Mama Bear has risen

Bonjour ma chérie-chéri, 

New day, fresh doughnuts, fresh mysteries, écrit "mon copain" David Lynch. 

Ce matin, un feu crépite dans la cheminée (j'ai repris le petit bois d'hier soir qui n'a pas voulu brûler hier mais ce matin était tout sec ! + quelques cartons reçus, hu hu, le foyer s'est enflammé en un rien de temps) ; et en appelant l'école où postule ma poussinette, qui disait n'avoir pas reçu son dossier complet, j'ai parlé à une dame très gentille qui - avec tout le ramdam qu'on a fait - a été regarder dans leur système : en effet le dossier de ma fille est arrivé complet mais ils ont eu à faire à un bug informatique où une pièce n'apparaissait pas... bref normalement son dossier pourra être examiné et la justice va être rétablie. AH ! 

J'adore passer en mode "warrior". Ça m'arrive beaucoup trop rarement ! Ou peut-être une fois tous les 2, 3 ans. Enfin je les compte sur les doigts de ma main dans ma vie, ces situations où je trouve que ça vaut la peine de se battre et où je me bats. 

Intégrer HEC, against all odds. 
Rester dans une relation avec Nicolas. 
Partir au Chili, alors que je ne parlais pas espagnol. 
Trouver un éditeur pour mon premier bouquin professionnel (First), puis pour mon premier bouquin perso (Rue Fromentin). 
Avoir un chien. 
Créer "les programmes qui désiraient être créés" (parfois il y a une nécessité, parfois non). 

Et aujourd'hui, cette histoire d'école. 

Ce n'est pas comme si je décidais, pour quoi me battre ou pas. Le "combat" s'impose à moi : cette cause me tient à coeur, peut-être je vais perdre mais pas avant d'avoir tout, tout, tout donné ce que je pouvais. 

Et alors mon intelligence et ma pugnacité se mettent en oeuvre, j'active toutes les ficelles, je tire toutes les sonnettes, je demande des conseils, des prières, je décoche ma plume avisée et charmeuse, je décroche mon téléphone. Et pfiou. C'est galvanisant. 

Bon, je n'ai pas toujours gagné (on n'a pas eu notre 3ème enfant). Lorsque je joue, je suis prête à perdre ! Et pas avant d'avoir tout tenté. 

Et toi, ma chérie-chéri ! A quel moment tu te mets en mode "warrior" ? 

Comments

[Rédigé par : louchou]

Hihi, le mode warrior c'est plutôt quelque chose de facile chez moi. D'ailleurs mon meilleur ami m'a dit avec un gros clin d'oeil récemment, "C'est bien qu'il te résiste celui-là, ça te change" il pense de moi que j'abat des montagnes au petit-déjeuner et à la petite cuillère, c'est chou. Et ma bataille du moment (parce que je les choisi maintenant, j'ai plus 20 ans pour tout attaquer de front) elle m'énerve au sens où elle me passionne sur un sujet que je maitrise dans la technique mais pas encore dans les implications politiques. Et c'est génial de grandir dans la bataille. Génial de trouver cette bataille sur mon chemin qui va dans cette direction où je voulais évoluer. Et génial de le réaliser avec ta question ce matin. Maintenant que je vois ce sujet comme une bataille, il est plus facile pour moi d'accepter l'adversité, les alliances et les quelques cicatrices qui vont en découler. Plus facile d'envisager la patience avant de recevoir une hypothétique médaille. Tiens, la patience, tu voudrais pas écrire là-dessus?

[Rédigé par : Christie]

Salut dear Lou-Warrior-at-Breakfast ! Oh la patience, maybe one day !! je mûris. Moi aussi j'aimerais bien être une warrior plus souvent parce que je m'épanouis carrément dans la lutte, la stratégie... Et vraiment, là, c'est mon être qui décide !! Et ce coquin a décidé de choisir ses batailles apparemment.

[Rédigé par : Emilie]

Marrant que tu parles de la guerrière cette semaine, je pensais justement l'autre jour que la mienne ne sort pas souvent (une fois tous les cinq ou dix ans peut-être ?) et c'est bien dommage, car j'en aurais besoin au quotidien. Comment la mobiliser sur commande ? J'aimerais bien le savoir. Je note qu'en revanche, j'ai bien plus de facilité à "monter au front" pour d'autres personnes que moi, dans le cadre de mon travail.

[Rédigé par : Emilie]

J'aurais sans doute dû écrire monter au créneau !