Ce qui est (un tout petit peu) dur après avoir pris cette décision, de ne pas poursuivre mon programme-compagnon (oui, un vrai creative u turn) : c'est de voir les boîtes d'infusion "rigolotes" que j'avais achetées, les carnets-Dieu qui n'ont pas été offerts, les rouleaux de scotch en plus, les blocs de feuilles colorées - bon toutes ces affaires me plaisent et plaisent aussi à mes filles qui vont être fort heureuses d'en récupérer une partie et de goûter aux infusions cassis ou gingembre.
Je me sens comme une maman qui revient de la maternité sans son bébé.
C'était un tout petit peu dur aussi la perspective du week-end sans rien de prévu, forcément puisque j'avais prévu d'être au Bootcamp. Que faire avec ce temps dans me mains ?
C'est dur aussi car j'aime énormément cette thématique, celle de l'amitié avec soi, le compagnonnage avec soi. Et je sais et sens qu'il y a beaucoup à faire, et notamment ensemble, dans un mouvement d'intelligence et de tendresse collective. Je l'aime pour elle-même, et je l'aime aussi car je la porte depuis plusieurs mois et je l'ai sondée creusée rêvée je me suis laissée portée par elle...
C'est cette tendresse pour la thématique qui me donnera peut-être la force de porter de nouveau ce thème, dans quelques mois.
En attendant : de savoir ce que je veux faire. Là où je suis appelée.
Je pense à ce conseil de Jay Shetty, "réjouis-toi un jour pour ce qui t'arrive de bien, pleure un jour sur tes revers, et au bout de ce jour, remets toi au travail. Laisse toi sentir ce que tu sens, mais n'entre pas dans la complaisance ni de te croire arrivée, ni de t'apitoyer sur ton sort." Quel conseil sage et qui m'aide (moi qui aurais tendance à fixer un peu trop longtemps les émotions).
En attendant, je reprends ma liste où elle en était l'autre jour, m'occuper de tout ce qui attendait sagement, dont plusieurs beaux rêves que je vais rallumer : un agenda à faire éditer, un livre qui ne va pas s'écrire complètement tout seul, un atelier à préparer pour une association en Creuse ! (le département où est né mon grand-père paternel, je le ressens comme le berceau de mes origines, le patriarcat a des racines solides !! bref je n'ai pas hésité une seconde et suis trop heureuse d'aller passer quelques jours à Jarnages POUR LE BOULOT).
En attendant ma chérie chéri je t'embrasse bien fort et te dis, à tout à l'heure !
(Tout à l'heure, j'envoie et j'écris la lettre Ma journée préférée, tu peux la recevoir en t'abonnant ici, c'est une lettre que j'écris en général le mardi et ses lecteurs souvent l'aiment bien, j'y parle, comme ici, des expériences que je fais et de ce qui me passe par la tête, mais différemment, je ne saurais pas mettre le doigt sur ce qui diffère mais ça diffère. Je vais peut-être lire un conte, y'a un conte qui me trotte depuis 3 jours, ça me fera du bien de le lire et peut-être à toi de l'entendre.
Et puis si tu es abonnée et que tu l'apprécies, j'en profite car je me sens un peu convalescente encore de mon programme alors je demande des trucs, c'est plus facile pour moi alors que franchement on a le droit de demander sans raison non, bref si tu aimes recevoir et lire cette lettre, n'hésites pas à la partager à tes copines les plus sympas !).
C'est beau, cet espace que tu te donnes pour faire le deuil de ce programme sous cette forme et à cette date. Et ce conseil de Jay Shetty, je le trouve inspirant aussi, merci 💙
Rédigé par : Anne-So | mardi 22 mars 2022 à 14:04
s'offrir le temps de composter, de digérer, c'est nécessaire après toute l'énergie que tu as investie dans ce projet qui n'a pu se réaliser à ce moment-là.
je t'embrasse fort
Rédigé par : Emmanuelle | mercredi 23 mars 2022 à 11:16