Je me promenais hier soir, comme je le fais chaque nuit, suivant ou précédant Hush dans notre tour habituel longeant la voie ferrée puis la surplombant quand on traverse par le pont. Cette marche nocturne est propice aux pensées qui se déploient. J'aime la tranquillité de la nuit, j'aime regarder les jardins sous la lumière des réverbères, j'aime passer par dessus les ponts et voir au loin, vers Vanves et Paris quand je me tourne vers la droite, vers Malakoff et Clamart quand je me tourne vers la gauche.
Non, je ne tiens plus de murs (hormis ceux de ce blog et celui de ma famille) et le corolaire de cette légèreté c'est la possibilité, la liberté de rendre service légèrement. Quand on me demande, quand j'ai le temps, quand ça dépanne, quand j'aime bien les gens, je peux être là. Et souvent, je le suis ! Mais chacun de ces ouis est pesé (même quelques instants), ce n'est pas le oui automatique de celle qui est engagée sur le long terme ou à vie.
Je suis heureuse de cette pluralité d'engagements, de mes engagements one shot et de mes engagements de longs termes.
Sur ce, je vais écrire la prière pour demain, l'Ascension, je me suis proposée....
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