J'ai donc déjà parlé d'un schéma général et des profils de nos blogueurs hommes politiques, passons à la catégorie la plus allêchante (starac, quand tu nous tiens) : le classement. Alors, qui est une star dans la blogosphère politique ?
Pour classer, je suis parti du nombre de liens technorati. Celà ne témoigne que d'une chose : l'inclusion des blogs dans la conversation qui se tient dans la blogosphère. L'audience n'est pas toujours proportionnelle à cte indicateur : un homme politique peut avoir mobilisé son fichier propre, et disposer d'un lectorat important hors de la blogosphère. Mais le nombre liens entrants témoigne de l'influence de réseau du blog. C'est un indicateur pertinent de l'importance d'un blog. Car disposer d'un blog sans jouer sur leur logique de réseau, c'est se cantonner à un usage très limité, proche d'un site internet classique (c'est à dire à être passif, non inclus, comme l'était le web de ceux qui l'assimilent à un magazine).
Voici les résultats...
Ce classement (cliquez sur l'image pour l'agrandir) des 125 "blogueurs hommes politiques" étudiés fait apparaitre ce qu'on appelle de manière classique une "longue traine" (long tail en anglais), très incurvée, avec très peu de leaders, et une foule de tout-petits.
Concrètement, on peut distinguer trois entités :
- la noblesse - 3 blogs - (ceux qui disposent de plus de 150 liens entrants): Christophe Grébert, DSK, Alain Juppé. Notons que nous avons ici une star des blogs (Christophe) et deux stars hors blogs ;
- la bourgeoisie - 11 blogs - constituée de ces blogueurs qui ont plus de 30 liens entrants : je reviendrai un peu plus en détail sur cette catégorie, pour révéler ses diversités ;
- les petits notables de province - 35 blogs- constituée de blogs, majoritairement locaux, disposant de 10 à 30 liens entrants (notons des présences amusantes, comme Jack Lang, clairement en dessous de ses ambitions présidentielles et de son soi-disant usage du web, André Santini, certes blogueur récent, mais quand même "pape du numérique", ou Yves Jego, qui parle pourtant moult blogs à la radio ou à la télé) ;
- le commun des mortels, soit les 75 blogs restants, sur lesquels ne pointe quasiment aucun lien. Ces gens là parlent un peu dans le vide. On dénote près de 20 blogs, parfois anciens, vers lesquels ne pointe aucun lien sur internet. Ils sont tous seuls.
Je ne reviendrai pas en détail sur la noblesse, sur laquelle tant a déjà été dit, mais intéressons-nous un peu à la bourgeoisie. Après tout, comme toute révolution, les blogs doivent s'appuyer sur elle.
La bourgeoisie des blogueurs politiques, la poliblogeoisie, est donc constituée d'Alain Lipietz, de Véronique Delvolvé, de Jean-Luc Romero, de Julien Dray, d'Alain Lambert, de Démocratie et socialisme, de Patrick Devedjian, de Nadine Jeanne, de Marie-Noelle Lienemann, de Romain Blachier (pourtant inactif), et du blog Réussir à gauche. Drôle de liste, dont on peut tirer des exemples sur ce que peut être l'usage politique du blog, et ce qui peut faire un début de succès (début, car cette bourgeoisie-là n'a pas encore accédé à la noblesse).
Usages possibles :
- le compte-rendu de mandat. C'est ce que fait Alain Lipetz, qu'il est, d'ailleurs à ma connaissance quasiment le seul à faire. Député européen, il nous narre le quotidien de son mandat, les projets de directive, ses prises de position, son activisme dans les coulisses... C'est un peu techno, mais souvent très éclairant sur ses points de vue et sur les dessous des travaux du parlement européen. Ceux qui parlent de pédagogie de l'Europe devraient s'inspirer de ce travail démocratie. Son contenu est une référence par ailleurs souvent utilisée dans les débats en ligne. Je pense que de nombreux députés ou sénateurs gagneraient à s'astreindre à ce type d'exercice, exemplaire dans l'éthique du mandat.
- la vulgarisation et l'échange sur les idées : c'est ce que font nombre de blogs, qui s'adressent à un public large, échangeant principalement de l'opinion, mais aussi des vues parfois critiques et informées, très souvent liées aux dossiers qu'ont eu à suivre les responsables politiques blogueurs. Les sujets sont infinis, de l'Europe à la LOLF, et souvent personnels. Les hommes politiques semblent d'ailleurs réagir assez modérément aux stimuli de l'actualité, et fixer l'agenda de leur blog plus en fonction de leurs propres envies. Les formats infinis, mais souvent courts (voire parfois réducteurs), comme si la ligne était difficile à trouver, entre vulgarisation, café du commerce et technique trop pointue. Attention toutefois à dépasser le stade des simples opinions émises en une petite phrase, qui ne me semblent pas apporter grand chose au blogueur.
- le militantisme et l'information locale. De ces poliblogeois, seule Nadine Jeanne a un profil de blogueuse locale. C'est bien entendu lié au développement de la blogosphère putéolienne (Puteaux, ville où le débat politique se fait sur les blogs). Néanmoins, son travail est assez exemplaire de l'utilisation locale d'un blog : information sur les sujets débattus, explication des derniers conseils municipaux, mobilisation autour de différents sujets d'intérêt particulier pour la ville, etc... Un exemple à suivre pour tout élu local qui partage des valeurs de transparence.
- le dialogue avec les djeunz. C'est la ligne de Julien Dray, que je ne partage pas dans la forme (les billets commencent quasiment toujours pas "Moi je trouve que"), mais qui semble avoir un petit succès auprès des skybloggers. Ca fait quand même se poser une question : l'inclusion du jeune en politique doit-il passer par l'utilisation de language SMS et des raccourcis rapides sur les idées ? Ne peut-on avoir une autre ambition ?
- la mobilisation et la réflexion collective : c'est l'usage du blog monté par la motion 1 à l'occasion du congrès du Mans, Réussir à gauche, ou de Démocratie et socialisme, revue de la gauche du PS. Ces deux blogs de gauche sont devenus des lieux de débat relativement ouverts et actifs (un peu moins pour D&S), et apportant la richesse de la multiplication des points de vue dans leur débat propre. Un bon moyen de mobiliser autour de réflexions, d'ouvrir le débat de manière plus structurée que le simple forum de parti, souvent peu utile, et d'élargir les problématiques au-delà de la simple sphère des militants.
Quelques facteurs-clefs de succès, ensuite :
- s'adresser à une communauté. C'est ce qui explique le succès de Jean-Luc Romero, par exemple, qui dispose de nombreux liens dans la blogosphère homosexuelle (et aussi de quelques liens au sein des blogueurs UMP, suite à sa candidature éclair aux primaires parisiennes). Au-delà de cet exemple un peu spécifique, l'objectif de tout blogueur politique est bien de fédérer une communauté d'intérêt, et de se faire reconnaître auprès d'elle. Chaque blogueur politique devrait commencer par identifier les noeuds de réseaux proches de ses problématiques dans la blogosphère,et se faire connaître auprès d'eux, et entrer dans une dynamique d'échange.
- entrer dans la conversation des autres blogs. C'est la cause du succès de Véronique Delvolvé, qui n'est pas par ailleurs - encore - une star de la politique : elle est très liée avec d'autres blogueurs influents, plutôt dans le monde du business-blogging, se rend à des réunions de blogueurs, laisse des commentaires ailleurs que chez elle, relaie de temps en temps des billets présents sur des blogs non politiques. S'ouvrir à la conversation des autres est un élément-clef pour qui veut développer son influence. Celà peut se faire de manière assez simple (relayer des billets sur d'autres blogs, réagir sur des commentaires, faire part d'une discussion ailleurs...), mais peu de blogueurs politiques le font, témoignant ainsi d'un usage peu évolué de l'outil (pour beaucoup, celà reste un site web facile à mettre à jour).
- ouvrir au dialogue. Les blogs à la plus grosse audience sont devenus des forums : DSK ou Dray, par exemple. lancer de temps en temps un débat ouvert, appeler à des contributions. Le blog est un espace de débat dirigé, il doit faire vivre les réactions. Et celà ne passe pas uniquement par l'appel à réaction du type "vous en pensez quoi ?" sous quelques pensées éparses, issues de la elcture du Figaro, comme on le voit tellement souvent...
- maitriser sa communauté. C'est bien d'avoir beaucoup de réactions, d'entretenir un public fidèle, mais il faut savoir assister le lecteur, surtout le nouveau venu. De ce point de vue, arriver aujourd'hui chez DSK est difficile : quelques dizaines de commentateurs discutent entre eux, sans réel input de Strauss-Kahn, et avec une modération très limitée de son équipe. Le nouveau visiteur est perdu : il cherchait des prises de positions, il ne trouve qu'un café du commerce vaguement amélioré. Il faut modérer, limiter les trolls, les squatteurs de commentaires, orienter les débats. Rien n'est pire qu'un blog à l'abandon où tout est laissé aux cybersquatteurs. Et le premier devoir du blogueur est de fournir du contenu, quelque chose à mâcher à son lectorat.
- Etre une voix. Un blog, c'est avant tout une voix. Rien n'est pire que de retrouver un discours général, qu'on a déjà entendu dans tous les media, avec un ton peu personnel. Celà ne veut pas dire qu'il faille verser dans l'intime (à la Juppé) ni que, nécessairement, le blog doive encourager le simplisme, le ton familier ou la médiocrité. La ou les personnalités des auteurs doivent être présentes dans le blog. Trop de blogueurs politiques produisent des discours dignes d'une réunion de section, ou d'une inaguration de maternelle. Sortez des grands discours et entrez dans le réel. Alain Lambert l'a bien trouvé, ce ton, par exemple, qui le fait sortir d'une image distante et froide de financier élégant, sans réduire le niveau de ses interventions.
Voilà quelques idées. Pour finir, incluons ces "blogs d'hommes politiques" dans la catégorie des "blogs politiques", pour les ramener à l'humilité qui doit rester la leur.
En insérant rapidement quelques blogs de "non politiques" dans le classement ci-dessus, on s'aperçoit que la plupart des blogs d'hommes politiques ne comptent pas pour grand chose dans la société en ligne. De nombreux blogs de commentateurs politiques sont plus lus et liés que celui de Jack Lang, pourtant candidat à la présidentielle et en promo télévisuelle permanente ou que celui de nombreux ministres ou députés, par ailleurs importants dans la marche de la cité. La réison en est simple : ils ne s'inclusent pas eux-mêmes dans cette société en ligne. Et ce n'est pas par manque de temps, par jeunesse ou par fraicheur, mais bien souvent par un manque d'intelligence (au sens de compréhension habile) de l'outil.
Les "autres blogs" ajoutés dans le graphique ne sont qu'une infime sélection de mon cru (et de ma blogroll...) de la blogosphère de commentaire politique. Eolas, non inclus dans le graphique, par exemple, dispose de 184 liens entrants (ce qui le place dans la noblesse, au niveau de Dominique Strauss-Kahn). Je ne suis pour l'instant qu'un poliblogeois (mais comme tout biourgeois, j'aspire à la noblesse, je m'achèterai une charge, un de ces jours...).
Enfin, souvenons-nous que cette société en ligne reste petite. C'est un petit bébé. un exemple en témoigne : aux Etats-Unis, 20.240 blogs lient le NY Times, et 10.916 lient DailyKos, faisant de ce blog une source crédible d'information. Coté français, 4.614 liens pointent vers Le Monde, tandis que seuls 231 lient monputeaux.com. Le poids de tous ces blogs reste un devenir.
Mais un devenir quand même : c'est l'objet du prochain billet, plus prospectif.
très intéressant. dommage que les noms sur les graphiques restent illisibles même en grand.
Rédigé par : poe | 22 décembre 2005 à 01:48
Passionant.
Aussi bien sur les descriptions de ce que chacun a fait de son blog que sur la facon d'utiliser son blog comme un outil de mise en reseau.
Rédigé par : Falpars | 22 décembre 2005 à 04:02
très intéressant. "Ces gens là parlent un peu dans le vide. On dénote près de 20 blogs, parfois anciens, vers lesquels ne pointe aucun lien sur internet. Ils sont tous seuls." : Attention, l'audience Technorati de la blogosphère est une chose, l'audience (en terme de visites) en est une autre. Pour les blogs politiques locaux notamment, une bonne partie du lectorat se fait sans liens voir sans commentaires (les commentateurs étant souvent des blogueurs ou des gens habitués à le faire). En tout cas, ça signifie, je suis d'accord, que cette partie là n'a pas "compris" le fonctionnement des blogs (de l'utilisation habile de l'outils) qui est aussi de s'insérer dans un réseau de liens.
Rédigé par : Hubert Guillaud | 22 décembre 2005 à 10:37
Hubert : entièrement d'accord, et je le dis aussi : "Celà ne témoigne que d'une chose : l'inclusion des blogs dans la conversation qui se tient dans la blogosphère. L'audience n'est pas toujours proportionnelle à cet indicateur"
poe : je vais essayer de mettre des graphiques plus grands et plus lisibles.
Falpars : merci.
Rédigé par : versac | 22 décembre 2005 à 10:57
Tout à fait d'accord avec Hubert ci-dessus, en dépit de l'intérêt de ta série de papiers. Je ne pense pas que Technorati soit l'étalon absolu de la mesure d'audience, sauf à considérer que la blogosphère tourne en rond et que les blogueurs ne s'adressent qu’à d’autres blogueurs.
Et je ne pense d'ailleurs pas qu'il soit indispensable de singer les hiérarchies fondées sur la diffusion et l'audience dans les médias classiques pour juger de la qualité ou de même de l'impact d'un blog.
Un exemple : le blog de DSK, qui est en lien sur le mien, n'a ainsi strictement aucun intérêt en tant que tel, puisqu'il s'agit d'un simple outil de promotion. Tu le classes pourtant dans l'"aristocratie" du genre. Moi-même, je ne le visite quasiment jamais et je ne l'ai intégré à ma blogroll que pour des raisons "politiques", sorte de geste de soutien à peu de frais.
La question des commentaires est également sujette à caution. Dans la presse papier, et contrairement à ce que l'on peut croire, on reçoit très peu de courrier des lecteurs. Sur les blogs, il est vrai qu'il est plus facile de réagir spontanément qu'en envoyant une lettre à un journal mais je ne pense pas que les attitudes des lecteurs soient très différentes, sauf dans le cadre de mini-forums improvisés sous une note (comme nous sommes en train de le faire). Mais je constate que la plupart des commentaires sont signés de gens qui publient eux-mêmes des blogs et que le taux de lecture d'un article est infiniment supérieur au nombre de commentaires.
Rédigé par : Hugues | 22 décembre 2005 à 11:10
je m'inscris en faux sur arriver" chez DSK
est difficile", le problème n'est pas là mais dans la motivation, et vous n'ignorez pas que la politique n'interesse plus grand monde.
secundo, l'expression sur un blog est un
exercice difficile, nous ne sommes pas tous
des intellos.
enfin les parisiens dominent comme dans les
médias et ont une facheuse tendance à
fustiger les ruraux.
lors du débat sur le référendum vous n'avez
pas pris en compte le terrain, là où tout
se jouait contrairement à ce que l'on a
dit sur les blogs.
sur les commentaires, quand ils sont trop
nombreux(500), plus personne ne suit.
je préférai le temps ou nous étions 70, mais
la confusion ne régnait pas alors.
Rédigé par : humour japonais | 22 décembre 2005 à 11:17
Hugues,
je n'ai pas de blog, tu n'as pas lu les
discussions sur l'Europe chez DSK, c'est le
1er qui en a parlé, bien avant tout le
monde il s'était engagé, mais c'est vrai
qu'à l'époque tout le monde parlait des
régionales-;), l'Europe pouvait attendre!
Rédigé par : humour japonais | 22 décembre 2005 à 11:23
Hugues : je n'ai pas dit que technorati était un étalon de la mesure d'audience. J'ai même expliqué le contraire.
Ton lien vers DSK lui apporte néanmoins une crédibilité, du trafic, et signe un assentiment. Tu n'as pas lié beaucoup d'autres blogs d'hommes politiques, dans ta blogroll ou dans ta liste. Preuve que tu leur accordes aujourd'hui peu d'intérêt ?
Il ne s'agit pas ici de singer quoi que ce soit, mais de tenter de synthétiser une influence. Un blog très intéressant mais peu lu ou peu lié n'a que peu d'influence sur la conversation qui se crée en ligne. Il ne remontera pas dans google, les gens ne le trouveront pas. Celà n'augure rien du contenu. De même, si personne ne parlait de ton blog, si personne n'interagissait avec toi, il en irait de même du tien. Les interactions (et les liens) sont un signe de la visibilité, de l'intérêt du contenu. C'est un indicateur partiel, mais néanmoins pertinent.
Je ne surestime pas l'effet réseau, mais il est constitutif du principe du blog. Ne pas le comprendre, c'est oublier un des intérêts majeurs de l'outil.
Rédigé par : versac | 22 décembre 2005 à 11:25
J'ai l'impression que http://www.evohe.be est passé à l'as dans l'énumération (ça a bien l'air d'être écrit en France, en tout cas)
Rédigé par : Nom: | 22 décembre 2005 à 12:12
"je suis parti du nombre de liens technorati."
Tu veux dire du nombre de blogs pointant vers un autre et non pas du nombre de liens pointant vers un blog (le nombre de liens est souvent plus élevé).
Rédigé par : Hubert Guillaud | 22 décembre 2005 à 23:39
serait-il possible d'avoir le classement intégral des 125 ?
Rédigé par : simon | 23 décembre 2005 à 03:36
Hubert : oui, évidemment, je corrige (il s'gait bien du nombre de sites pointant vers l'URL, et non du nombre de liens).
Simon : je vais tâcher de rendre ça disponible.
Rédigé par : versac | 23 décembre 2005 à 11:17
Le commentaire me paraît décalé par rapport au tableau, je n'y vois pas les mêmes noms ni le même ordre. Y a un truc qui doit m'échapper !
Rédigé par : Hasting | 23 décembre 2005 à 12:36
Hasting : quel commentaire sur quel tableau ?
Rédigé par : versac | 23 décembre 2005 à 13:54
Le classement en haut de page...
Rédigé par : Hasting | 23 décembre 2005 à 15:19
Un travail épatant.
Bravo Nicolas
nb > tiens, je serais entre DSK et toi(220 liens de 98 sources : http://www.technorati.com/search/www.nuesblog.com?fc=1 ) dans ton dernier graphique si... si quoi d'ailleurs ?! Ce doit être les jeunes femmes en tenue légère qui nuisent à ma "citoyeneté" ;)
[et "champG" le blog des 60 Freemen n'y aurait-il pas sa place ? J'dis ça, j'dis rien, les listes exhaustives et objectives n'existent pas]
au paisir de te lire !
Et très belles fêtes à vous.
Rédigé par : nico > Nues | 23 décembre 2005 à 17:00
serait-il possible que vous me communiquiez le classement du blog de l'ump Boulogne, si toutefois vous l'avez inclus dans votre étude?
merci.
Un boulonnais averti
Rédigé par : paul-antoine | 23 décembre 2005 à 18:16
Tout encouragement est le bienvenu. S'il s'agissait d'un conseil de classe (je suis par ailleurs professeur), je dirais que j'ai reçu les "satisfactions". Christophe Grébert ayant reçu lui les "félicitations" !
Le blog est effectivement un outil très utile pour les élus (notamment les plus "obscurs") qui ne disposent par ailleurs que de peu de supports pour faire connaître leur travail et partager leurs informations.
C'est une fenêtre ouverte sur une politique qui se mène sur le terrain au jour le jour loin des caméras et des déclarations tonitruantes des ténors atittrés. Une politique qui ne peut s'élaborer avec succès que dans l'échange avec les citoyens.
Bonnes fêtes à tous. Nadine Jeanne, conseillère municipale PS de Puteaux.
Rédigé par : Nadine Jeanne | 24 décembre 2005 à 13:09
Une remarque encore. Le décompte de l'audience technorati favorise les plus anciens noms de domaines et surclasse les plus vieux blogs sur les plus jeunes. Ceci explique - en partie - l'avancée de Christophe, qui capitalise aussi sur la durée (même si, toute chose égale par ailleurs, cette année l'a particulièrement mis en avant).
De même, le fait que DSK ou Juppé soient en haut de blogosphère s'explique aussi par le fait que leur irruption dans la blogosphère a été très commentée. Si on enlevait tous les liens provenant de la naissance tumultueuse du blog de Juppé par exemple, son audience Technorati serait certainement moindre.
Ceci dit, ces remarques ne sont pas une critique Versac. Au contraire. Mais, pour aller plus loin, il faudrait descendre dans le cran des billets, et regarder pour quelques blogs ce qui est repris/discuté et ce qui ne l'est pas. C'est peut-être le billet qui manque encore : regarder l'impact de ce que disent les uns, les autres, et la manière dont ils sont repris dans la blogosphère (simple lien sans jamais aucune référence, ou discussion des billets en profondeur).
C'est un encouragement à continuer :)
Tout à fait cordialement.
Rédigé par : Hubert Guillaud | 27 décembre 2005 à 13:27
Très bonne étude, dommage que le graphique soit peu lisible et que l'on ne connaisse pas le classement complet.
Rédigé par : Jérôme Charré | 03 janvier 2006 à 11:22
Le copinage à la peau dure... 119 :)
Rédigé par : nico | 31 janvier 2006 à 17:53
L'adresse du blog de Nadine Jeanne dans l'article est éronnée. La bonne adresse est : http://www.nadinejeanne.com/ .
Rédigé par : cam | 10 février 2006 à 22:56