
Le truc beau (et compliqué), dans le coaching, c'est qu'un coach n'est pas l'ami de ses clients.
Le point commun entre le coaching et l'amitié, c'est que pour que la relation fonctionne, il vaut mieux qu'il y ait un transfert positif, c'est-à-dire que le coaché apprécie son coach et qu'ensemble ils créent une alliance : "Toi, tu es avec moi." Bref, si un coaché ne trouve pas son coach aimable et fiable, il y a peu de chance pour que le travail puisse se faire.
Car il s'agit bien d'un travail : le cient vient avec son objectif et le rôle du coach c'est de trouver avec lui comment atteindre cet objectif.
Pour cela, le coach est formé : en ce qui me concerne,
- j'ai fait HEC après une prépa, ce qui m'a appris beaucoup sur ma façon de travailler et aussi à raisonner en mode projet (l'HEC est "cablé" pour produire),
- j'accompagne des clients depuis 12 ans au sein de Plume de vie, comme accoucheuse de livres, conseil éditorial et Ghost writer - une quarantaine de livres sont sortis de ces collaborations, principalement avec des chefs d'entreprise et des coachs !
- je me forme depuis 1999 à des outils créatifs, comme l'écriture de scénario avec Robert Mc Kee, j'ai suivi des ateliers d'écriture pendant 3 ans chez Elisabeth Bing, puis me suis formée à l'Aleph pour les animer, et j'ai suivi plusieurs méthodes de créativité dont celle de Julia Cameron dont je m'inspire beaucoup pour animer mes propres ateliers
- je me suis également formée au coaching et à des outils de développement personnel, la méthode de changement par les contes de Jean-Pascal Debailleul (25 jours), auprès de Chine Lanzmann (30 jours), Vanina Gallo pour la féminité et le travail sur les archétypes, Pilar Lopez, Karine Ravier-Wrobel, Carole Perle...
- j'ai créé et édité de nombreux ateliers et clubs, dont avec Anna Piot les petits déjeuners Ecrire Pour, et c'est sans doute en faisant que j'ai le plus appris.
Par ailleurs, je suis suivie en supervision et en thérapie, et je continue à me former.
Cet appareil de formation et de soutien thérapeutique, en plus de la personnalité du coach, apporte une sécurité : la personne sur laquelle vous vous appuyez, s'appuie elle-même sur des méthodes, des outils, des personnes, s'occupe de ses zones d'ombre, les explore, en prend soin. Et aussi bien que vous êtes un être cherchant, le coach aussi continue à chercher. Ainsi, il évite de projeter sur vous ses propres difficultés et vision du monde ; il a appris à écouter, à explorer ; et se nourrissant en permanence, il se renouvelle et peut vous apporter de nouvelles idées.
Prenant modèle sur Julia Cameron, je suis très vigilante à continuer à créer en même temps que je transmets et accompagne mes clients : moi aussi, en tant qu'artiste, je cherche et je chemine, j'ai des difficultés et des succès propres. Cela participe de mon équilibre de personne, à ma joie, à ma contribution au monde, mais aussi garantit que je ne deviens pas un gourou frustré de création, et reste au contact de la réalité.
Bref, le travail du coach tel que je le vois est de vous écouter vraiment, vous soutenir et vous inspirer, vous apporter permissions, protection et puissance, pour que vous puissiez agir en sécurité dans le sens de votre objectif : c'est-à-dire faire avec vous un vrai travail.
Mon expérience, c'est que l'on peut coacher ses amis... Et que pendant la période du coaching, l'amitié est mise entre parenthèses. Heureusement, un coaching est le plus souvent limité dans le temps !
Voilou ! A part ça, une séance dure une heure.
Je me suis exprimée longuement, et cela m'a fait du bien car j'adore le grain à moudre, et je réponds volontiers à toutes les questions qui vous naitront.
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