou même ailleurs, sur laquelle j'émets comme pas mal d'autres de grands doutes, on tient là de fausses bonnes idées, qui ont pour principal but de montrer qu'on est créatif, volontaire, actif face aux problèmes, mais qui relèvent à mon avis plus de l'attitude que de la proposition sérieuse et potentiellement de nature à changer les choses.
Comme le disaient déjà les shaddocks, éniments politologues du précédent millénaire :
"En essayant continuellement, on finit par réussir : donc, plus ça rate, plus on a de chances que ça marche."
http://jihane.berrada.free.fr/shadocks/pag8.html
Et de surcroit, en attendant, on profite toujours de la bonne soussoupe à la Vème.
Rédigé par : Gus | 07 mars 2007 à 16:20
Tout à fait d'accord avec toi :
1. très bon article sur les "non-emplois" Bayrou, très clair.
2. Risques élevés sur la TVA sociale qui est un bon principe mais qui fonctionne comme un coup de billard à 10 bandes.
Rédigé par : Andy Andy | 07 mars 2007 à 16:27
Tout à fait d'accord, l'article de Vincent Champain est argumenté et convaincant, même si sa critique porte moins sur la mesure que sur son financement.
Ceci dit, je ne serais pas aussi dur que vous avec ces idées : les emplois Bayrou, la TVA sociale, la sécurité sociale professionnelle...
Oui, on tombe vite dans le buzz marketing et ces concepts mériteraient d'être précisés et raffinés. Ils ont cependant le grand mérite (selon moi) d'essayer d'éviter de faire porter le coût de la protection sociale sur les emplois et sur eux-seuls.
En théorie fiscale, taxer une activité revient à la décourager. Notre système social taxe lourdement l'emploi, j'y vois une raison essentielle de notre problème de chômage.
En résumé, oui il faut être précis, oui il faut éviter les effets pervers, oui il faut simplifier, mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.
Rédigé par : Liberal | 07 mars 2007 à 17:49
Il y aurait pourtant un moyen simple de clore ces incessants débats sur l'utilité de jeter l'argent des caisses sociales par la fenêtre de l'état pour résorber le chomage : que les candidats s'engagent sur des résultats chiffrés en termes d'emplois créés et les méthodes pour les mesurer, et mettent leur démission dans la balance disons... deux ans après que les mesures qu'ils proposent soient votées.
ça place un poil haut la barre du licenciement pour insuffisance de résultats pour un président de la république, mais bon, à force, le vivier des wanabee-présidents s'épuisera peut-être.
Rédigé par : Gus | 07 mars 2007 à 18:01
.. le meilleur moyen c'est de voir les résultats entre 5 ans de Jospin et 5 ans de Chiraco/Sarko
De la pèriode Jospin ,on conclu qu'il n'y a pas de recette miracle, à par la croissance. Mais la croissance, ça s'entretient, ça se cultive grâce à la consomnation notamment et grâce aux exportations.
Et ce fut l'objectif de la série de mesures type : emplois jeunes, 35h, prime de rentrée...
Et pour l'exportation, il faut investir dans la recherche, l'innovation mais aussi amélioré la productivité, ce qui le fut grâce aux réorganisations lié aux 35 h.
Mais bon, Jospin, il doit avoir tord puisqu'il a perdu, non ?
Rédigé par : sangaku | 07 mars 2007 à 18:09
J'ai posté à l'auteur V. Champain le commentaire suivant (qui chez Telos ne s'affiche pas, alors je te squatte ...) :
[... Ce] billet est intéressant mais me semble se tromper de perspective.
Il traite cette proposition de François Bayrou comme s'il s'agissait d'une disposition durable, laissant par exemple le temps de se faire à des effets de (méga) aubaine comme la restructuration des entreprises en myriades de TPE.
Mais [François Bayrou] présente constamment cette proposition comme une mesure d'urgence, un "ballon d'oxygène", servant de démonstration (ou de test) de l'influence des charges sociales sur le chômage et l'emploi - il propose en effet une restructuration et un transfert des charges, qui en % restent plus élevées en France que dans presque tous les pays (sauf Belgique).
N'y a-t-il pas beaucoup de circonstances, en économie, où un dispositif prend son sens selon son insertion dans le temps ? (Cf. ventes aux enchères, soldes, et j'en passe).
Rédigé par : FrédéricLN | 07 mars 2007 à 20:34
FLN : en matiere d'exonérations il y a peu "d'effet immédiat" : les entreprises mettent du temps à comprendre les exonérations, à comprendre que leurs couts baissent pour réduire les prix (notamment du fait de la concurrence) et à augmenter l'emploi en conséquence. Plus le fait que les choses changeant sans arret, les entreprises attendent d'etre sur que le truc proposé soit réellement durable avant de fonder des choix durables (embauches, investissements,...)
Rédigé par : V | 07 mars 2007 à 21:31
L'article d'Econoclaste que tu cites (http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2007/02/03/742-tva-sociale-une-bien-mal-redaction) me laisse un peu pantois. Au-delà de son ton quand même très virulent, je trouve qu'il présente les choses de façon un peu fallacieuse et surtout qu’est évacuée de façon un peu sommaire (j’allais écrire primaire…) et rapide une piste de réflexion. Je ne dis pas que l’idée de la TVA sociale (à ne pas confondre évidemment avec l’élargissement de l’assiette des cotisations à la valeur ajoutée des entreprises) soit d’office une bonne idée (et j’avoue que mon emploi du temps ne me laisse pas la possibilité de creuser la question plus avant), mais sa démolition en bloc suscite quand même quelques interrogations :
« En d'autres termes, le système actuel consiste à faire payer les cotisations sociales par les acheteurs de produits fabriqués en France; de ce fait, les acheteurs étrangers de produits français paient une partie des cotisations sociales, tandis que les acheteurs français de produits importés n'ont pas à le faire. »
D’abord l’auteur semble prendre comme hypothèse que le prix d’un produit ou d’un service serait fixé de façon immuable en fonction de son prix de revient (donc y compris les salaires et charges sociales) majoré de la marge de l’entreprise. N’est-ce pas là faire fi un peu vite de la concurrence ? En tendance (i.e. sur plusieurs années), ne doit-on pas considérer que, dans les secteurs exposés à une forte concurrence par les prix, les entreprises tendent à diminuer les effectifs (donc la part du travail dans le prix de revient, donc le montant des cotisations sociales) pour maintenir leurs marges ?
Ensuite, la TVA sociale me semble un moyen de faire contribuer l’économie souterraine au financement de la protection sociale. On ne pourra jamais faire payer des charges à ceux qui travaillent au noir ou aux dealers, mais en revanche ils consomment. C’est un peu cynique comme raisonnement, mais si quelqu’un a une meilleure idée…
Enfin, il y a la question de la solidarité dans le financement de la protection sociale : les différentes catégories de revenus (en gros salariés, non salariés et patrimoniaux ne supportent pas les mêmes prélèvements). Sur 130 € déboursé par une entreprise, il y environ 50 € de charges sociales salariales et patronales et 80 € de salaire net avant impôt revenant au salarié. Sur 130 € de revenus patrimoniaux, il y a 14,3 € (11 %) de prélèvements sociaux et 115,7 € de revenus nets avant impôt pour le bénéficiaire. On peut certes décider que c’est aux salariés d’assurer l’équilibre du financement de leur protection sociale et que parallèlement, avec leur 115,7 € de revenus avant impôt, les détenteurs s’occupent de financer leur protection sociale (si tant est qu’ils n’en bénéficient pas déjà en tant que salarié). Mais dans une économie qui favorise de façon éhontée le capital plutôt que le travail, une protection sociale organisée par castes me semble le meilleur moyen de continuer à alimenter la gigantesque poudrière sociale sur laquelle nous sommes assis. En taxant la consommation des salariés, des non-salariés et des détenteurs de patrimoine, la TVA sociale n’est peut-être pas à jeter à la poubelle si vite...
Rédigé par : Denis CASTEL | 07 mars 2007 à 22:25
La TVA sociale c'est une idée allemande. Ils veulnt relever leur part de TVA de 3,5 points pour contribuer à leur dette. Mais alors que nous on a une TVA sur la consommation à 19,6, eux étaient à 16%.
Rédigé par : politoblog | 08 mars 2007 à 11:14
La journée de la femme. J'en ai vaguement parlé à Jamila et Rachida. Elles ont quelques idées sur l'emploi en France. Toutes caissières polyvalentes chez Ed L'épicier...
http://abdeldebaizanville.blogspot.com
Rédigé par : Abdel de Baizanville | 08 mars 2007 à 11:29
Je trouve cet article mauvais, il méconnaît totalement les modalités qui pourraient accompagner cette mesure pour effacer les effets pervers.
On peut en effet agiter le chiffon rouge de l'avertissement mais en aucun cas prononcer un avis aussi définitif en l'absence de discussions sérieuses.
Rédigé par : clems | 08 mars 2007 à 12:07
Juste une remarque : si j'ai bien compris la démarche de François Bayrou, l'objectif est de supprimer le "fatra" des emplois aidés et la trentaine de types de contrats qui existent et de créer un contrat de travail à droit progressif "unique". Combiné à une simplification, la proposition de 2 "nouveaux" emplois par entreprise exonéré pour 5 ans devrait produire "plusieurs centaines de millier de nouveaux emplois" (dixit Bayrou).
Il faut donc envisager ce projet, non pas comme une rustine de plus, mais comme une proposition phare (la plus lisible diront les communiquants) d'une réforme en profondeur du contrat de travail. Cette réforme permet d'agir sur l'emploi immédiatement en quelques mois, mais ne saurait être suffisante sans le reste de la réforme qui ne peut se faire qu'avec les partenaires sociaux, dans le temps.
Rédigé par : CedricA | 08 mars 2007 à 13:53
Bonjour c'est mon 1er message sur ce blog trés sympa au demeurant !
Je suit l'actu de Bayrou depuis quelque temps et je dois dire que je suis assez estomaquée quand je vois sa progression dans les sondages. Pour moi Bayrou, c'est le vote protestataire "propre", qui dit vote protestataire dit vote sans réelle profondeur. Le programme de Bayrou est totalement creux. Dommage le monsieur est pourtant sympathique ...
Rédigé par : Sylvie70 | 08 mars 2007 à 15:30
Révolutionnaire ce billet ! On sent que la terre tremble ici.
Rédigé par : Foxapoildur | 08 mars 2007 à 15:41
Lire aussi le récent blog d'Etienne Wasmer qui a pas mal contribué a Telos sur le sujet du monde du travail :
http://ew-econ.typepad.fr/mon_weblog/
Rédigé par : Laurent GUERBY | 08 mars 2007 à 20:44
LES FAITS SONT TETUS
L'élection approche à grand pas et je suis frappé de voir le silence de la plupart des candidats sur des sujets de fond essentiels comme le développement durable, l'économie ou la sécurité. Notre machine médiatique se concentre sur la forme, comme d'habitude, pour nous abreuver d'informations futiles et superficielles compte tenu de l'enjeu.
Désormais, tous les journalistes y vont de leurs: "vous n'aimez pas trop parler de votre enfance...". Entre nous, même si notre connaissance de la vie des candidats peut nous aider à nous faire une idée sur leur personnalité, je ne vois pas là une valeur ajoutée essentielle de la part des journalistes qui se présentent comme experts pour nous informer et donc nous guider dans notre choix.
Dans ce sens, je salue le courage de Nicolas Sarkozy qui continue (on l'a encore vérifié hier soir chez Arlette Chabeau) a répondre avec force détails à des questions précises que nous nous posons tous. Là où il marque inlassablement des points, à mon avis, c'est par la sincérité évidente entre ses propos(itions,) son propre système de valeurs et sa personnalité. Les français savent qu'il dit se qu'il ressent, qu'il propose des solutions basées sur des valeurs fortes et intimement encrées en lui, et que ce projet de vie répond sensiblement à leurs aspirations profondes.
Ceci étant dit, je souhaite ici revenir vers les (trop) rares interventions de Jacques Marseille dans de petites émissions de qualité telles que "Ripostes" ou "C dans l'air". Cet historien et économiste de la Sorbonne (pas vraiment un bastion de droite) a publier un ouvrage remarquable qui a pour but d'éclairer les français dans leur choix d'avenir à la lumière des statistiques, donc des faits.
J'aime l'approche de Jacques Marseille qui pari sur le bon sens de notre peuple qui ne veut plus se laisser bercer de promesses et de vaines paroles. Car si les statistiques nous apportent énormément d'informations et surtout un avantage crucial, la neutralité froide et factuelle des vérités du passé et de la réalité du présent. Malgré tout, nombre de candidats, Ségolène Royal et François Bayrou en tête, trouvent encore le moyen de nous bercer de démagogie et de nous manipuler avec des métaphores malhonnêtes autours des thèmes qui partagent notre pays d'un point de vue idéologique, le social et l'économie.
A titre d'exemple, je vais prendre le "CPE" et de la gigantesque manipulation dont l'opinion a été victime.
La statistique est « têtue » quand elle nous démontre, en effet, que ce ne sont pas 21,8% des jeunes Français de 15 à 24 ans qui sont au chômage mais, seulement 21,8% des jeunes qui ont terminé leurs études et qui cherchent un emploi, soit, seulement 7,8% des « jeunes ». Ce qui est moins anxiogène que ne le pensaient les lycéens et les étudiants qui sont descendus dans la rue en mars 2006.
Alors, beaucoup dirons que ce n'est pas une raison, que le CPE n'était pas bon, que le très coûteux saccage de nos universités publiques par une infime minorité était une "légitime expression de la grande colère de nos jeunes". Comment avons-nous pu nous laisser autant berner? Pourquoi n'avons-nous pas eu droit à une information qualitative, impartiale vis-à-vis des faits et respectueuse des principes et valeurs de notre république? Je suis convaincu qu'une telle information pourrait avoir une influence forte sur le poids réel des idéologies de la gauche de notre pays que sont le socialisme, le communisme, et le trotskisme en autres.
Tiens, au passage, un autre exemple qui remet en question bien des idées reçues:
La statistique est enfin formidablement politique quand elle montre, par exemple, que c’est sous le gouvernement de Lionel Jospin que la construction de logements sociaux a lourdement chuté , que c’est au cours des cinq premières années de la présidence de François Mitterrand que le partage des richesses entre le « capital » et le « travail » s’est renversé d’une manière brutale au profit du « capital » et au détriment du « travail » et que c’est toujours au cours des « années Mitterrand » que la Bourse a le plus accru ses gains.
Tel est bien l’objet de cette collection de chiffres : nous inviter à observer et à réfléchir avant les échéances politiques capitales de 2007. Imaginons....
Sept ans après leur création, les entreprises françaises ne parviennent à accroître leurs effectifs que de 7% en moyenne, contre 22% en Allemagne et… 126% aux Etats-Unis. En voilà bien une statistique qui tue… ! Si la France et les Français étaient plus attentifs au destin de leurs entreprises qui seront plus de 500 000 à devoir être cédées dans les dix prochaines années, nul doute que l’emploi, qui sera légitimement au cœur des débats de 2007, s’en porterait mieux.
Force est tout d’abord d’examiner le nombre d’heures travaillées par habitant. Ainsi, un Britannique ou un Danois travaillent aujourd’hui environ 30% de plus qu’un Français. Qu’ils aient un revenu moyen supérieur de 10 à 20% de plus que celui d’un Français est à la mesure de cette différence. Pour expliquer l’écart de niveau de vie entre les Français et les autres, nul besoin de mettre en avant la productivité ou la modernité des uns par rapport aux autres. Il suffit simplement de comparer la quantité de travail. Un constat de « bon sens » partagé par les Français à revenus modestes qui ne sont que 35% à estimer qu’ils ont gagné aux 35 heures contre 56% qui pensent le contraire.
Serait-ce la faute aux inégalités qui se seraient considérablement aggravées ? Toutes les statistiques montrent, au contraire, que le taux de pauvreté en France a été divisé par deux dans les trente dernières années et que le rapport entre les revenus des 10% les plus riches et des 10% les plus pauvres ne s’est pas aggravé. Mieux, qu’au sein de l’Union européenne, les inégalités ne sont pas franchement plus marquées en France qu’ailleurs.
On pourrait continuer longtemps tellement le travail minutieux de Jacques Marseille est éclairant à bien des égards. Je vous invite à lire ce livre,
à réfléchir et à débattre de l'intérêt de nous tourner un peu plus vers les leçons de notre passé, les évidences du présent et le bon sens que nous commande le futur.
Laurent
Rédigé par : laurentpoujol | 09 mars 2007 à 11:35
j'aime bien Vincent Champain, mais situer les emplois non qualifiés au-dessus de 1,3 Smic ... ce n'est que là que Bayrou propose de supprimer des exos de cotisations.
Pour privilégier les TPE.
Royal, elle, propose de moduler les exos selon la nature des contrats (taxer les CDD et l'intérim pour privilégier les CDI).
Sarkozy, lui, il baisse tous les prélèvements, il est très fort.
Bayrou exprime un choix de financement, un arbitrage clair : espérons que ça incite les autres à être aussi clairs !
C'est exactement ce qui manque aux autres : les arbitrages. Pourtant c'est la base de la direction d'un gouvernement !!
Rédigé par : duong | 09 mars 2007 à 15:55
S'agissant de la TVA sociale, la question est très complexe, et aucun billet (en général assez flou) ne se suffit à lui-même.
Après intense réflexion, je suis pour, mais pas pour remplacer des anciennes cotis (ou alors faiblement sinon risque d'inflation) : mais comme future source de financement je pense que c'est une bonne assiette, bien meilleure que la cotisation sur la valeur ajoutée par exemple !!
Rédigé par : duong | 09 mars 2007 à 15:59
moi je suis chef d'entreprise et je crois qu'il faut se garder d'anlyse très doctes mais très déconnectées....je suis totalement en phase avec le programme économique de François Bayrou et sur lequel la Tribune est revenue ; je crois en particulier que l'idée des deux emplois exonérée coûtera beaucoup moins à la colectivité à la fois parcequ'elle créeera de nouveaux emplois, notamment mais pas seulement, en abaissant le seuil d'employabilité et en faisant revenir des activités au black vers des activités déclarées.
Bien sûr il ya un fatras et un empilement et notamment autour de la formation professionnelle, mais qu'on arrête comme Ségo de raconter à tout bout de champ qu'avec de la formation professionnelle on peut transformer un âne en cheval de course et réformons ce système-qui constitue aujourd'hui une immense gabegie-en parallèle de l'orientation des étudiants.
On est le seul pays au monde où la passion boulimique pour "l'ingénierie et la production administrative" conduit à surmultiplier, sans jamais vraiment les évaluer, les dispositifs et les aides et cela aussi il est indispensable de le changer de manière structurelle...et là il en faudra du courage et de la concertation et ce n'est ni de droite ni de gauche. En tous cas faisons tout pour ne pas revenir, sauf dans des cas de solidarité précis, à ces emplois jeunes parking ou hall de gare..., payés sur argent public au lieu de leur donner, par une mesure simple comme celle proposée par Bayrou et qui ne nécessitera pas, croyez moi, deux ans de communication, une vraie chance de parcours dans l'entreprise.
Rédigé par : manurem | 10 mars 2007 à 12:00