Cette nuit - au petit matin, vers 5h30 - à demi réveillée depuis une grosse heure par des pensées, pas vraiment désagréables mais pas sereines non plus - je me lève pour écrire mes pages du matin ; j'attrape quand même mon téléphone, et je tombe sur un message de l'une de vous qui m'écrit (je cite de mémoire) Lorsque je me réveille au petit jour très angoissée, je vais lire votre blog et je suis apaisée pour la journée.
Alors que moi-même je viens de sortir du lit passablement anxieuse, ces mots me font sourire ; je les comprends et je les savoure ; et je pense, Quand même, c'est drôle.
(Merci B pour votre si gentil mot).
Puis j'empoigne mon gros cahier de pages du matin et sous le Bic bleu, sur les pages aux lignes trop serrées à mon goût, me reviennent les mots que j'ai lus hier dans la Croix à propos de la vie de Soeur Emmanuelle. Cette femme, que nous sommes nombreux a révérer, à prendre comme exemple - elle jugeait que sa vie était un échec. Il y avait, raconte l'un de ses proches collaborateurs, un écart trop important entre son idéal et la réalité de sa vie. Près de mourir elle se serait écriée, C'est loupé, mais ça ne fait rien.
J'aime cette phrase. J'aime cette humilité. Même si j'imagine sa détresse intérieure et le combat qu'elle a pu mener en elle-même. J'ai envie de me louper comme elle - de me louper comme l'abbé Pierre, qui lui aussi avait sans cesse conscience de l'ampleur du travail et de ses moyens minuscules pour y parvenir - et d'ailleurs il a "loupé" lui aussi.
Ma chérie-chéri, nul besoin d'aller si bien soi-même pour être une lumière pour autrui ; nulle nécessité d'être fière du travail accompli pour qu'il ait néanmoins une valeur, une valeur qui nous dépasse et dépasse la conscience qu'on en a.
Le tout est de faire malgré tout le travail.
Ma question du moment est Comment puis-je devenir plus pertinente ? Je sais bien que je ne le serai JAMAIS complètement ; et je peux continuer d'essayer.
Et je remercie aussi toutes les personnes qui prennent le temps et le soin de se soucier de moi - qui oui, vais moins mal que d'autres, et qui ai aussi mes fragilités et le besoin que l'on me demande de temps en temps, Comment vas-tu ? en s'intéressant ensuite à la réponse.
***
L'une des manières que j'ai choisie pour rayonner cet automne🍂🍁, c'est de créer un programme-compagnon qui parle de cadre et de limites. Le thème n'est pas glam ! l'automne n'est pas glam non plus ! alors les limites et l'automne conjugués : bouh, anti glam !
Et.
Ben je n'ai pas cet automne "reçu" d'autre thème dans ma tête, dans mon coeur, dans toutes les pores de mon être. Les limites et le cadre viennent questionner mes clientes très fort depuis 6 mois - elles m'en parlent énormément ! Et en septembre et octobre, c'est moi que les limites sont venues titiller; faire travailler très fort et intensément. Et non, c'était pas glam ! c'était passionnant en revanche. Et quelle joie ensuite d'avoir des relations vraies, ajustées. Quelle joie de partir ou repartir sur de bases saines. Quelle joie d'explorer toute la liberté et la sécurité permises par un cadre stable et annoncé, et qui susceptible d'évoluer quand la situation change !!
Voilà ! C'est Y'A DES LIMITES !!! 🐕 Le prog-comp qui nous apprend ou réapprend à dire non avec grâce ET fermeté, démarre mardi 14 novembre ; tu peux t'y inscrire jusqu'au 13 novembre à 21 h... et bénéficier du tarif Early bird 💸(149 euros au lieu de 199 , jusqu'à vendredi 27 octobre à minuit.
Je te le présente ici ! et ici !! avec l'aide de ma Chimène qui met si bien en lumière, ma lumière. 💌 Ecris-moi si tu veux t'inscrire, [email protected].
***
Et aussi, ma p'tite lettre d'amour, ma Plenty of paper, je l'écris tout à l'heure pour que tu puisses la lire demain ! Elle se lit ET s'écoute. Si tu ne la reçois pas encore, et veux la recevoir, tu peux t'abonner ici ! et tu peux aussi la partager avec des amies et amis !
Commentaires