Mon amie me raccompagnait au métro quand elle m'a demandé, T'es quel genre de coach, toi ?
J'ai adoré la question - et lui ai dit, Laisse-moi le temps d'y réfléchir.
Bon ça va faire trois semaines notre conversation, et j'ai tourné autour de la question.... me la reposant régulièrement.... Oui au fond, quel genre de coach je suis ?
C'est marrant parce que la réponse ne m'est pas venue tandis que je questionnais, et pourtant le fait d'avoir gardé cette question présente dans mon attention, m'a permis d'y accéder.
Mardi dernier, Chimène et moi étions à Bruxelles ; elle pour s'y installer, moi pour l'aider (un peu) à s'y installer.
Chimène était avec ses collocs et la dame de l'agence qui leur loue la maison, pour signer le bail et faire l'état des lieux. J'avais préféré la laisser gérer et elle préférait aussi je crois. Bref je m'étais mise hors de ses pattes comme la suffisamment ou pas toujours suffisamment bonne mère qui cherche sa place que je suis... Je suis allée me promener pour découvrir les alentours de chez elle, j'ai trouvé le parc Léopold où y'a des canards des oies des poules d'eau des collègiens des parlementaires des sdf des nounous avec de tout petits enfants, bref la vie dans de nombreuses dimensions, âges et réalités socio-économiques. Et tout d'un coup, j'ai été prise d'une énooooorme envie de parler avec ma grand-mère paternelle.
Dans ce moment de transition, j'avais un énorme besoin de la clairvoyance, de la tendresse bourrue, de la lucidité sans complaisance de ma petite Mam chérie.
J'avais hyper envie de l'appeler, d'entendre sa voix, avant un peu plus tard de me précipiter chez elle pour me poser sur son canapé et glisser ma main dans ses mains ridées souples douces, des mains qui ont toujours été là pour moi jusqu'à évidemment, le jour où elles ne l'ont plus été - Mam ne m'a fait faux bond qu'au moment de sa mort.
J'étais en larmes. La tristesse de la perte d'un être aimé nous saisit à n'importe quel moment. Je me suis assise sur un banc, j'ai tiré de mon sac un Bic et le carnet orange que je trimballe partout avec moi, et j'ai commencé à écrire à Mam. - Tu me manques. J'aimerais que tu sois là en ce moment avec moi.
- Ah ben c'est pas trop tôt ! m'a répondu Mam, en écriture, dans mon carnet (ou peut-être mon imagination, qui ressemble drôlement à la voix de Mam) dans mon carnet orange. Je suis bien contente que tu te souviennes ENFIN que tu as une grand-mère.
- J'aurais bien besoin de ta sagesse. Je suis sûre que tu saurais quoi faire toi en ce moment !
- Ecoute. Ma sagesse je te l'ai offerte pendant 37 ans. Tu as tout ce qu'il te faut.
- Tu crois ?
- Oui. Et encore mieux - ma sagesse, je te l'ai transmise. Ta manière d'accompagner ceux que tu choisis et qui te choisissent - regarde de plus près... elle ressemble à la mienne.
- Ça alors ! m'exclamais-je en essuyant le reliquat de larmes avec un mouchoir plutôt propre.
Autant j'avais du mal à mettre le doigt sur mon style - sur ma propre sagesse - autant voir celle de ma grand-mère, FASTOCHE. Mam est bourrue. Mam elle tendre. Mam est lucide. Mam est là quand elle dit qu'elle sera là. Mam en a vu d'autres. Mam à la fois secoue le cocotier, Allé ressaisis toi, et à la fois prend ma main dans les siennes et elle les garde le temps que. Mam choisit à qui elle donne son miel - sa sagesse, son affection, son dévouement ; à moi elle l'a donné car elle savait que je le buvais, et que j'en ferais quelque chose.
Eurêka Patatra. J'ai hérité (ou j'ai chopé) tous ces traits-là. Et LE moment où je m'en sers le plus... où j'adopte cette posture "à la Mam" (Mam à son meilleur je précise) - c'est avec mes clientes que j'accompagne en coaching.
Ah ma chérie-chéri. J'adore passer "du breakdown au breakthrough" ; du "je pleure car je me sens très pauvre à je ris de joie d'avoir trouvé quelque chose de précieux pour moi".
Et sinon, j'ouvre 2 nouvelles places pour le super programme de coaching individuel J'avance vers mes joies. Il s'adresse à toi si par exemple... tu veux faire davantage ce qui te procure sens et joie... tu veux trouver ta nouvelle place professionnelle... tu as besoin d’être stimulée et encouragée... et tu es prête à passer à l'action mais t'as un peu peur et c'est normal.
Cet accompagnement a lieu par téléphone, plutôt le matin. Ce sont des entretiens qui durent entre 25 minutes et une demi-heure. On a le temps de se poser, un peu, sur LE sujet qui te tient à coeur ce jour-là – et ça ne bouffe pas ta matinée non plus. Mes clientes prennent rendez-vous sur mon agenda en ligne Calendly, elles m'écrivent leur intention pour la séance et je les appelle le jour dit, à l'heure dite.
Nous nous parlons plusieurs fois par mois - à leur convenance, en fonction de leur actualité et de leurs besoins - et ainsi gardons un fil tendu entre nous, de soutien et de petites actions qui, mises bout à bout, et avec l’effet d’entrainement (quand on a fait un petit pas on a rarement envie de s’arrêter là) permettent d’accomplir de grands pas.
Ces plusieurs clientes qui ont besoin de moments de solitude dans leur journée, je les accompagne depuis 18 mois pour l'une et 2 ans pour l'autre ; j'accompagne ces deux clientes (et plusieurs autres !) dans l'accomplissement de leurs rêves, les modestes et les plus grands.
Voilà ce que l'une d'elle m'a écrit « Le coaching avec Christie, c'est de la bombe ! »
Toi aussi tu aimerais être encouragée et qu'on stratégise ensemble le passage à l'action et soutenir ton désir de mouvement ?
Viens regarder la page que j'ai écrite à ton intention.
Et si tu veux initier cet accompagnement, écris-moi à l'adresse [email protected]. Je te propose un premier entretien pour faire connaissance (ou reconnaissance), se poser des questions : moi sur tes intentions pour cette année, et toi peut-être sur ma manière de fonctionner et sur mon parcours, ou sur ce qui t’intéresse – cet entretien nous permettra de décider, toi, moi, si nous pensons que ce compagnonnage pourra être fructueux.
Je me réjouis à l'avance de cette rencontre et des merveilles que nous accomplirons.
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