Hier soir, au salon du livre (Last summer, at the flute camp...) Déjà quand j'ai quitté la maison muni de mon serre-tête diadème couronne (je vous mets la photo asap, comme celle du collage que je vous promets depuis trois plombes) une jeune femme m'a arrêté, - Je vous connais vous ! Je lui souris - Peut-être.. mais pas moi ! - Si si moi je vous connais, vous êtes célèbre peut-être ? - Bientôt !
Arrivée Porte de Versailles j'ai vu défiler ma vie, les 10 dernières années et les 10 prochaines.
Entrée avec Jean Lebrun - Oh la la Jean je me sens comme lors de notre premier rendez-vous, super excitée et joyeuse ! Moue de Jean - Oui d'ailleurs on a vu ce que ça a donné. (Pas grand chose c'est vrai mais quelle joie j'ai eu à imaginer toutes ces chroniques à me projeter dans cette grande maison ronde ! elle n'a pas voulu de moi mais la joie, c'est quelque chose non ? sans cette joie je serais restée un imprimé pas de guitare pas les petits déjeuners avec Anna et pas d'autres pas de fourmi ou de géant dont je n'ai pas pris la mesure)
Puis j'ai croisé une vieille et chère amie si heureuse de me voir. Visite du ministre sur son stand, tout gris gros triste mon flamboyant désirant Frédéric Mitterand (si je peux me permettre ça ne vous pas très bien au teint le ministère).
Peur de rencontrer une copine qui m'a expliqué il y a 10 ans que je ne suis pas une vraie écrivaine. Peur de croiser l'éditrice qui m'a dit à peu près la même chose avec d'autres mots. Je ne les croise pas, tant mieux, mais leur ombre plane sur moi.
Dans mes périgrinations sans cesse je reviens autour de the one, the futur one. L'éditeur est là, au devant de la porte, il ne se laisse pas enfermer par sa maison, il est au devant, prêt à la rencontre, oh que je l'aime, que je l'aime déjà. Je ne le dérange pas, pas encore, je repars vers d'autres lieux, Gallimard et le livre de ma copine Angélique, Leduc où je croise Joanne aille on a encore du pain sur la planche avec Marie, je croise les frères Bogdanov, une dame plus trop jeune se plaint de la manière dont la traite son éditeur, tous ces égos en quête de reconnaissance est-ce que j'en fais partie ? Ou bien suis-je sincère quand je dis que je cherche simplement ma maison ?
Ah me voici sur le stand d'Eyrolles elle est là mon éditrice, sa confiance dans notre projet qu'elle défend becs et ongles, elle accueille toutes mes idées avec enthousiasme, ça fait du bien ! En partant je lui parle de mes nouvelles elle s'exclame "J'adore les nouvelles, c'est le genre que je préfère et il en sort tellement peu..." Pour un peu je l'embrasserais d'ailleurs je crois bien que je l'embrasse un petit coup de fil à ma cliente pour lui dire "Tout est arrangé" et me revoilà devant my precious (tout ce désir que je projette c'est un peu too much des fois non ?) il n'y a plus qu'une jeune femme qui lui parle je m'approche - Bonjour vous m'avez appelée tout à l'heure.... - Ah c'est vous ! Etonnant votre message de répondeur.. J'aimerais avoir votre manuscrit demain matin sur mon bureau !
Et donc, qu'est-ce que vous croyez, j'y vole.
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