Et voilà, je suis dans ma dernière ligne droite de préparation du Bootcamp.
Best spot pour travailler aujourd'hui : mon bateau-lit, juste à côté du balconou fleuri de primevères, hélébores, et dessus j'ai posé tous les carnets, cahiers, livres utiles. Et d'autres éléments moins utiles, hmm, vous faites quoi là les petites trousses ?Je réécris et complète la partie théorique (nouvelles expériences, nouveaux exemples, ce que je pense a évolué par rapport au Bootcamp précédent) et je regarde les propositions, on peut dire que je les rumine, dans quel ordre, est-ce assez précisément formulé ? la dernière fois on avait fait ça, ça avait bien marché, est-ce que je le repropose demain ?
Le maître mot, c'est ON VERRA.
Il y a une proposition que j'aime bien, sous tendue par le conseil Start where you are, c'est celui d'écrire à propos de situations dans lesquelles on se trouve en ce moment, et qu'on a besoin de "métaboliser". C'est-à-dire, les couleuvres ne sont pas encore avalées !
L'une de ces situations qui est la plus criante pour moi en ce moment, ce n'est pas l'adolescence de mes filles, ni mes 7 kilos en plus depuis janvier 2018 (qui d'ailleurs sont devenus 5, j'ai perdu 2 kilos - disparus aussi mystérieusement qu'apparus !). Non non, mon sujet à métaboliser du-moment-qui-dure-depuis-quarante-quatre-ans-mais-qui-s'est-aiguisé-dernièrement, c'est ce tropisme du "trop plein, trop vide", de l'envahissement, l'envahisseuse-envahie.
Que dire ??? en fait, que dire sur ce sujet dont j'ai le sentiment qu'il me constitue ? Comme si j'étais faite de cette pâte, ou plutôt, dotée d'un interrupteur, Envahissante / ou Envahie. Comme si la plupart de mes relations étaient faites de cette pâte pâteuse d'envahissement, rares sont celles où je sens que c'est juste. Alors, la solitude, alors, l'écriture, et même dans l'écriture, qui est lien, je déserte ou j'envahis.
Bon bon bon je vais y réfléchir. En tentant d'écrire sur cette situation la plus criante, je me rends compte à quel point pour parler d'un sujet, c'est utile de le connaitre mais à quel point aussi la distance est utile. Là, je me brûle encore... Je me sens dénudée. Je me rends compte aussi à quel point le chemin d'écriture peut être le chemin d'une vie, non ce n'est pas une fatalité d'écrire la même chose pendant toute ma vie !
Bonne journée, mes chéries-chéris.
Il faut, il faut qu’un jour je réussisse à faire converger emploi du temps et finances pour venir participer à un de vos bootcamps.
En attendant, je vais tenter d’explorer une situation à métaboliser. J’ai aussi un sujet qui me suit depuis 36 ans...
Je vous souhaite un bon weekend !
Rédigé par : Labourseoulavie | vendredi 18 janvier 2019 à 17:13
Oh c'est gentil Marthe ! vous pourriez lire déjà le livre de Julia Cameron The right to write ! c'est de la boulette !!! il est peut-être même traduit en français..
Rédigé par : Christie | vendredi 18 janvier 2019 à 17:18