Alors que les époux Trump se sont volatilisés dans leur imposant hélicoptère, pour rejoindre la Floride (y'a pire comme lieu de retraite) et qu'on en finisse. Alors que s'ouvre une nouvelle ère avec moins de surprises et davantage de décence (on ne peut pas retirer à Donald Trump son sens de la dramaturgie et du coup de théâtre. Il m'a beaucoup divertie et la joie du divertissement et des coups de théâtre aurait été sans mélange SI sa présidence n'avait pas eu AUSSI des conséquences dramatiques sur la vie de millions de gens... je pense aux personnes désirant immigrer, je pense aux femmes notamment celles se retrouvant avec des grossesses non désirées, je pense aux Black Lives qui ont été prises ou menacées... et sur le climat aux Etats Unis... et sur la perte de terrain de la démocratie dans le monde entier... Bref, le divertissement nous a coûté un prix exorbitant. Sans parler de sa gestion du COVID, non que j'aie des leçons à donner sur le sujet.
Bref).
Tandis que l'histoire avance et que la démocratie se redresse loin de chez nous mais ça a des répercussions chez nous aussi, à Malakoff, je continue d'utiliser la marche comme moyen privilégié pour faire le vide en moi. Avant j'avais le yoga mais - même si Minh notre prof a basculé ses cours sur Zoom et que je suis assidue - le vide sur mon tapis, face à mon écran d'ordi, avec les mails si près si près, et What's App, et Instagram... j'y arrive pas. Donc y'a la marche (et l'écriture aussi, ce n'est pas pour rien que ce blog s'appelle Ma vie sans moi, quand j'écris je suis généralement dans ce que j'écris, ça marche bien mieux que le yoga (c'est p'têt pour ça d'ailleurs que je suis écrivain et pas prof de yoga !).
Et quand même, mon mega giga truc pour débrancher c'est d'aller marcher une, deux, trois, quatre fois par jour, avec Hush, dans la ville (oui même et surtout les jours où j'ai un boulot de ouf, plus je travaille et plus j'ai besoin de ce vide, de ce repos intellectuel et mental procuré par le vide intérieur. Alors voilà, je sors pour un oui ou pour un non, sans ou plutôt avec mon chien, à toute heure du jour et de la nuit - et oui, avec le chien, pas de couvre-feu.
Hush et moi on croise des tas d'autres chiens dont la plupart sont ses ennemis. (Les chiens en ville sont tenus en laisse et mon chien devient agressif avec la plupart des autres mâles quand il est en laisse).
Certains maîtres de ces ennemis me prennent pour une énorme connasse, aussi conne que mon chien qui aboie comme un fou sur le leur. Les maîtres de ces ennemis de mon chien deviennent mes ennemis à moi aussi ! Y'en a qui m'insultent, d'autres qui m'ignorent ostensiblement, comme si on y pouvait quelque chose que nos chiens soient des mâles stressés par la laisse.
D'autres maîtres ont compris que bon, la laisse, la ville, leur chien, le mien. Alors ils me sourient. Ils me font signe. On se salue, de loin. Et eux, et moi, on prend un malin plaisir à passer derrière une voiture, à se planquer un peu pour que nos chiens ne s'aperçoivent pas. Les chiens se flairent, mais ne se voient pas. Et nous, les maîtres, eux, moi, entre humains, on jubile de ce tour joué à nos affreux jojos.
Bonne soirée, ma chérie-chéri !
Madame Trump va bientôt faire sa malle ...
une vue intéressante sur Télérama : " Ce fut un très mauvais film. Certes, il y eut des rebondissements, mais provoquant chauqe fois la nausée, la stupeur, l'effroi. Le clown blond a quitté la piste. A Washington, pas sûr que le coeur soit à la fête
Rédigé par : Agnès | dimanche 24 janvier 2021 à 20:57