« Démagogie ordinaire en démocratie d'opinion | Accueil | Surprise : des députés présents dans l'hémicycle ! »

25 septembre 2006

Commentaires

mry

et hop tu es remets une couche parce que cela ne suffisait pas !

aymeric

Voilà une juste mise au point, tu n'es effectivement pas un baron mais une baronne : http://vanb.typepad.com/versac/2006/06/succs_pour_la_p.html

Vinvin

Hip hip hip... !!!

Gizmo

>"Vu le prix de ma journée de consultant, c'est moi qui leur ai fait un cadeau de venir une heure et demi au siège de l'UMP en ne bossant pas pour un de mes clients".

Là, tu te la racontes un peu quand même... La vérité est ailleurs.

padawan

Voilà, j'aime aussi les blogs pour ça. Après une polémique, il suffit d'attendre un ou deux jours, et quelqu'un fait une bonne analyse, la tête froide.

(Sinon c'est vrai, on ne peut plus blogeoiser en paix sans se faire emmerder par des gueux sans blog ou, pire, des podcasteurs, c'est pénible :p).

edgar

tu confonds guillermo et guillermito !

Fred de "et maintenant ?"

Je n'ai pas vu la video, ni lu la réponse du "capitaine"... à vrai dire, la seule chose qui m'a intrigué dans cette histoire, c'est "l'affaire" des fiches wikipedia qui auraient été trafiquées par les un(e)s contre les autres, donnant à Loïc l'occasion de s'extasier devant l'existence d'une fiche à son propos...

Cela nous ramène au débat qu'on a eu ici il y a peu de temps sur la portée de wikipédia et ce qui devait ou non s'y trouver. J'avoue être perplexe concernant les blogueurs... Bien sûr, Loïc ou d'autres (à quand la fiche Versac ?) n'ont pas à priori moins de mérite que Jean-Edouard-du-Loft ou un obscur joueur de Ligue 2... mais il semblerait que de nombreuses fiches aient été retirées pour éviter que chacun vienne raconter sa vie sur une fiche perso, le contenu de wikipedia devant avoir une portée encyclopédique. On peut alors se poser la question de savoir ou mettre la limite entre un blogueur wikipediable et celui qui ne le serait pas. Peut-on définir une "portée encyclopédique" en liens technorati ? en audience ? en influence ? en degré d'expertise ? Pas évident. Quelque part, on perd de vue le "média des masses". Nous n'avons pas d'autre légitimité que celle d'être des citoyens comme les autres, plus ou moins influents dans un réseau qui nous est propre (et qui souvent ne recoupe que très partiellement d'autres réseaux de blogueurs), inconnus dans le reste du monde. Au fond, nous ne sommes pas différents des "posteurs" qui à l'ère des forums, se taillaient une certaine popularité au sein d'une communauté parfois très étendue. Simplement, le fait d'écrire non plus sur un board mais dans un espace personnel conduit à cette dérive un peu mégalo.

Dans cette histoire de video, j'ai l'impression que le tout-petit monde des blogs aime mettre en scène l'importance qu'il projette de soi. L'intérêt nouveau que le monde politique nous manifeste tend à faire penser à tel ou tel qu'il fait partie du même monde. Mais au fond, ca n'interesse vraiment pas grand monde.

Laurent

Du coup, c'est Mry que je trouve un peu veule dans son paradigme "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil". Halte aux bisounours.

Laurent

Quant à Fred, un aussi long commentaire hors-sujet pour conclure qu'il n'est pas intéressé par le sujet du billet, ça s'appelle un exercice de style.

Bof

"Vu le prix de ma journée de consultant, c'est moi qui leur ai fait un cadeau de venir une heure et demi au siège de l'UMP en ne bossant pas pour un de mes clients"

Du pur style HEC ;-) Moi j'ai choisi l'ESCP

Slothorp

Il y a quand même un problème de fond derrière tout cela : les blogueurs parlent des blogueurs, comme la télévision s'est mise depuis quinze ans à parler d'elle même. Dans cette auto-alimentation d'un pouvoir propre, c'est l'information qui est évacuée, et la pensée qui se dessèche. On attend des blogs généralistes (ou politique, economique, juridique) un angle singulier, une approche experte ou décentrée, qui nourrit un débat civique. Avec ces querelles picrocholines qui, quoi qu'on en dise, relèvent des traits narcissiques de notre société, c'est tout le débat qui se déplace vers la joliesse des trous de bidet. Et qui ne se déplace pas à moitié, vu le soudain nombre de commentaires qu'il suscite.
Comme le mien d'ailleurs.
Bon, je vais me coucher.

Gus

"J'ai même déjà amicalement répondu aux questions de Natacha il y a quelques mois. Curieusement, alors que cette vidéo-là me semblait lus intéressante que la dernière, elle n'a pas beaucoup suscité de débat."

Difficile de commenter un extrait vidéo avec un fond là où un texte écrit est infiniment plus simple à relire et citer.

L'image vidéo est surtout un moyen de rehausser un discours par des éléments annexes qui peuvent devenir dominants si le discours de fond devient trop pauvre. L'intérêt, c'est qu'assimiler ces éléments annexes n'exige aucun effort là où l'assimilation du discours en nécessite souvent un.

Gus

Slothorp: Vous êtes un peu injuste : une proportion considérable de blogueurs et généralement pas des moindres n'ont jamais cédé aux délices du méta-blogging. Mais ceux-ci sont par définition inaudibles dès qu'on parle de bologosphère.

versac

J'adore quand ma provoc rencontre de l'écho. La phrase sur ma journée de consultant était un piège dans lequel sont déjà tombés deux personnes.

Fred : hors sujet en effet. Et je ne lancerai pas de débat sur la page wikipedia des blogueurs.

Aymeric : oui, une baronne, au sens de Nadine de Rotschild (la madame qui reçoit).

Laurent : hehe. Relance donc l'invective, va.

Slothorp : tu as raison, mais aussi tort. Certes, des "gros blogs" ont tendance à faire du meta-blogage (je n'échappe pas à cette règle, quoique je ne tienne pas vraiment un "gros blog"). Il y a aussi une foule immense de blogs, dont certains ont pas mal d'audience, qui ne parlent jamais des blogs. Et il est très facile, en fait d'achapper aux petites querelles.

Le problème, c'est que l'environnement (pression des media, questions, attaques, invectives, insultes...) pousse à cette auto-analyse permanente. Mais je suis pleinement d'accord pour dire que, à force de se regarder faire la révolution, on ne la fera pas...

Eolas

Moi je dis : pour régler cette controverse, rien de tel qu'un bon procès.

aymeric

Oui oui, c'est bien comme ça que j'avais compris "baronne".
(J'ai l'impression que mes traits d'humour loupent un poil leur cible...)

versac

Eolas : quoi ? Un troisième plasma ?

Aymeric : pas du tout, au contraire.

mry

Mon Laurent... si si Mon Laurent... loin de moi l'idée du Bisounours juste l'amusement de voir l'ami Versac faire de l'audience...

Christie

ils ont l'air un peu baveux tes bisous Mry... Ah la la elle vous aura fait causer cette brune pulpeuse

koz

Bon, moi, je dis un truc et je me casse vite fait : j'ai dit à Natacha, lorsqu'elle l'a demandé, que je ne souhaitais pas apparaître sur les plans - pour des raisons professionnelles - et, si j'apparais, c'est très marginalement et sans que mon pseudo ne soit cité.

Je pensais utile de le dire, maintenant si ça l'était pas, alors disons que peut-être je l'ai pas dit, et si ça l'était, ben alors, je l'ai dit. Ok ?

FrédéricLN

Feu sur le quartier général !

bertrand

Et avec tout ça, on perd de vue l'essentiel la polémique : le maniaque des inventaires, c'est Prévert et non Pérec.

versac

betrand : non non je maintiens, je voulais plutôt faire un inventaire qui m'arrive comme un "je me souviens" de Pérec, qui arrive de manière désordonnée et sans hiérarchie. Rapidement.

Ceci-dit, le résultat est plutôt un inventaire à la Prévert ;-)

petit jardin

Couper ou ne pas couper, monter ou ne pas monter ? Le choix de Mémoire Vive semble clair et n'est pas discutable en lui même. Mais l'édition d'un moment ''non monté'' subit au final les mêmes règles qu'un travail de montage. C'est finalement le choix de montrer ceci ou celà qui est jugé. Montrer sans couper une certaine banalité comporte un risque certain, notamment celui d'être confondu avec la banalité que l'on filme et risquer d'atteindre le degré proche de zéro du sens. Un dernier élément, le documentariste Fred Wiseman dit ceci : ''Le montage c’est la construction d’une dramaturgie. S’il n’y a pas de structure dramatique ce n’est pas un film.''. On peut donc considérer que ce podcast n'est pas un film et ajouter, du moins je le comprends ainsi, qu'il n'en avait pas la prétention.

bertrand

Au temps pour moi, je commencerai par tourner sept fois mon clavier dans ma bouche la prochaine fois...

koz

Bon, Versac, tu n'as pas de bol ! Je ne veux pas faire de billet à ce sujet, et pourtant je me suis tapé une réponse développée à Laurent sur son blog... avant de noter qu'il avait fermé les commentaires le temps de son voyage.

Je n'ai tout de même pas fait tout ça pour rien ! Et comme les précisions que je donnais ne me semble pas totalement inutile, que chez toi, les commentaires sont encore ouverts, c'est sur toi que ça tombe.

"Cette "non-affaire" se poursuivant donc, je voudrais faire un petit point en ce qui me concerne, sans en faire un billet chez moi parce qu'il y a eu suffisamment de billets comme ça, sur une "affaire" qui prend une proportion (certes bloguesque) exagérée.

Pour essayer de le faire didactique, je vais (i) me resituer, (ii) évoquer le déroulement de la soirée et (iii) dire un mot de ses suites. A ceux qui croient que j'en fais une dissertation, je dis juste que je ne me livrerai pas une conclusion en entonnoir inversé.

(i) moi : comme le dit Laurent, je suis un petit con catho de droite. Habituellement, je ne dis pas "petit con", mais là, je suis sur embruns. Et quand je dis "catho de droite", chaque mot a pour moi son importance, à moins que je ne sois d'une droite catholique, plutôt côté démocratie chrétienne que Bernard Antony.

J'ai milité un temps, il y a douze ans, à l'UDF, et je suis aujourd'hui proche de l'UMP (soit dit en passant, le spectre est suffisamment large pour que ce ne soit pas trop difficile).

Ceci pour dire que cela me fait assez doucement rigoler lorsque l'on semble me reprocher ma proximité avec l'UMP. Je ne la cache pas, et je l'assume, je trouve donc tordant que certains commentateurs croient encore révéler quoi que ce soit en le disant.

A côté de cela, je m'efforce de garder ma "sensibilité personnelle", mon objectivité. Avec plus ou moins de succès. Comme tout le monde, je suis influençable (l'important, c'est d'en être conscient).

(ii) l'invitation et le déroulement de la soirée. Je reçois une invitation d'Eric Walter pour cette soirée. Pas plus que pour les voeux de NS, ou pour l'Université d'Eté (à laquelle je n'ai pas pu aller), je ne cherche à m'interroger sur l'opportunité d'y aller. La seule question est plutôt : qu'en faire, ensuite ?

Je veux préciser un point à cet égard : que l'on cesse de nous reprocher de nous rendre à ces évènements, que l'on cesse d'évoquer l'instrumentalisation, la récupération etc... Nous sommes tous majeurs et vaccinés et en mesure de comprendre que, non, ce n'est pas pour nos beaux yeux et le soyeux de notre chevelure que les partis nous invitent. Ils cherchent à mieux comprendre les ressorts du Net, ils cherchent aussi à gagner en visibilité, si possible positivement. Mais il faut arrêter d'avoir la naïveté de s'en étonner. C'est tout simplement l'ordre des choses. Et je vais vous faire une confidence : si Fabius m'invitait à un de ses meetings, je vous promets d'arriver à garder mon esprit critique !

Donc, j'y suis allé. J'y serais également allé si c'était le PS qui m'avait invité. J'aime rencontrer les gens, la politique m'intéresse etc...

Au cours de la soirée, Natacha nous demande si cela nous dérange d'être filmés. Moi, ça me dérange : je n'évoque pas mon activité de blog au boulot, compte tenu des réactions prévisibles que je pourrais en attendre, je préfère donc éviter autant que possible d'apparaître sur une vidéo. Je le dis. Je remarque néanmoins que je dois apparaître sur certains plans. Mais dans la mesure où, au visionnage, il me semble que personne ne dit : "et là, c'est Koz, de koztoujours", ça ne me dérange pas, et j'estime donc que Natacha et Sacha ont respecté ma demande.

En revanche, je n'ai entendu personne protester à ce moment précis. Plus tard, vers la fin de la soirée, Natacha et Sacha sortent leur micro et caméra, je perçois un flottement, mais, en tout cas de là où je suis, pas de refus. Il est vrai que je suis de l'autre côté de la (petite) salle et en train de discuter, je n'ai peut-être pas entendu les refus. Et que personne ne fasse d'interprétations excessives sur ce point : je dis strictement ce que j'ai perçu.

Certains partent. Point. Je rentre à pied jusqu'à l'Etoile avec Laurent, de charmante compagnie, tout en étant pédé et je ne sais ps de quel bord par ailleurs.

(iii) Je lis un certain nombre de commentaires sur memoire-vive et, franchement, certains me gonflent. Notamment le fait de dire que les blogueurs "fuient". C'est une présentation plutôt désagréable. Ils ne "fuient" pas, c'est la fin de la soirée et ils ne tiennent pas plus que ça à répondre. C'est leur droit le plus strict, il me semble.

D'autres commentaires sont tout simplement insultants, certains se permettant des jugements particulièrement hâtifs et généralisés, sur la foi d'un enregistrement vidéo qui ne peut évidemment pas refléter fidèlement la nature de chacun.

Je tombe ensuite sur le billet de Laurent. Je le dis sincèrement : je trouve qu'il y va un peu cash, je le lui dis, d'ailleurs. Ceci étant dit, dans la mesure où il me traite souvent de "petit con", tout en me gratifiant aussi régulièrement de son estime...

Pour le reste, je ne développe pas sinon je n'ai plus qu'à pondre un billet.

J'ai tout de même un vrai regret : que cette soirée, dont le but était de faire connaissance, évoquer les retours sur l'UE, comprendre la raison des polémiques que cela a engendré, soirée très informelle et assez sympathique, quoiqu'également assez improductive à mon goût, se résume en fin de compte à une nouvelle polémique."

koz

euh, y'a juste un truc qui tombe comme un cheveu sur la soupe : le "tout en étant pédé et je ne sais ps de quel bord par ailleurs", qui n'est là que pour répondre au "tout en étant sympathisant UMP et catho" de Laurent.

Herzolu

Cette affaire c'est en fait un remake de la guerre des boutons...
"Si j'aurais su j'aurais pas venu"
On dirait que des clans se font... Va-t-on assister à la guerre des blogs ("influenceurs" naturellement)?

Nicolas

Temps superbe à bordeaux. Ciel dégagé... ok je sors :)

entropie

"consultant"...tout est dans le mot, concentré d'humanisme.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.