Encore le froid, encore le blanc du ciel, encore la grève. Le deuxième jour c'est moins rigolo, comme la neige en ville qui devient bouillasse.
Entre deux départs, ranger, préparer. Réfléchir, trier les priorités. Trouver quelques minutes pour venir écrire ici. Cette nuit une sensation d'angoisse m'a réveillée. La sensation que nous courons à l'effondrement. Je vais mourir et tous ceux que j'aime vont mourir. Regarder en face cette réalité faite de poussière et d'os, et de solitude.
Et me remettre au travail. Avant de mourir, imaginer, me connecter, payer mes factures, contribuer, cotiser... à ce qui tient encore debout, à peu près.
Bonne journée, mes chéries-chéris !
Curieux car j'ai eu hier cette impression d'effondrement après avoir marché des heures pour assurer une formation. Et un fort besoin d'ancrage alors j'ai fait une séance de méditation à la maison. Je te souhaite bon courage et bises
Rédigé par : Sylvie | samedi 07 décembre 2019 à 10:54
Merci Sylvie. Lundi et mardi je prévois de me déplacer avec mon fidèle vélo...
Rédigé par : Christie | samedi 07 décembre 2019 à 14:39