Je reviens "de la ville" - du centre de ville, à 25 minutes à pied et 7-8 minutes à vélo de la maison, où y'a les librairies, le Naturalia, le marché, le ciné, le théâtre, et la paroisse de mon Padre.
J'ai assisté, à sa demande, au chemin de croix... la dernière fois que j'ai fait ça, j'avais 10 ans... non peut-être que j'ai assisté une ou deux fois à des chemins de croix avant Pâques depuis mes 10 ans, mais bouhdiou, je comprends pourquoi j'ai arrêté cette partie-là de ma pratique religieuse. (C'est très long, et assez bon je ne vais pas dire de gros mot pour parler de religion mais c'est très...).
Enfin bon, me voilà en état de grâce, c'est-à-dire à peu près fidèle à la promesse que je me suis faite à Noël 2016, toujours devant ce même Padre, de tenter de vivre Noël dans la joie. Et la bonne nouvelle, c'est que j'y arrive de mieux en mieux.
Je ne suis pas allée à la messe pendant l'Avent, parce que j'ai préféré passer les derniers dimanches matins avec mon homme, à chaque fois nous avions des projets que j'ai privilégiés.
En revanche j'ai, comme une ou deux fois par mois, rédigé les intentions de prière universelle - la prière dite de l'assemblée, que l'on lit, heu, à peu près au milieu de la messe.
La question que j'aime me poser alors, c'est pour qui veux-tu prier ?
Lorsque je pose cette question face à mon carnet ou à mon écran, me reviennent toutes les tristesses des semaines écoulées (Noémie..), toutes les indignations du matin au petit déj en écoutant la matinale de France Inter (oh la la que je n'aimerais pas être un ministre en ce moment ! et que j'en ai marre d'entendre un homme blanc de plus de 50 ans 9 matins sur 10 à la radio !), toutes mes inquiétudes (les étudiants, les étudiants, l'économie). Et aussi, tous mes sujets d'espoir, et de confiance (les assos qui s'engagent à Malakoff).
Je n'écris pas tout dans mes intentions de prière, mais je pose tout. Et ensuite je lis l'Evangile, et ensuite je regarde la Croix et le compte instagram du Pape François.
Et après je bidouille.
Et après je l'envoie à mon Padre, qui édite. En général il ne me demande pas de changer grand chose. Et puis les jours où je suis polémique, les jours où j'écris trop désespéré - alors il me dit Comme ça ça ne va pas, sur ce thème trouvez-moi une initiative qui va dans le bon sens, et je trouve et je réécris.
J'aime cet homme qui me tire vers l'espoir.
(Et donc son ordonnance de Noël, c'est de faire de mon mieux pour apporter de la joie et accueillir chacun.. me relier à la nature... et ne pas chercher à être Madame Parfaite.
Je prends.)
Et toi ma chérie-chéri, pour qui aimerais-tu prier ?
(Catholique ou pas, "religieuse" ou pas, on sait tous ici que les religions n'ont pas le monopole de la spiritualité...)
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