J'en ai marre de travailler à 100 % de la maison ! (et ne suis pas prête à rejoindre un espace de coworking, quelque chose va bouger en moi, autour de moi, je vais devoir trouver ce que c'est, ça va encore me prendre trente plombes, et c'est mon processus).
Et ce qui m'a sauvée, me sauve, contribue à élancer chacune de mes journées depuis le 16 septembre 2002, c'est...
d'accompagner ma fille chez sa nounou
emmener les enfants à l'école
promener le chien
et auparavant encore, le café du matin avec Nico, que l'on prenait au comptoir du café Le Pasteur.
Aujourd'hui, chaque matin de semaine je déambule avec Hush, l'une de mes filles ou mon téléphone, ou seule avec Hush, dans les rues de Malakoff - et j'observe les happy accidents.
La rue perpendiculaire à la nôtre est barrée, les voitures et les camions et les vélos ne savent plus comment passer, ma boulangère fait la gueule.
Les feuilles rouges des arbres.
Notre discussion avec Alma sur ce que c'est un manteau qui lui convient (sujet infini ! pas encore tranché !)
Le chat écarte le rideau et je vois l'intérieur du loft.
Les travautiers explorent les pentes herbues le long de la voie ferrée, je me demande ce qu'ils cherchent.
Hush ruse pour choper les restes d'un kebab, je l'en détourne et veille au grain, et lui d'un coin de l'oeil tente de déjouer ma surveillance.
En revenant la maison, je croise mon voisin et sa fille de 8 ans sur leur chemin vers l'école, la petite fille est habillée en noir et ça me plait bien, la non-couleur noire sur de jeunes enfants.
Emplie de ces micro-évènements, chaque matin, j'arrive à ma table de travail nourrie de mes sourires, de ma perplexité, des quelques mots échangés avec les personnes rencontrées, nourrie aussi parfois d'émerveillement, ou de colère.
Et oui ces balades que je fais une, deux, trois, parfois quatre fois par jour, me donnent confiance - dans les humains, dans la beauté de la nature, dans mon pas, dans la joie des conversations profondes ou superficielles - et me disent, la joie n'est pas loin, elle affleure, elle est tout près.
Bonne journée, ma chérie-chéri !
A propos de joie qui affleure... il me semble que c'est LE SUJET, LE PROJET du programme de coaching J'avance vers mes joies : débusquer la joie là où elle est. La reconnaître, la protéger, la faire surgir, la propager. La joie est contagieuse !! Unissons-nous ! Compagnonnons ! Il reste encore 3 places, si tu as besoin d'être accompagnée vers tes projets nécessaires, joyeux, regarde par là et écris-moi un mail afin que l'on s'accorde.
Et si tu n'as pas envie de coaching, ici reste ouvert toute l'année.
Chère Christie,
J'écris peu ici mais te lis assidûement. Tu me files la pêche depuis près de 20 ans, tu es la petite étincelle qui me file des ailes.
Je me sens si proche de tes ressentis sur la vie, le monde, c'est tellement bon cette résonnance.
Merci Christie pour ces lumineux partages.
Rozzzeee (Séverine, en vrai)
Rédigé par : Rozzzeee | jeudi 18 novembre 2021 à 13:51
oh la la merci ! plein de vos mots vont aller nourrir mon cahier des bonheurs !
Rédigé par : Christie | jeudi 18 novembre 2021 à 16:18