"Les enfants nous ralentissent, et c'est tant mieux, sinon nous serions des machines", écrit, (en substance), Sylviane Giampino dans Les mères qui travaillent sont-elles coupables ?
"Ses enfants, il faut les assumer", me dit mon "sale" Papa quand je me plains d'une chose ou une autre à propos de ses petits-enfants (mes filles). (Et il a triplement raison de me le rappeler, d'abord parce que c'est vrai, ensuite parce qu'il s'occupe drôlement bien de moi depuis toujours, et aussi il a été présent auprès de sa mère, je veux dire très présent, jusqu'à sa mort et même après sa mort - c'est lui qui a vidé toute sa maison).
Petite pause dans mes réflexions et jubilations sur l'écriture.
Alma
Ma petite fleur
Ma grande asperge
me demande 1000 choses.
Des conseils pour son exposé en éco,
des conseils pour s'excuser auprès de sa prof de maths (elle est arrivée en retard au cours),
et alors en ce moment, je dois remplir 1000 papelards pour l'école...
Elle me demande de l'attention et parfois, souvent, je rechigne à lui en donner, absorbée que je suis par.
1000 autres choses que ses petits nienniens.
Qui pour elle, ont de la valeur.
Sont source d'anxiété,
de croissance.
Et sont des demandes de connexion avec moi.
Elle me demande 1000 choses qui souvent me gonflent, ou ne tombent pas au bon moment ; et je tente, je tente, je tente de l'accueillir, et de faire ce travail, mon travail de maman.
Et j'en profite aussi, peut-être que mon grand bébé restera mon grand bébé toute ma vie... et j'ai des doutes.
Et je l'admire, admire, admire, ma géniale, dans sa maturité pour ses choix, dans la profondeur de ses amitiés, dans la profondeur de ses raisonnements (vu que je lis ses exposés, je suis au courant !).
Bon allé, assez perdu de temps à écrire sur ma fille (qui m'en coûte déjà pas mal). Back to mes réflexions et jubilations sur l'écriture !
(J'écris ça en rigolant hein. Un peu. Et je le pense aussi, que mes enfants je leur consacre tellement de temps déjà ; avec une joie mélangée ; je veux dire, elles sont les personnes préférées de ma vie, avec leur père (et mon chien) ; et il y a quand même tellement de trucs qu'on est OBLIGéES de faire quand on est mère. Du coup ça m'intéresse moyen d'en parler avec mes copines, ou d'écrire sur le sujet. Et cependant aujourd'hui, ma grande poupette, elle est tellement présente dans ma vie. Qu'elle s'est invitée dans ces lignes. Voilà. Fin de l'histoire).
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