Le New York Times cette année, pour la fête des mères, a demandé à 12 femmes et aussi mamans, un peu en vue dans la creative class américaine, d'écrire a short piece sur "pourquoi et comment elles assurent en tant que mère". Nan parce que bon, comment elles n'assurent pas, comment chaque maman n'assure pas, pas besoin de se faire prier pour le savoir (quoique, moi j'ai toujours eu assez confiance en moi en tant que maman ! même si j'ai souvent eu des sueurs froides sur tout mon merdouillement, qui m'est apparu ou que des personnes plus clarirvoyantes m'ont montrées et je les en remercie, j'ai pu modifier mon comportement après la première stupeur passée).
Bref, personne ne me pose la question et j'ai décidé de m'auto-interviewer ; un truc où j'assure en tant que mère.
Le truc où j'assure grave, c'est de me passionner pour le sujet (des enfants, du lien parents-enfants) et de m'être documentée sur le sujet avec des pros, grâce notamment aux livres de Françoise Dolto (Tout est langage !! Enfance !!!! si bien écrit), Claude Halmos (Grandir !!!), isabelle Filiozat (on ne se comprend plus !!!), Maria Montessori, et les incontournables Faber et Mazlich (mon MUST, Ecouter pour que les enfants parlent, parler pour que les enfants écoutent), des mecs aussi, Gransènne (bébé, dis moi qui tu es ?) et le Marseillais top top top dont j'ai oublié le nom.
La lecture et l'application des principes du de livre de Faber et Mazlich notamment, puis la discussion avec Nicolas, nous a permis DE NE PLUS JAMAIS JAMAIS PUNIR NOS ENFANTS, et de très rarement les gronder.
Puis j'ai écouté écouté écouté, et demandé conseil, et écouté écouté écouté (ma mère, mon père, ma belle-mère, la psy de l'école Madame Bastide, ma propre psy, même la psy de Chimène qui m'a tellement rudoyée, ma cousine Véronique, ma belle-soeur Valérie...)
Tous ces conseils et ces regards sur ma manière d'être avec mes enfants, m'ont permis de faire LE truc indispensable : réajuster le tir. Et ainsi de ne pas persévérer dans mes erreurs QUE JE REMARQUE.
J'ai aussi observé ma propre tristesse ou indignation avec mes amis lorsque selon moi ils maltraitent, persécutent, négligent, surinvestissent leurs enfants - et balayé devant ma porte, chaque comportement qui me semble abusif m'interroge sur mes propres comportements abusifs, sur mon indifférence ou ma persécution ou mon surinvestissement. Et je tente de faire mieux.
Enfin, il y a l'écoute et le retour des intéressées elles-mêmes. Quand elles me font un reproche, j'imagine que ce n'est pas pour le plaisir ni par méchanceté. Je les crois, et (bien sûr que ça me vexe) je tente de faire mieux. Et j'y arrive. Un peu.
Et les enfants me voient (ou ne me voient pas) progresser. Moi, je me vois en tout cas et ça m'encourage.
Voilà. C'est peut-être banal....
Et vous mes chéries-qui-êtes-aussi-des-mamans, où est-ce que vous assurez grave ?
C'est dur comme question, ça!^^
Tout récemment, j'ai vu une scène dans un magasin qui m'a fait trembler de l'intérieur : une maman et son fils ado - Je suis devant le rayon des trucs qui vont se périmer/anti-gaspi, le jeune ado également, et la maman cinq mètres derrière le houspille "Allez, choisis toi ton repas de ce midi"..."Mais allez, dépêche-toiiii"... Cuisiner pour mes enfants, des trucs "simples-pas chers-sans trop d'ingrédients-bons", leur apprendre à le faire eux-mêmes, c'est peut-être le premier truc qui me viendrait??
Rédigé par : Sophie/Snödroppe | dimanche 16 mai 2021 à 15:57
ah ben, c'est concret, c'est utile ! et je suis sûre que tu leur as transmis ça "à la cool", sans les stresser !!
Rédigé par : Christie | lundi 17 mai 2021 à 10:25