Va bosser au café !
C'est le petit pas modeste que m'a conseillé ma copine July, quand je lui ai demandé Que faut-il que je fasse ?
Y'a des jours, des semaines, où je n'arrive pas de moi-même à sortir de la maison. Le monde extérieur m'agresse (en fantasme). Je ne me sens en sécurité (en fantasme) qu'à la maison, dans la tour de mon bureau, dans la cuisine.
Ces jours-là, je suis reconnaissante à mes copines qui me réclament, qui me proposent, au dehors ; je suis reconnaissante à la routine que j'ai créée, les artist dates qui me "forcent" - m'encouragent, me nudgent - à aller voir dehors si j'y suis. Au cours de yoga, à l'atelier d'écriture.
Et puis il y nourrir ma famille, aller à droite à gauche avec et pour les enfants, et le chien, tout cela qui me force à sortir, à frotter mes jambes au bitume, mes yeux aux arbres roses et violets et jaunes et verts. Puisque le travail (écrire, concevoir, proposer), en ce moment, je le fais depuis la maison.
Mais quand même. Quand même.
Allé. Ce n'est pas si grave, de ne pas y arriver toute seule. Parce que : je ne suis pas toute seule.
Ouf.
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