Toutes les fautes d'amour à l'encontre d'autrui.
Ma difficulté à changer,
Ma difficulté à dire,
Ma difficulté à taire.
L'argent que je détourne.
Le temps que je détourne.
(De l'économie familiale, hein !)
Les mots qui sortent de ma bouche, serpents et crapauds.
Les mots qui restent tapis dans ma bouche, vipères et grenouille vénéneuse.
Mon corps vieillissant, épaississant.
Ma difficulté à faire, à affronter ces choses que les adultes normalement constitués affrontent.
Comment me pardonner ?
Comment continuer à m'aimer moi-même ?
Certains jours, je ne le puis.
Déflagration de ma faute qui fait exploser mon coeur en milliers de bouts de chair.
Heureusement, cet amour, ce pardon, que je puis me donner à moi-même, je vais le chercher. Et je le trouve dans les yeux dans les mots dans les bras dans le pelage tout doux
Je tiens ta main. Je caresse ta poitrine. J'écoute tes paroles. Je sonde tes yeux. Je suis avide du sens que tu me donnes. Je suis avide de ton regard.
Oh Catherine, oh Catherine. Oh Julie. Oh Nicolas. Oh Alma. Oh Chimène. Oh André. Oh Emmanuel. Oh Padre. Oh Chine. Oh Hush. Mes boussoles. Mes ancres. Mes amis, au delà de nos liens de parentèle, de travail, de deux repas par jour. Mes amis. Mes amis.
Je ne nomme pas ici mes clientes chéries par promesse de confidentialité, mais elles ont leur place dans la liste....
Et toi aussi ma chérie-chéri, ton regard, ta fidélité, tes petits mots, m'aident à me pardonner quand j'ai la brûlure, la déchirure, le poignard, de tout faire de travers, encore et encore et depuis tant d'années.
"Rien n'est à pardonner car il n'y a pas de faute" c'est ce que dit en substance "Un Cours en Miracles"...
J'aime cette petite phrase car elle renvoie à ma part de responsabilité, permettant à voir que tout part de moi, d'un point de vue unique à partir de mon propre filtre. Si les êtres aimés me manquent c'est que je me manque à moi-même. La peur d'être blessée renvoie à mes propres blessures. L'autre n'est que le miroir de mes multiples facettes. Certes, certains jours il est difficile de se regarder dans sa toute puissance car on nous enseigné que nous sommes petits au regard du l'Univers.
Au fil de tes écrits, je sens tes allers et tes retours internes, comme les vagues dans la mer. Ecoute Christie, écoute...
Tendresse.
Rédigé par : Marie-Valérie | mardi 28 juin 2022 à 18:59
Merci encore et toujours pour ta vulnérabilité, Christie.
Ce beau texte fait écho en moi.
Rédigé par : Anne-Liesse | mercredi 06 juillet 2022 à 08:59