Cette injonction, dans ce qu'elle a de vrai pour ma vie.
Des périodes de travail dense, suivies de grandes plages de calme dans mon calendrier. Où je ressens la nécessité de tout réinventer.
Bien sûr ce "tout" est exagéré ! Néanmoins, il appelle la question "comment je désire remplir ce vide ?" ou plutôt, "qu'est-ce que ce vide appelle, de quoi est-ce le moment ?"
Le pinceau auquel je me tiens quand l'échelle du temps occupé s'ôte de mes pieds, c'est ma capacité à questionner.
Je vis une telle période en ce moment - une période dont je me demande, "qu'est-ce qui appelle ? qu'est-ce qui est juste ?"
La réponse me vient par à coups - apprendre (à me servir de Scrivener, le logiciel pour écrire un livre !!) ; rencontrer (des personnes familières, et de non-so-familières !) ; nager (ayé ! j'y suis retournée hier ! à la trop super piscine de Clamart !) ; proposer du coaching, sous différentes formes (ouiiii ! vive cette looongue conversation où on s'accompagne, où on compagnonne, où on s'ouvre aux possibles !); écrire des lettres (quelle surprise... j'y arrive de nouveau) ; aller au café pour terminer l'écriture de mon livre (bon, celui là qui est en cours, ce sera sans Scrivener - je me laisse le temps d'apprendre et me garde le logiciel pour le prochain bouquin ; et mon café chouchou du moment, c'est le Select, dans le quartier de Montparnasse à Paris).
Ce n'est pas le grand chambardement mais à moi ça me fait du bien ces incréments. Ces "plus de" (sport, apprentissage, rencontres, travail hors de la maison, lettres écrites) et "moins de" (sieste, cup of Jo, snif !).
Et la bonne nouvelle, c'est que je reçois des aides, telles le NOUVEAU LIVRE DE JULIA CAMERON QUI EST TELLEMENT BIEN et qui m'aide à changer et m'incite à agir presque sans que je m'en aperçoive. Such a good writer !
Ma chéri-chérie- suis-je la seule à vivre ce temps très très plein - puis très très vide ? depuis, j'ai l'impression, ma plus tendre enfance ?
Bon, déjà, j'ai la réponse à ma question sur le dernier livre de Julia !
Ah oui le très très plein puis très très vide ça me connaît aussi. Et depuis 18 mois en particulier. J'ai vécu le très vide.
Après le trop trop plein.
Je construis un nouvel équilibre. J'oscille entre mon besoin de vide et mes rdv de soins et mes ateliers, qui constituent un presque trop plein. Ma jauge est abîmée je la restaure...
bisous tendres
Rédigé par : Emmanuelle | lundi 13 février 2023 à 15:13