maviesansmoi

j'ai 20 minutes devant moi

Comment je les emploie ?

La tentation est grande d'avancer dans mes projets de boulot, cet après-midi jusqu'à 17 heures je suis en réunion et je devrai terminer ensuite, et même commencer d'écrire ma newsletter. 

Et je me souviens du pacte que j'ai passé avec ici, avec ce lieu, avec ce blog, de venir y écrire chaque jour lorsque je ne suis pas en train d'animer une formation ou de prendre des vacances. Ce pacte je l'ai déjà fait sauter deux jours cette semaine. Et dans mon expérience, les pactes, faut pas les faire sauter trop souvent sinon ils s'effondrent. 

Arriver trop souvent en retard à un rendez-vous avec mon amie. 
Louper la séance hebdomadaire à la piscine. 
Regarder le téléphone à table. 

Ce genre de trucs. 

Ma chérie-chéri, ce matin ce qui me met en joie c'est la lumière de l'automne, si belle, si chaude dans l'air frais et vivifiant. Ce matin j'ai parlé au téléphone avec 4 clientes, et tout en écoutant, reflètant, réagissant, j'avais les mains dans la verveine, le romarin,  la menthe. Tisanes, vitalité, lumière. 

Et toi ? qu'est-ce qui te met en joie ce matin ? 

A lundi ! 

hou la la, la la, la la

Hou la la,

J'ai séché deux jours d'écrire ici,

Mardi c'était ma conférence sur le sujet Find and forge your own path.

Finalement après la grognade initiale, la difficulté pour moi à entrer dans le sujet, j'en ai bien profité, de la préparation à l'animation !

J'adoooooore chercher, porter, méditer, ,parler de "mes sujets", j'étais tellement enthousiaste qu'Hush est entré dans le bureau en remuant la queue (la conférence était via Teams...) et il est resté avec moi tout du long, glanant une gratouille de ci delà.

Bon maintenant je "dois" rédiger une bibliographie EN ANGLAIS. Moi qui fais ma maline à propos de l'anglais, c'est facile à parler à comprendre bla bla, houu je souffre quand c'est je dois l'écrire. Le parler ça va. Alors avis à celles qui voudraient s'améliorer dans cette langue, je parlais mardi soir à des étudiants anglophones, tous ne parlaient pas français et certains étaient très très désireux d'apprendre notre langue et ne savaient pas comment s'y prendre... Alors j'ai pensé, pourquoi pas des échanges de conversation (ça existe déjà partout en France of course), pendant une demi heure on parle français et pendant une demi heure on parle anglais, et pourquoi pas autour d'intérêts partagés, la cuisine, les balades dans la nature ou les huiles essentielles ou la littérature, enfin bref. 

Fidèle à mon habitude, j'ai laissé le plus gros de ma vie en plan pour préparer et me préparer à cette conférence.

Et cette semaine est pleine d'échéances.

Hier nous célébrions les 80 ans de ma tante.

Samedi l'inauguration de notre lieu d'accueil des familles à Malakoff. 

Et jeudi commence Y'a d'la joie, le nouveau programme compagnon pour regarder et augmenter et partager davantage la joie dans notre vie ! Si tu veux te joindre à nous, y'a encore de la place pour toi ! Si tu as envie de t'y inscrire, écris moi à [email protected]

Bref je me sens très mobilisée, très sur le pont, j'ai des petits papiers jaunes avec des idées des choses à faire des bouts de discours qui volètent partout sur ma table : dans mon élément quoi ! 

Et toi ma chérie-chéri, what are you up to these days ? 

mon bilan d'équinoxe

Bonjour ma chérie-Chéri ! 

Ici, il pleut des cordes. Grandes rafales de pluie sur les fenêtres, sur le toit. C'est bon pour les bambous, et pour remplir les cuves en zinc posées l'une dans le jardin de devant, l'autre sur le balconou. Moins bon pour les vélux âgés de 15 ans, il pleut dans ma maison. 

Jeudi ou vendredi, j'ai fait mon bilan d'équinoxe. Celui que je fais à présent tous les 3 mois, pour célébrer le changement de saison, pour réfléchir sur la saison écoulée et me demander de quoi sera faite la suivante. 

Quel est le désir de mon coeur ? 

En vrai - ce bilan - il n'existe pas tant que je ne l'ai pas extériorisé, partagé, complété, fait raisonner avec mon amie Catherine. 

Choses qui ont changé au cours des trois derniers mois
Choses qui m'ont surprise agréablement
Choses qui m'ont surprise désagréablement 
Choses dont j'aimerais qu'elles évoluent
Choses que j'aimerais conserver comme elles sont
Ce que je suis prête à lâcher
Ce que je demande
Choses que je fais qui m'allument
Choses que je fais qui m'éteignent
Choses apprises et comprises cette saison 
Choses que j'aimerais apprendre la prochaine saison 
Mes cures du trimestre écoulé
Mes cures du prochain trimestre
Mes coups d'éclat du trimestre écoulé
Mes coups d'éclat du prochain trimestre

Et voilà ! 

Quand je l'ai écrit, je relis le bilan du solstice d'été, c'est marrant de voir ce qui a changé, ce qui est le même, avec la preuve écrite. 

Même si je ne vois pas grand chose avant d'en avoir parlé avec Catherine, j'adore ces questions et je vais les reprendre dans mon agenda de l'année prochaine. Oui, je prépare déjà mon agenda de 2023, je me demande tranquilou, ce que je vais faire évoluer et ce que je vais garder ! 

Je vais garder sûr les citations et mantras en bas de chaque page (avec un mix de nouvelles et d'anciennes). Ces bilans trimestriels, dans leur forme actuelle sauf si une nouvelle question me vient d'ici là. Pleiiiin de place pour écrire et collager, quitte à ajouter un cahier supplémentaire aux 368 pages déjà fournies.

Pour le reste, on verra, on est encore en septembre, il me reste 3 mois pour venir à bout du bestiau. 

En attendant... je vais terminer ma prez... celle que je dois donner demain ! Et que j'ai bien avancée l'autre jour mais pas terminée du tout ! 

Et toi ma chérie-chéri, quelle question tu insèrerais "les yeux fermés - ou grand ouverts" dans un bilan, qu'il soit trimestriel, mensuel ou hebdomadaire ? 

récré procrastinatoire

 

Aaaaah ! j'ai une présentation à faire (pour mardi mais bon) pour des étudiants d'école de commerce, et je ne sais pas pourquoi, j'ai le trac. Peut-être parce que le sujet (la vocation) n'est pas mon sujet du moment - les sujets qui occupent ma pensées, mes journées, ce septembre, là où je dirige mes efforts, ce sont l'abondance, et la joie !!! Et les réparations de notre maison ! Et comment me sentir encore mieux dans mon travail, que j'adore mais y'a des facteurs que je voudrais changer. 

Et j'ai pris un engagement il y a je ne sais combien de mois, à donner cette conférence et maintenant, ben, j'ai plus trop le choix, je dois produire. 

J'ai peur de ne pas être à la hauteur. 

J'ai peur de louper quelque chose. (La situation a tellement changé : depuis que j'ai écrit Trouver son ikigai à l'automne 2017 ; et depuis que j'ai dit OUI à cette conférence genre en avril 2021 !)

J'ai peur de ne plus savoir quoi dire de pertinent sur le sujet. 

En plus c'est en anglais !! 

Moi qui adore l'anglais, qui réclame (à l'univers) à corps et à cri de travailler en anglais. 

Bref. Faut que je plonge, je n'ai pas d'autre solution. 

La bonne nouvelle c'est qu'il y a deux ans j'ai déjà fait une présentation pour cette école, et le support Power Point est TOP. Très beau, très pro. Je me demande qui a construit ce support magnifique, moi sans doute mais je n'en ai aucun souvenir et je me sens très admirative et reconnaissante de pouvoir me glisser dedans, même si le sujet et la langue sont différents. Je ne pars pas de rien. 

L'autre bonne nouvelle, c'est qu'il y a 18 mois, quand j'ai dit OK je veux bien faire cette nouvelle conférence, sur la vocation, j'ai donné un plan détaillé et des exercices !  Qui sont ma foi tout à fait honnêtes (même si je ne suis pas sûre de garder ni ce plan, ni ces exercices). 

Alors même si le monde et moi on a changé depuis, hu hu, je pars de quelque chose et ça, c'est précieux. 

Allé ma Christie, c'est la fin de la récré procrastinatoire. Où j'ai dépoté du coup, tellement j'avais pas envie d'entrer dans cette présentation ! J'vous jure... 

Et toi ma chérie-chéri, ça se passe comment dans ta tête et dans ta vie, quand tu procrastines ? 

Ah oui, mon sujet du moment, c'est aussi ça ! 

hybrider

Depuis la sortie des confinements je discute avec tout le monde autour de moi qui sort pour travailler. Mes enfants mon Nico mes copines mes clients. Tous me disent apprécier, avoir besoin plus que jamais cette flexibilité et de la coupure dans la semaine "télé travail" - "retour au boulot". 

Joie de s'organiser à sa guise, de s'économiser la fatigue et le temps des transports. 
Joie de retrouver les collègues, le monde, de se pomponner pour se présenter au monde. 

La plupart d'entre nous on se rend compte, moi, eux, que le 100 % l'un ou le 100 % l'autre, ça ne nous convient pas. 

Y'a des boîtes qui l'ont compris et d'autres qui veulent faire revenir leurs salariés 100 % du temps. 

Et y'a moi qui cherche et vais trouver, une manière de sortir davantage pour travailler. Etre stimulée nourrie interagir avec le monde extérieur quand je travaille. 

Et toi ma chérie-chéri, tu as trouvé ton mix idéal de dedans-dehors ? Tu arrives à le vivre ? 

le retour

Le retour à la maison après deux jours de formation en présentiel. 
Le retour au calme de Malakoff. 
Le retour à ma table bleue. 
Le retour aux oiseaux, aux plantes. 
Le retour à mes odeurs d'huiles essentielles, ciste et immortelle et rose musquée sur mon visage. 
Le retour au temps pour penser, pour écrire, pour concevoir, pour chiropracter. 

J'ai dressé en rentrant de vacances, il y a un mois, la liste des choses qui ne me conviennent plus dans ma vie professionnelle. 

Je vais prendre le temps de relire cette liste, de regarder ce que je désire changer aujourd'hui, et laisser les solutions émerger. Puis passer à l'action. 

I am going to figure it out, but I don't have to figure it out right now 

"Between stimulus
                and response
   there is a space.
In that space
    is our power
    to choose our response.
                    In our response
        lies our growth
    and our freedom."
Viktor Frankl 

Bonne journée ma chérie-chéri !

Marie qui défait les noeuds

Ma chérie-chéri,

je te raconte que j'ai encore vu la Vierge. 

L'autre soir (dimanche), je me préparais à ma journée de formation en présence, et je voulais absolument, avec ma jolie robe en jean, porter un médaillon en onyx qui fait un reflet que j'aime sur la gorge. 

Je le retrouve dans mon étagère à bijoux... sa chaine en argent, emmêlée avec la chaine en argent de mon médaillon coeur. 

Me demande pas comment ils on réussi à s’embrouiller tous seuls. 

Le noeud est sérieux, j'avais envie d'aller me coucher mais aussi vraiment de porter ce médaillon. Bref je m'attaque à la pelote, bien installée sous l'éclairage fragile de ma lampe de chevet. Les chaines sont fines, mes doigts sont gourds, les minutes passent et la pelote ne bouge pas. Je commence à devenir fébrile, ai la tentation de laisser tomber mais le noeud, qui s'est fait tout seul, je sais qu'il ne va pas se défaire tout seul. 

C'est alors que je pense à cette phrase, Marie qui défait les noeuds. 

Sans trop y croire, et parce que je n'ai pas d'autre idée et que j'ai envie d'aller me coucher et de régler ce bins, je prie, Marie qui défait les noeuds, aide moi à défaire cette pelote de fils d'argent. 

Je lève les yeux et avise dans une boite sur ma table de nuit, celle où je range aussi mes marque pages, un pique à chignon en plastique imitation écaille. Il tient moyen les chignons, un crayon à papier fait mieux l'affaire mais j'ai l'idée de l'attraper et de la glisser, à la place de mes doigts fébriles et gourds, dans l'un des noeuds de la pelote de chaines. 

En une minute, les deux chaines étaient séparées. 

Ce matin, j'ai rangé mon bureau (enfin j'ai vidé un panier d'affaires de cet été qui se trouvait dans mon bureau). Au fond du panier, j'ai retrouvé la quinzaine de cartes souvenir que j'avais acheté à Lourdes, en pensant à toutes les personnes qui m'ont confié leurs intentions de prières et pour qui j'ai prié de mon mieux. Mieux qui n'est pas terrible mais j'étais portée par la force du sanctuaire, c'est quelque chose ce Lourdes ! Sur ces cartes fort kitsch, il y a une représentation de la vierge et une médaille miraculeuse enchâssée. 

Si tu m'as demandé des prières et que tu veux recevoir ta carte souvenir, tu m'envoies ton adresse postale par mail ? 

Et sinon, avec ou sans carte, en y croyant ou pas, n'hésite pas à faire appel à Marie qui défait les noeuds. 

Bonne journée, ma chérie-chéri ! 

retrouver mes maestros

Je n'étais ni contente, ni pas contente de les quitter pour l'été, l'un en juin, l'autre en juillet. Et c'était booon hier de retrouver André et le groupe de supervision de coaching, et Mihn et notre cours de yoga. Manque à l'appel, mon curé-adoré-parti-éclairer-une-autre-paroisse mais il m'a aussi hier écrit un petit mot pour me donner de ses nouvelles. 

Parfois, je m'énerve moi-même, d'être aussi "patricarcale". D'avoir besoin d'hommes pour guider ma vie, pour m'aider à vivre ma vie. L'avis d'hommes, l'aplomb d'hommes, le tutorat d'hommes.

Je me rêve amazone ? 

Et depuis que j'ai revu mes deux maestros, et je pense au troisième, mon Padre au loin (enfin, aux confins du département), depuis que j'ai revu mes deux maestros ça circule mieux dans mon dos, et ça circule mieux dans mon être. J'ai ouvert les fenêtres de mon être, à ces 3 hommes-là et leur parole et leurs propositions font voler les papiers entassés là depuis trop longtemps, dépoussièrent la surface de mes meubles.

Elan, confiance.  

Non, on ne peut pas tout, toute seule. 

Merci mes maestros. 

la dernière réunion de parents

Hier soir, Nicolas et moi avons assisté à notre dernière réunion de rentrée.

Alma est entrée en Terminale. Voilà, ça se précise.

Nous étions toute une flopée de parents à "assurer" la rentrée de notre petit dernier, de notre dernière - dans ce lycée qui fait aussi collège école primaire école maternelle et prépas ensuite - mais Alma qui est entrée en 6ème à prévu de changer de crèmerie après son bac ; même si cette crèmerie là qu'est-ce qu'elle l'aime, et qu'est-ce qu'on l'a applaudie hier, tous, l'équipe éducative qui fait des merveilles avec elle depuis 6 ans.

On sait rarement quand c'est la dernière fois. La dernière fois que je te borde dans ton lit, la dernière fois qu'on part en vacances tous les quatre, la dernière fois que je te lis une histoire, la dernière fois que j'invite tes petits amis à ta fête d'anniversaire avec ballons et sachets composé de géniales surprises de chez Madeleine Deny pour les invités.

Mais hier on le savait que c'était la der des der de rentrée à l'ENC, et tous les deux, mon amoureux et moi, mon coparent et moi, mon colit et moi, mon cojardin et moi, on était heureux d'être là, on buvait du petit lait à écouter le prof de philo, à admirer la nouvelle directrice si impliquée et si précise et si bonne pédagogue et aimant si justement nos enfants. "Faut pas nous voir en juin, nous a-t-elle prévenu, quand les enfants partent, on pleure tout le long du mois."

Nous sommes revenus à la maison, comme chaque année, enthousiastes de cette école. Confiants en notre fille. Et nostalgiques tout de même - tous les profs nous ont dit, La Terminale, ça passe très très vite ! - de cette période de notre vie sur le point de s'achever. 

comment on choisit son arbre

C'est plutôt le figuier qui m'a choisie, en se mettant sur mon chemin de manière répétée et marquante. 

Dans le jardin de mon grand-père, de nos grands-parents à Belle-île, il y avait un immense figuier sous lequel on déjeunait l'été et dans lequel. on grimpait, nous, tous les cousins. On adorait cet arbre ; les guetteurs à la chasse à l'homme montaient sur les branches hautes et pouvaient voir tout le jardin ; les figues vertes nous servaient de projectiles quand on jouait à la guerre. Ouais, j'avais des cousins garçons. 

A l'été 2018 en Grèce, il y avait dans la maison qu'on a louée à Levkada, un figuier aux figues mûres, chaudes, noires, parfaites, abondantes, qu'est-ce que je m'en suis régalée. 

En 2015, j'ai trouvé au Bricorama près de la maison, un petit figuier en pot à 9 euros. Je l'ai acheté, pensant qu'il me durerait une saison. Il grandit toujours sur mon balcon et c'est lui qui me donne une poignée de petites figues délicieuses, quand j'ai de la chance, fin août, début septembre. 

A l'automne 2021, pour mon 47ème anniversaire, deux amis m'ont fait croire qu'ils m'avaient acheté... un mouton. En fait, c'était un figuier ! qu'on a appelé Monmouton et planté au fond du jardin de Bourgogne. Cet été il a failli mourir à cause des grosses chaleurs, mais je lui ai apporté fidèlement un saut d'eau de la citerne chaque jour où nous étions là, et deux de ses branches font des feuilles ! 

Et aujourd'hui, de retour de vacances, je vois quoi dans les caniveaux et dans les anfractusités de murs ? des rejets de figuiers (qui viennent de grands figuiers que je connais bien dans les jardins voisins).

Quel miracle cet arbre !