Hier j'ai eu la chance de faire quelque chose de précieux - pour moi et je le crois, pour elle : un bilan de clôture d'une année de coaching avec l'une de mes clientes.
Toutes les deux, nous avons passé un moment à nous rappeler, le bon et le moins bon, le fécond et le moins fécond, ce qui a marché, les fruits, les stérilités, de cet accompagnement. Nous avons pu nous dire un mutuel "je t'ai vu, je te te vois, peut-être encore te verrai-je par la suite." Et tracer ce mot fin, pour le moment, sous cette forme, ouvre un appel d'air - à elle peut-être, à moi, sûrement. La satisfaction du travail terminé. La place pour d'autres possibles.
Je me rends compte d'ailleurs que je tarde à clôturer complètement le programme-compagnon Y'a dl'a joie. Pour chacun des programmes-compagnons je mets "10 ans" - plusieurs semaines disons - à tracer le point final, à envoyer les derniers documents. Là je finasse sur la bibliographie. Pas facile de couper symboliquement le lien invisible qui m'unit à un grupetto. Pas facile de me rendre "complètement disponible" à la suite.
Et pourtant. Et pourtant.
Comme avec ma cliente de coaching, le vide, né de cette coupure nette va permettre à autre chose d'éclore.
Allé, courage moussaillon !
Et bonne journée à toi, ma chérie-chéri !
Bonjour Christie, c'est rigolo, tes deux billets d'hier et d'aujourd'hui se font écho je trouve. La place qu'un choix ou un fin laissent pour d'autres choses. Ton billet d'hier a résonné chez moi : mes parents ont une maison dans l'oisans, c'est sans doute l'endroit où je me sens le plus "chez moi" au monde (n'ayons pas peur des grands mots!) et cet automne je ne peux pas y aller, il y a des travaux. Du coup à la toussaint, j'ai loué un petit gite quelques jours avec ma fille, vers le Devoluy, et c'était super, je n'aurais pas découvert sinon. Et pareil, j'avais un cours de yoga que j'aimais bien avec quelques réserves quand même, et la prof ne fait plus que des cours en visio. j'ai fini par me résoudre à en chercher un autre (après m'être désolée en mon for intérieur que ça soit fini), et en fait, le nouveau cours, j'adore, même beaucoup plus que le précédent, c'est fort techniquement, et en même temps on rigole et c'est tout joyeux (alors que la prof d'avant engueulait régulièrement les élèves). Pardon je suis un peu longue! mais tout ça pour dire que oui, des fois on devrait avoir plus confiance dans le fait que la fin d'une chose peut apporter d'autres bonnes choses...
Et je crois que c'est notamment en pensant à ce que tu écris sur ce blog que je me suis dit ça cet automne, alors merci:)
Rédigé par : Camille | mardi 29 novembre 2022 à 11:42
Coucou Camille ! oh la la tu me donnes envie d'essayer un nouveau cours de yoga !! et moi aussi j'ai bien aimé les périodes où je n'avais pas de maison, ça m'a fait découvrir des nouvelles modalités, des coins, très rafraichissants. Et tu sais la pensée.. je la vois comme une grosse pelote qui se déroule... tu vas voir aujourd'hui..
Rédigé par : Christie | mercredi 30 novembre 2022 à 09:58