Vendredi dernier, j'ai écrit au café, Verlet, celui de la photo (nan mais ce calme ! cette stimulation ! ce surplomb ! le bois des tables, des chaises, du parquet ! le thé Sencha délicieux ! merci pour le partage de connexion...), et j'ai imaginé un jeu pour ma newsletter (les surprises du vendredi #16, time flies !). Ce numéro, je l'ai écrit sans utiliser un mot que j'utilise tout le temps, et il fallait trouver le mot manquant.
Quand on y réfléchit, c'est super facile d'inventer un jeu - et ça change tout. Ça change tout car tout le monde (ceux qui ont envie de jouer) se sentent plus vivants, plus engagés, de bonne humeur - et moi aussi bien sûr, quand j'ai écrit la lettre en prenant garde de ne pas écrire le mot qui manquait... je me suis bien cassée la tête et ça m'a rendue encore plus joyeuse dans mon écriture.
Quand on y réfléchit, mon jeu était foireux (il manquait des tonnes de mots à cette newsletter, comment trouver celui que j'avais en tête !?), mais même comme ça, avec ses règles bancales, c'était mieux qu'il y ait un jeu que pas de jeu du tout. A cause de cet engagement, et de cette joie supplémentaire.
Bref j'ai reçu plein de mots qui n'étaient pas dans cette lettre, et qui n'étaient pas la bonne réponse.
Maman
Joie
Ecrire, écriture
Créer, création, créativité
Livre
Ikigai
Sexe
RGPD
C'est marrant de voir 1. ce qui intéresse mes lectrices et 2. les mots qu'elles projettent sur moi.
Pour la peine, la prochaine newsletter (qui parait vendredi 8 juin, la veille du Bootcamp !) va contenir TOUS ces mots.
Le mot manquant, celui qui était dans ma tête, c'était "JE". Si vous prenez un texte ordinaire, écrit par moi, vous verrez qu'il y a un "je" pratiquement à chaque phrase. OK j'enlève le pratiquement. C'est fatiguée de ces je que j'ai décidé d'écrire différemment. Une fois au moins !
Trois joueuses ont gagné. Je leur enverrai à chacune un dessin encadré - d'ici l'été.
Promis, il y aura d'autres jeux - pas à chaque fois mais une fois de temps en temps. D'ailleurs si vous avez des idées, vous pouvez me les laisser en commentaires : ils y perdront en secret, mais comme dit Anne-Liesse, tout le monde en profitera - c'est bien quand l'idée atteint la bonne personne.
Si vous voulez vous inscrire aux Surprises du vendredi, c'est par ici. Et ne cherchez pas les archives.... cette lettre se projette dans le futur.
Bonne journée, mes chéries-chéris.
Avant de m'envoler pour de nouvelles aventures (=écrire le livre que je me suis engagée à rendre le 25 juin !), une citation trop belle :
“Before you tell your life what you intend to do with it, listen for what it intends to do with you. Before you tell your life what truths and values you have decided to live up to, let your life tell you what truths you embody, what values you represent.” Parker J. Palmer, via swiss-miss.
Et un podcast trop beau, sur les breakups (en anglais, et ça s'écoute très bien), poignant, juste, bien raconté... et avec de vrais morceaux de Phil Collins inside. J'ai compris en l'écoutant que lorsqu'elles se font larguer, certaines personnes n'ont pas trop envie de s'en sortir - juste se vautrer dans leur douleur. Et c'est ce qui fait de si belles chansons d'amour ! Bref, un must listen, qu'on se soit fait larguer récemment ou non.
Et une série de podcasts, trop enthousiastes, sur "la méthode Christie" pour libérer sa créativité, celle que je transmets au Bootcamp pour une vie qui se rapproche de nos rêves.
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