maviesansmoi

ça ressemble à Noël

Tout à l'heure, on remontait du marché avec Chimène et je lui ai dit, Oh la la, je serais la plus heureuse des femmes si je pouvais passer quelques minutes écrire sur mon blog. 

Nous voilà remontées, et entre le rangement des courses et la préparation de la courge butternut pour le dej (on va la faire rôtir et la servir avec des gnocchis au beurre de sauge), et avant l'emballage du dernier cadeau bon le seul que je vais emballer car j'ai demandé à mes lutines de Noël de tout emballer pour moi (elles sont douées.. je suis terrible emballeuse) je passe ici 5 minutes. 

Pfiou. 

Tu sais Chimène, ma vocation d'écrire, je l'ai eue avant celle d'être maman, ou épouse ! Même si, quelle joie d'être ta maman et d'aimer ton papa... 

Je suis heureuse aujourd'hui, car mon coeur est gonflé d'amour et de tendresse. Ce qui n'est pas toujours le cas à Noël ! Qui me trouve souvent grumpy et fatiguée par toutes ces attentes auxquelles je sens devoir et ne pas pouvoir répondre (= la définition du stress. Noël me met en stress depuis que je suis devenue maman). Bon je suis aussi un peu barbouillée et schlassou, maladou. Mais l'amour intérieur qui irradie est plus fort que la barbouillade. 

Ma chérie-chéri, je dois filer (couper ma courge). Je t'embrasse avec ma tendresse et te souhaite une soirée pleine d'affection et de bonnes surprises pour toi et vers ceux que tu aimes. 

On se revoit en 2023, je file demain à Lyon puis en Provence avec l'autre côté de la famille, puis 3 jours dans le Var avec mon amoureux ! 

 

choses apprises, réapprises, approfondies en 2022

Bonjour ma chérie-chéri !

Chaque système a ses limites. En ce décembre, je fais mes bilans de fin d'année et je n'y trouve pas grand éclairage.

Peut-être que les choses ont besoin de décanter. Peut-être aussi pourrais-je trouver un meilleur équilibre entre action et réflexion (qui ces jours-ci devrait pencher en faveur de l'action), entre sonder le coeur des autres et le mien (et en profiter pour sonder davantage le coeur des autres). 

Néanmoins. Avant de trouver l'énergie pour changer mes comportements et manières de faire. Je me ressers une tasse de thé et je me demande, qu'ai-je appris cette année ? Qu'ai-je réappris ? 

Et dans cette question je perçois un potentiel - de joie, joie de comprendre, joie d'avoir appris. 

La première chose à laquelle je pense est super triviale - c'est à la bouffe. Bon déjà je te reparle de MA recette fétiche cette saison, la salade de Pascale Weeks au potimarron pois chiche grenade ET chorizo OPTIONNEL. C'est de la bombe BB cette recette. Ma recette fétiche de l'automne est cette recette de parmigiana, super bonne aussi. Je les ai faites pour la première fois cette année, et c'est une joie de préparer un plat yummi et qui plait à toute la famille. Car dans ma famille j'ai à présent, enfin, depuis 3 ans, une fille végétarienne, elle tient le coup alors que les 3 autres eux sont restés bien gourmands de viande. Comment imaginer des plats sans viande et délicieux ou des plats avec viande à part. Ça a été ma grande recherche de 2022 et je continue, et j'avoue que si souvent ça me fatigue (notamment quand on voyage, ou quand on est en famille élargie, bref quand je sors de mon cadre), à la maison, j'adore faire cette recherche et j'aime aussi la joie de ma fille à me voir chercher et trouver. 

La deuxième chose réapprise concerne mon appétence pour lire dans d'autres langues que la mienne. J'ai été super remotivée pour lire de nouveau en espagnol, par ce livre très chouette de Michel Zynk (qui en plus, lui, ne lit pas l'espagnol !). Non seulement ce livre m'a fait lire La conscience de Zéno, que j'ai adoré; mais m'a donné envie aussi de visiter une librairie hispanophone, ce que je n'ai pas fait tiens tiens projet ! mais en revanche j'ai demandé des conseils et ai lu un méga chouette pavé en espagnol, adoré. Aires difficiles, d'Almuneda Grande. Quelle joie de m'y remettre, de comprendre, d'aimer l'histoire et les personnages, de retrouver cette langue aimée ! 

La troisième chose apprise cette année, c'est la prise de conscience de la "concurrence" entre mes projets compagnons - les rêver, les concevoir, les proposer, les animer, m'en remettre ! et les livres que j'écris. Ce n'est pas du tout la même énergie d'animer une formation avec une boîte de formation où je n'ai pas besoin de la vendre, d'animer un Bootcamp qui dure deux jours, et de vivre un programme compagnon, qui m'occupe pendant 3 à 4 mois. Quelle joie, quelle force, quelle recherche, quel compagnonnage tout ce qui se vit avant (quand ça macère), avant (quand je vends), pendant (j'anime) et après (quand ça redescend). Je me sens tellement comblée par tant d'aspects, que j'en éprouve beaucoup moins le besoin d'écrire mes livres. En tout cas, je ne trouve plus la place, plus l'organisation, plus la tension nécessaire pour terminer l'écriture de ce livre, que j'ai commencé en juin 2020. Or je me vis toujours, aussi, comme une écrivaine ! Bref, à présent que la situation m'est apparue dans sa clarté (assez récemment, en octobre ou novembre !), je me fais la demande de trouver une articulation entre ces deux vies. 

Voilà les 3 choses que je vois, qui dépassent.

Une 4ème chose apprise étant le plaisir immense à partir en amoureux avec Nicolas dans notre maison de Bourgogne, quand on y va. 

Une 5ème étant la décision, la redécision de concevoir mon agenda pour moi cette année 2023 encore - malgré le temps que ça me coûte, oh la la que c'est long, j'en suis encore à avril. Tant que je peux, ça vaut le coup de me forger un outil à ma main. De me donner de la place, de l'espace pour penser dessiner questionner chougner collager. 

Et toi ma chérie-chéri ! Qu'as-tu appris, en 2022 ? 

Deux conseils culture pour terminer. Ce podcast Ex-ologie si tu ne l'as toujours pas écouté. Une merveille de vulnérabilité et de profondeur, un travail à la fois très intime et très très pro. bravo Adila Bennedjaï Zou !

Et le magnifique, très troublant et juste film Falcon Lake, de Charlotte Le Bon. Wahouuuuu ! 

it hurts to be present

Bonjour ma chérie-chéri, 

j'avais prévu de partir en goguette aujourd'hui - et le ciel et les prévisions météo m'indiquent qu'il va pleuvoir des seaux d'eau toute la journée. 

Ma goguette va plutôt être, travailler à la maison à des projets personnels, qui ne sont ni trier mes livres, ni écrire mon livre. Je vais plutôt préparer ce gâteau et des sandwiches au cresson et aussi peut-être réaliser un collage à partir d'une question qui hier m'a paru brillante mais aujourd'hui - j'ai oublié laquelle. 

J'avais prévu d'ignorer superbement toute personne qui me parlerait de la grisaille parisienne - et aujourd'hui j'ai envie de mer et de ciel bleu et immense,  j'ai envie de Maroc et d'Espagne et de pistes enneigées dévalées à toute berzingue. 

Et ici, il pleut. 

Tenir la grisaille à distance. 

Me couper les ongles, dessiner, avancer dans la réalisation de mon agenda 2023. Allé ma Christie ! 

Bonne journée, ma chérie-chéri ! 

J'ai commencé à écouter hier les premiers épisodes de cette série de 5, sur France Culture. Ex ologie, la vie amoureuse d'une femme célibataire depuis 17 ans. La productrice a mon âge et elle revisite sa jeunesse - qui par plusieurs aspects ressemble fort à la mienne ! C'est génial. Fort, questionnant, génial. 

 

Demain il fera beau et j'emmène des copines au musée ! 

le billard à 1000 bandes

J'ai eu peut-être 9 mois de retard avec Nicolas sur l'ouverture de nos blogs respectifs. Quand j'ai commencé, assez vite il m'a conseillé Le but de ton blog n'est pas de garder tes lecteurs captifs, mais de leur faire découvrir d'autres découvertes que toi tu fais. 

J'étais pour ma part tellement surprise d'avoir même des lecteurs, que je n'étais pas tellement pressée de les envoyer ailleurs. 

Et puis, je ne sais pas comment, peut-être parce que c'était la chose à faire, peut-être parce que je faisais des découvertes que j'aime partager, peut-être aussi grâce aux liens d'affiliation d'Amazon, ce qui n'est pas la chose que j'ai faite de mieux ET qui me permettait enfin de gagner un petit quelque chose à partir de tous les livres que j'ai recommandés dans mon existence, bref j'ai commencé à mettre des liens et de plus en plus de liens dans mes billets. 

Et aujourd'hui je suis super heureuse de le faire. Je n'imagine même pas comment ce serait si je gardais tous ces trésors pour moi. 

Sans doute certains trésors ne te parlent pas. Mais d'autres ! je sais qu'ils peuvent changer une vie.

Je le sais, car moi-même j'ai découvert.. Par Nicolas.. Le blog de Swiss-Miss... par qui j'ai découvert Esther Perel... et Jocelyn K Glei... et Cup of Jo !!!
Par Esther Perel j'ai découvert Jay Shatty... et par Jocelyn K Glei j'ai découvert des personnes hallucinantes dont Pryia Parker. Austin Kleon. Adam Grant. ROB fucking Walker, l'auteur de The art of noticing !! 
Et par Cup of Jo ben Cup of Jo est devenue une compagne quotidienne de ma vie de Christie. Par tellement de détails qui tissent la trame d'une vie !! Des TONNES de livres, une crème pour la peau très sèche, mon roule-sèche cheveux, ma crème d'anchois, je ne pourrais pas vivre aujourd'hui sans Cup of Jo. 

Je ne sais pas comment je ferais pour vivre sans ces stars dans ma vie. Ni sans Marie Forleo que m'a fait découvrir ma copine Gaëlle, et Julia Cameron que m'a fait découvrir Anna. 

Ma chérie-chéri, continuons à partager nos ressources ! à donner, donner toujours, sans nous préoccuper du résultat ! à faire passer, à nous réjouir de ce billard à 1000 bandes, qui amène dans des endroits insoupçonnés whoever needs to read this !

Je te souhaite une merveilleuse fin d'après-midi. Pleine de conscience de tes trésors, de tout ce que tu as à donner en abondance !

tenir les promesses que je me fais à moi-même

Oh la la. Si on me demandait là maintenant quel est mon number 1 happiness tip. Bon à part d'avoir une maison chauffée où y'a mes amours dedans... Je dirais, que c'est Tenir les promesses que je me fais à moi-même. 

Il y a quelque chose de profondément satisfaisant à ne pas me laisser tomber - en tout cas, pas sur toute la ligne. 

Hier, pendant que j'écrivais le texte sur le Grand Canal, j'ai pensé, Tiens à défaut de pouvoir aller au Grand Canal, je vais aller regarder au bout de la rue, ce que raconte la mare aux canards et aux cygnes et aux poules d'eau, du parc voisin. 

Et ce matin, je suis partie 5 minutes avant l'heure, je me suis offert ce détour sur le chemin du métro. Bon la mare était gelée presque, et c'était la mare aux pigeons, ils faisaient des glissades sur la glace. Rien de terrible. 

Et je me suis sentie toute joyeuse.

Comme un enfant à qui son adulte a dit, Si on peut , on ira, et on a été. 

Et toi ma chéri-chérie, c'est quoi ton #1 happiness tip du moment où tu lis ces lignes ? 

le Grand Canal

Brrrr ça pince.

L'eau gèle dans les seaux.

J'ai envie d'aller voir le Grand Canal à Versailles, vérifier si l'eau n'est pas toute dure au point qu'on pourrait imaginer y patiner. 

Le tour du Grand Canal. Mon enfance. Mon adolescence. De là où on habitait, où habitent toujours mes parents, on pouvait y aller à vélo. Ça faisait 5 kilomètres, c'était pas énorme comme distance mais le chemin y'avait une côte bien costaude, puis une ligne droite bien longue. Mais on y allait, certains samedis après-midi. Je râlais, et j'aimais bien quand même ces balades du week-end. 

Versailles. Comme la soupe, j'avais dit que je faisais une croix dessus. Et puis souvent, l'hiver, j'ai envie d'une soupe. Et parfois comme aujourd'hui - il gèle, voilà, l'imagine le Grand Canal gelé - je me languis de Versailles. C'est bizarre comme la nostalgie nous tombe dessus, bam. 

Versailles. Le soleil d'hiver. La pierre grise autour du Canal. Tout bien droit. Les pavés de la rue Royale, bien droite elle aussi. Le Quartier Saint Louis, où habitait ma grand-mère, l'autre, et où j'avais mon lycée. 

Je ne m'y suis jamais sentie chez moi. Cette ville me disait, Va t'en. Alors que Brest, alors que Toulon, alors que le Havre, alors que Malakoff, alors que Valparaiso, alors que Paris, alors que Venise. Toutes me disent, Reviens. Alors, j'écoute, et je reviens. Voire, j'y reste. 

Mais aujourd'hui c'est Versailles qui me murmure, Reviens. 

Bon, je vais voir ce que je peux faire - avant la fonte du gel. 

les 4 messes de l'Avent

Coucou ma chérie-chéri ! 

Bon. Si y'a bien un truc qui me fait râler, c'est de préparer Noël (enfin surtout la partie IL FAUT, les cadeaux, toussa. J'adore faire des cadeaux hein ! Et pas quand je DOIS). Et si y'a bien un truc que j'adore, c'est allumer, l'une après l'autre, les 4 bougies de l'Avent. Cette année j'en ai trouvé des assez grandes rouges chez Monop. 16 euros l'ensemble. Moi contente. 

Le truc, c'est que je ne me sens pas tellement autorisée à allumer mes bougies TANT que je n'ai pas été à la messe correspondante. Va savoir Charles. (C'est comme pour les cloches de Pâques, à présent que les filles et même moi parfois on ne va pas systématiquement à la messe pour Pâques. Ben je ne suis plus très motivée pour cacher les oeufs. Bon aussi à Pâques prochain elles auront 21 et 18 ans. Mais ce n'est pas leur âge qui m'empêche, plutôt le lien "récompense" et pratique religieuse, en train de s'éroder). Et donc ce lien, entre pratique religieuse et récompense, pour moi, j'essaie de le vivre, sinon ça ne marche pas, je sens que je ne mérite pas. 

Bref cette année, je n'ai pas de calendrier de l'Avent pour moi mais j'ai mes bougies rouges. Et je me suis promis, pour les savourer, d'aller à la messe les 4 dimanches (ou samedis) avant Noël. 

Hé ben j'ai bien fait car c'est toute une aventure. 

Fatigue, nuit, week-ends en Bourgogne, invitations à déjeuner, ou à dîner, engagements au Secours Cath(olique), toutes ces "contraintes" (et aussi mon envie d'explorer) m'ont conduite jusqu'à présent à 

une messe de campagne le samedi soir, conduite dans une nuit noire à couper à la scie à pain, avec toute l'assemblée qui fait quand même pas mal la gueule... 
une messe des familles à potron minet (9h30), avec l'église pleine !! 
une messe du dimanche soir à Paris, paroisse Saint Roch, avec un curé en robe en dentelle et des paroissiens qui communient à genoux, l'ostie dans la bouche... 

Me reste une messe, je pense que dimanche j'irai à celle en face de la maison, à 11 heures. Ce sera moins l'aventure mais je me sentirai "chez moi". 

Et c'est chouette d'avoir exploré d'autres messes car bon ben j'ai vu du pays (l'Eglise Saint Roch ! elle est si belle !!) ; et je me souviens encore mieux de ce que j'y trouve, dans ma paroisse. Un curé ouvert et nourrissant. Une communauté accueillante. Pas de colère ou de tristesse liés à l'ambiance rance. La fierté d'être catholique. Et mes copains et copines bien sûr ! 

Et de temps en temps c'est bien de quitter cette chaleur, pour voir ce qui se passe ailleurs et comprendre ma chance, d'avoir trouvé une paroisse ; comprendre aussi le rejet du catholicisme par une grande partie de la population. Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir si longtemps catho, sans le soutien de cette paroisse que je connais depuis toujours (c'était celle de ma grand-mère paternelle) mais ne fréquente comme la mienne que 2014. 

Chercher son port d'attache. 

Je me sens chanceuse de l'avoir trouvé, pour la foi. 

Et toi ma chérie-chéri, comment tu te rattaches ?

i take no more shit

Auparavant, je me lançais une ou deux fois par an, dans la liste de 50 choses qui me mettent en colère. Pendant que la liste s'élaborait, je devenais imbuvable, infréquentable, y'avait tellement de colères qui remontaient que j'étais une boule de frustration. Mais ce qui était bien c'est que je réajustais 2-3 trucs dans ma vie. Je précise que ces colères étaient, sont, en vrac, des colères contre le monde, moi-même, les membres de ma famille... 

Puis le covid est venu et plein d'habitudes dans ma vie ont sauté, dont celle-là. Et le covid ce qu'il m'a apporté à moi, c'est plus une sauvagerie que de la colère. 

Cet automne, j'ai retenté de faire ma liste de colères, mais je me suis arrêtée à 10, après je n'avais plus d'idées - ou je n'avais plus le stamina, le ressort pour continuer la liste. Première fois que ça m'arrive en 12 ans ! 

Depuis quelques semaines cependant, et malgré cette tentative de liste avortée (je vais ressayer, quand même !), je me rends compte que je suis un peu moins "gentille" avec les gens qui me font des remarques. Je ne me tais pas face à leurs remarques désobligeantes ou diminuantes. 

Mais peut-être ne l'ai-je jamais fait, au fond... 

Allé, je recommence une nouvelle liste, pour voir !

Bonne soirée ma chérie-chéri !

se faire et se défaire

Things I look forward to. 

Cette semaine, y'en avait deux - le dîner d'anniversaire d'un très bon copain ce soir, et partir en Bourgogne ce week-end. 

Et puis chez le copain, y'a le Covid en invité surprise, et en Bourgogne, il va faire - 3.

Bref les deux plans tombent à l'eau, oui le second on l'y a un peu jeté nous-mêmes en trouvant crétin de passer le week-end à chauffer une maison glacée alors que chez nous à Malakoff la maison est déjà chaude et les filles sont là et... Bref. 

Les plans se font et se défont, disait la grand-mère de Nicolas, avant que sa mémoire des faits récents et des visages elle aussi tombe à l'eau, elle aussi se délite. 

Cette phrase m'aide à accepter ce qui n'a plus cours. 

Et je me demande, Par quoi de désirable et d'heureux et. de juste, allons nous remplacer ce qui était prévu ? 

Je pense au cinéma, Sous les figuiers ou Bonne étoile. 
Je pense à Papiers cadeaux, au Tank, le marché de Noël de ceux qui aiment les beaux papiers imprimés. 
Je pense à aller porter d'anciens habits aimés et quelques livres chez Emmaüs Liberté. 
Je pense à faire ce gâteau poires chocolat délibon (recette de la cheffe Chloé, taratata, la voilà

• 150 g de farine
• 125 g de beurre
• 150 g de sucre
• 4 œufs
• 100 g de pépites de chocolat (vous pouvez même aller jusqu’à 150g)
• 100 g de poudre d’amandes ou noisettes
•  1 paquet de levure chimique
• 1 grosse boîte de poires au sirop (ou 5 poires fraîches)
• 1 pincée de cannelle en poudre (avec un peu d’anis vert, ca marche très bien aussi)

Tout mélanger et faire cuire 10 minutes à 160°C, puis 40 minutes à 180°C)

Et toi ma chérie-chéri, tu vas faire quoi ce week-end ?

(Je sais je sais, on n'est que mercredi.... et j'ai besoin de me projeter. Même si c'est moi qui ai pris la décision de sécher la Bourgogne, ça me faisait super plaisir !)

le temps volé, à quoi

Je t'écris depuis la cuisine, assise sur la chaise jaune, adossée au frigo, en ce moment je suis très "j'écris tandis que ça mijote", là c'est une quiche aux poireaux qui prend forme dans le four, le temps volé de l'écriture, j'allais me mettre à préparer le bouillon avec le vert des poireaux et la queue du brocolis quand j'ai pensé, Halte là, d'abord, je vais écrire sur mon blog. 

Cela demande de la discipline de ne pas mettre mes actes de création en dernier, même si la cuisine est une création, c'est une création obligée pour nourrir ma famille alors qu'écrire ici je le fais pour moi, enfin pour toi et pour moi. De la discipline et de l'enthousiasme mais ce soir je ne savais pas ce sur quoi j'allais écrire. 

Tout à l'heure au moment du déjeuner j'ai pris deux heures pour aller voir une expo, là encore j'ai dû me dire Allé zou nourris-toi ! d'autre chose que d'aliments charnels nourris toi d'images et d'expériences et la rencontre avec ce peintre au Petit Palais (Walter Sickert) m'a donné à penser, m'a donné des envies et du courage pour faire mon travail d'humaine. 

Parce que, c'est du boulot Noël pour une mère de famille... Et une fille, et une soeur... 

Comment vous vous répartissez le travail vous pour préparer Noël ? 

 

Ma chérie-chéri, ça sent bon dans ma cuisine ! Je t'envoie des baisers odorants de quiche et de petits gâteaux de Noël, en forme d'étoiles. 

Photos by Chimène Vanbremeersch