Arriver, me réaclimater, pour sitôt repartir.
Salon-de-Provence, Malakoff, Lyon, en passant par Paris, et Avignon. Les voyages en train. Les premières poignées de main, les au revoir. On se reverra, on ne se reverra pas. Découvrir un territoire, réfléchir à ma manière de voyager et de préparer mes voyages. Manquer à mes enfants, les retrouver, assez vite les exaspérer. Commencer, terminer un polar dans le train. Faire tourner des machines, vérifier le degré d'humidité de la terre des plantes, offrir mes modestes présents - des mini-financiers trouvés à la gare d'Avignon, des améthystes achetées à Salon.
Qu'est-ce qui a changé pendant que je n'étais pas là, pendant que j'étais ailleurs ?
Je n'ai pas 45 ans pour me poser la question, ni même deux jours, puisque ce soir nous partons et lundi, j'enchaine sur une nouvelle semaine où je forme presque tout le temps. Ce rythme. Cette chance de travailler davantage. Cette chance d'un rythme qui se module. Cette chance et cette fatigue.
Bonne soirée mes chéries-chéris.
Très belle photo. Elle me fait penser à Edward Hopper... la lumière et la nostalgie qui s'en dégagent.
Rédigé par : Sandy | samedi 17 novembre 2018 à 18:59
Merci Sandy ! Je venais d’appRendre que j’allais pouvoir attraper le train du retour et pim ! Cette vision des deux gars sur fond jaune !
Rédigé par : Christie | dimanche 18 novembre 2018 à 20:52