Je ne sais pas ce qui fait qu'à un moment, je me sens capable, je me mets en mouvement, alors que le moment d'avant j'étais statique.
Des mois, des années que je dis Allé, je me remets à la natation, je me remets à la course. Et puis, une tentative, deux tentatives, et Plouf, enfin plutôt, Pschitt - j'arrête, ou plutôt je ne continue pas.
Et soudain, ou peut-être l'évolution a-t-elle été souterraine, les conditions enfin se réunissent dans leur grande marmite et je sens que je suis partie dans ma dynamique.
En fait - c'est simple ! (tu parles).
Me fallait la bonne personne avec qui courir (ma voisine Elodie - que serais-je sans mes believing mirrors, ces amies qui m'encouragent à faire ce que j'ai besoin de faire pour grandir? Find people you like and do things with them).
Me fallaient les bonnes chaussures - noires et roses - neuves et assorties à ma tenue pour courir - bah oui.
Me fallait le brassard pour tenir mon téléphone et ainsi écouter de la musique, Elodie m'a donné celui qu'elle avait en rab.
Me fallait aussi me rappeler comment j'aime courir - en liberté, en exploration, dans la ville !
Me fallait enfin trouver une course à mon niveau, dans pas trop longtemps, et pratique c'est à dire tout près de la maison.
Parce que un objectif atteignable et (dans mon cas) pas trop éloigné, ça me motive et me met au boulot.
Et bien sûr, fallait que je sois prête. Cette autre phrase dans ma tête, I'll be ready when I'll be ready. *
Bon ben j'ai tout ça. Après une course fingers in the nose mardi, 32 minutes en écoutant ma musique et gambadant vers Chatillon, je me suis inscrite "dans la foulée" aux Foulées de Malakoff le 12 février. 10 kilomètres - j'ai déjà couru plus du double... il y a 10 ans. Donc, entrainement needed. Et ça tombe bien, c'est pile ce que je cherche ! Elodie s'est inscrite aussi - ça me rend la défilade difficile. Bah oui, à la fin de ma "carrière" de coureuse, vers les 40 ans, j'étais devenue la spécialiste de m'inscrire à des courses que je ne courrais pas.
A moi l'agenda, à moi les neurones qui tournent à plein pour organiser mon programme d'entrainement. Course, natation, yoga, vélo, y'a plus qu'à décider du rythme, et faire.
Huuu. Tu m'envoies tes bonnes ondes ma chérie-chéri ?
LA bonne nouvelle du jour, c'est que j'ai testé ce matin la piscine EN PLEIN AIR de Malakoff. Ouais c'est pas intuitif d'aller nager en plein air en plein hiver. Hé ben - j'ai adoré. Le contraste entre l'air à 3 degré et l'eau à 28 - delicious. Les nuages, les oiseaux, la rumeur de la ville - trop bien. Ça m'a donné envie d'ouvrir un salon de thé au sein de la piscine, pour après quand on sort... enroulée dans mon peignoir... siroter un thé à la menthe avec un p'tit loukoum ou une corne de gazelle...
Bonne journée !
* Je pense aussi à Cathernie ma psy, qui me dit, Arrête de tout vouloir expliquer Christie, l'être veut ce qu'il veut, ce n'est pas toujours toi qui décides...
Toutes mes bonnes ondes des coureuse vont vers toi chère Christie, j'aurais très volontiers un rêve pour toi au matin du 12 février :) Have lots of fun with your training, c'est la meilleure partie
Rédigé par : lou | jeudi 06 janvier 2022 à 16:04
Ouais hein ! quoique quand l'ambiance de la course est bonne, c'est très chouette... merci pour tes bonnes ondes je les prends pour les jours de grosse flemme...
Rédigé par : Christie | jeudi 06 janvier 2022 à 16:05
Ouh une piscine en plein air, va savoir pourquoi (vraiment je ne me l'explique pas !), mais ça me fait un peu envie ! Est-elle très ou modérément fréquentée ?
Rédigé par : Milky/Bree | vendredi 07 janvier 2022 à 12:27
J’avais la ligne pour moi toute seule.. nous étions 3 !!
Rédigé par : Christie | vendredi 07 janvier 2022 à 13:08