Sur le chemin du métro. Les zombies absorbés dans leur écran, qui regardent à peine devant eux, qui parfois m'évitent à la dernière minute.
Et puis, heureusement.
Le papa qui conduit son bébé, emmitouflé dans sa poussette, relève le petit corps du bébé, ajuste la couverture, remonte le bonnet, parle à l'enfant d'une voix gaie de la journée qui l'attend à la crêche.
Le papa (un autre) qui marche derrière son petit garçon, sérieux tous les deux, comme si l'école était une affaire importante - et ça l'est !
L'homme, cinquantaine, qui marche à côté de sa chienne épagneul breton frétillante, -Elle est peut-être en chaleur, on ne sait jamais trop avec elle...
Le couple, petite vingtaine, main dans la main, la femme dit Je suis en retard, je suis super en retard, elle se hâte, elle l'entraine.
Le jeune homme roux qui fume sa clope, ses yeux brillants, l'air heureux de respirer l'air vif du matin.
Lorsque nous sommes présents à ce qui est - le trajet, la rencontre, l'air du matin, les travaux dans la rue - nous nous faisons à nous même et aux autres le cadeau de cet étonnement, de cette présence émerveillée. La moindre parcelle de vie a tant à nous offrir !
Bonne journée, mes chéries-chéris !
C'est si vrai !
Bonne journée à toi Christie !
des bises
Rédigé par : Small Head | jeudi 04 octobre 2018 à 09:50
C'est tellement bien dit, merci Christie !
Rédigé par : Anne-So | jeudi 04 octobre 2018 à 15:22
Tellement vrai... Si essentiel.
Se mettre de la joie, de la légèreté, de l’allégresse sur les lèvres et dans le coeur.
Rédigé par : Cloudy | jeudi 04 octobre 2018 à 20:39
coucou les biches ! integrity check, je passe quand même un temps de dingue derrière l'écran de ma petite machine. c'est pourquoi une fois au moins par jour, je m'oblige à sortir sans !
Rédigé par : Christie | vendredi 05 octobre 2018 à 17:11