Je reçois encore ce soir un trackback qui n'en est pas un (sur ma dernière note). J'en profite pour rappeler quel est l'usage du trackback, vu que de nombreux blogueurs tous neufs ne semblent pas savoir à quoi ça sert, et s'en servent juste pour faire leur promotion sur ce blog.
1. Ce que n'est pas le trackback.
Le trackback ne sert pas à signaler que vous parlez du même sujet chez vous qu'ici.
Si tel était le cas, imaginez bien que tout le monde trackbackerait tout le monde actuellement, puisque tout le monde parle des "banlieues en flammes". Et l'intérêt est assez limité : si vous avez envie que je vous lise, envoyez moi un e-mail (versac at gmail point com), et je vous mettrai dans mon lecteur de flux RSS ou mon blogroll, et tout ira bien.
Le trackback ne sert évidemment pas à faire de la pub. C'est de la pollution, et un non respect de la personne chez qui vous faites un lien, pusique vous occupez son espace sans lui demander son avis.
2. Ce qu'est le trackback.
Le trackback est un "rétrolien" en français, ça parle tout seul : cela sert à signaler à un blog que vous le citez et le liez dans votre billet. Par exemple, je vais vous renvoyer ici au billet d'Eolas sur la double peine de Sarkozy, puisqu'Eolas nous sort de beaux billets. Je vais donc lui envoyer un trackback sur son billet. Celà permet à l'auteur du billet initial d'être mis au courant, mais surtout de créer un réseau de billets parlant de la même chose, et se référençant les uns les autres.
Le trackback peut-être très utile en cas de débat contradictoires, de billets suivis sur un même thème, où les auteurs se parlent de blog à blog. c'est respectueux des visiteurs, évite une surcharge des commentaires, les gros trolls poilus, et tout le monde est content.
Voilà ce qu'est le trackback : vous faites un lien, signalez-le.
3. Comment faire un trackback ?
Ca dépend de votre outil de blogging.
Dans la plupart des cas, une petite fenêtre, au moment de faire votre billet, est réservée aux adresses de trackback, qui figurent en bas des billets, sur les blogs qui les acceptent (ou peuvent les accepter). Vous copiez ladite adresse dans cette fenêtre, et hop. Evitez de le faire plusieurs fois, c'est l'hôte du trackback en question qui devra l'enlever.
Ca ne marche pas ? c'est presque normal. En fait, entre différentes solutions de blogs, il arrive fréquemment que les trackbacks ne fonctionnent pas bien. Restez zen, et signalez le en commentaire, celà s'appelle un trackback manuel.
Donc, à partir de maintenant, merci de ne pas me trackbacker sauvagement. En revanche, j'accepte avec plaisir, si des blogueurs ont des choses complémentaires à dire sur un sujet, sans pour autant me citer, qu'ils mentionnent leurs idées dans mes commentaires, en signant avec l'adresse de leur post, par exemple, pour prolonger le débat ailleurs.
"Ce que c'est que d'avoir tout plein de millions de blogs, vraiment, on était si bien quand on était tous seuls..."
rien compris...
Rédigé par : .Moland.Fengkov. | 11 novembre 2005 à 01:55
Moland : normal, sur kaywa, y'en a pas.
Rédigé par : versac | 11 novembre 2005 à 09:50
Je n'ai jamais compris l'intérêt de ce truc, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer.
Merci quand même pour l'explication !
Rédigé par : VM | 11 novembre 2005 à 09:58
une mise au poing bienvenue
Rédigé par : benito | 11 novembre 2005 à 15:56
C'est une vision assez restrictive du Trackback, je trouve.
Je préfère le voir comme une forme de commentaire distant (avec ou sans lien, du moment que le "commentaire distant" n'est pas hors sujet, c'est intéressant et ça m'intéresse quand je lis un billet).
Après tout, l'important dans le trackback est ce qu'il apporte aux visiteurs, non ? Comme les commentaires classiques ?
Qu'est-ce que le trackback ?
Rédigé par : Thomas | 12 novembre 2005 à 11:28
Bien d'accord avec toi, je viens également d'envoyer une série de mails à ces charmants utilisateurs de trackbacks usurpés pour leur réexpliquer wikipédia à la clé comment cela doit fonctionner.
Je vais renvoyer vers ton post qui est parfait rappel de l'usage des trackbacks
A+
Rédigé par : Netpolitique | 12 novembre 2005 à 13:39
Netpolitique: Je n'ai rien compris à ce que tu disais, mais, ne connaissant rien aux trackbacks, blogs, etrc, c'est avec plaisir que je lirais un petit billet pédagogique sur le thème !
Rédigé par : Un lâche anonyme | 12 novembre 2005 à 16:08
"Je reçois encore ce soir un trackback qui n'en est pas un "
Puté, j'ai eu du bol, c'est pas moi ! ;-)
Sérieusement, il me semble que ce que tu décris est l'idée do'rigine du tracback mais ne correspond pas trop à son évolution. Cela dit, je suis récent dans le domaine et je me fais peut-être une mauvaise impression. En tout cas, après qu'un bonhomme du dont le nom commence par Pax et finit pas Gore (étrange alliance tout de même) m'en ait fait la remarque, j'ai réduit mon activité tracbackiste.
Et je rigole parce que, maintenant, c'est moi qui reçoit de stracbacks pas forcément bienvenus. Je les regarde avec tendresse :-))
Rédigé par : koz | 13 novembre 2005 à 22:36
Je conviens, après avoir lu ce billet, et l'observation dans les commentaires sur le billet de pointblog que j'ai été un peu léger sur les trackbacks. Il est vrai que j'ai eu tendance à trackbacker sur le fondement d'une identité de sujet.
...Mais je m'amende. ;-)
Rédigé par : jules | 18 novembre 2005 à 18:03
lol je crois que je fais partie des "incultes" qui ont fauté sur la blogosphère, mes excuses aux offensés :)
Rédigé par : palpitt | 02 décembre 2005 à 23:39
Je vais m'endormir moins bête.
Rédigé par : Arnaud | 08 mars 2006 à 23:17
Bonjour,
Et surtout merci pour cette explication simple mais néanmoins précise des rétroliens.
Je crois enfin avoir compris ce que c'est... enfin j'espère
Rédigé par : Nico2312 | 14 avril 2006 à 11:57
C'est fun je trouve :-)
Rédigé par : papillon | 18 avril 2006 à 15:41
Tout frais dans l'univers des trackbacks, j'avoue avoir beaucoup de mal à justifier l'usage décrit ci-dessus.
Ou plutôt, je ne suis pas certain qu'il se justifie encore.
En effet, fort du principe d'allégeance que postule cet usage, il n'est pas rare que des trackbacks sans aucun rapport avec le billet "rétrolié" soient balancés, sous le seul prétexte qu'ils contiennent bien la référence à l'auteur dudit billet.
Conséquence : la publicité pour le "rétroliant" est exactement la même que si le trackback ne faisait pas référence à l'auteur "rétrolié". En revanche, pour le lecteur, cliquer sur le trackback sera d'un intérêt bien plus médiocre (le nombre de caractères alloués à la description des trackbacks étant parfois très limité).
Ok, c'est pas clair. Prenons un exemple. Le commentaire d'Eolas sur la loi DADVSI. Sur 15 trackbacks, 5 sont sans aucun rapport avec le sujet, et la grande majorité des autres sont une paraphrase du billet lui-même.
Alors, bien sur, ils citent tous, dès les premières lignes, le lien vers le billet "rétrolié". Pour autant, la valeur informative de l'ensemble des trackbacks est proche du néant.
On pourrait me dire que l'exemple n'est pas pertinent, compte tenu de la popularité du blog d'Eolas. Mais si les blogs ont vocation à être de plus en plus lus...
Bref, s'il est évidemment courtois de citer à l'intérieur de son propre billet l'auteur que l'on (v)a rétrolié(r) (ce qui suppose d'avoir rédigé son billet après, ou de le modifier), il me semble plus riche de laisser passer des trackbacks pourvus de fond, fussent-ils indélicats, plutôt que d'encourager des trackbacks aussi creux que flatteurs.
D'ailleurs, le détournement massif d'une règle atteste bien souvent de la faiblesse de ses fondements...
Rédigé par : Calamo | 27 août 2006 à 02:09
Tiens, un billet pompé par la meilleure amis d'Embruns.
La blogosphère tourne en rond.
Conclusion amis/ennemis : mêmes blogs ? :p
Rédigé par : Draky | 01 octobre 2006 à 11:11
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Rédigé par : theHtbrastenD | 01 juin 2007 à 14:19