Cette phrase me bouleverse.
Bonjour mes chéris-chéries.
Le ciel ce matin a viré du rose-violet au gris lumineux.
La présence de Dieu que je sens dans le cône de lumière traversé par une rayure d'avion.
Le mot de Dieu est devenu un gros mot. Catholique n'en parlons pas ! Ce n'est pas facile de se dire catholique aujourd'hui ; ce n'est pas facile de l'être non plus, d'ailleurs depuis un mois je n'ai pas été à la messe. Je prévois d'y retourner, de me réengager, de retourner à la maison, de me réchauffer à cette maison et de lui donner ma chaleur. J'ai pensé à me convertir à plusieurs religions (une à la fois, hein !) et en discutant un tout petit peu, j'ai découvert que chacune a ses zones d'ombres. Alors je vais continuer à explorer, à aimer, à panser, à penser celles de la religion dans laquelle j'ai été baptisée, celle qui m'a vue grandir et m'a fait grandir.
Moi j'ai besoin pour vivre de l'idée de Dieu, de ressentir sa présence, de sentir qu'il m'enveloppe et me traverse, comme le soleil, comme l'eau, comme l'air, comme l'amour. Dieu est tout cela pour moi, et aussi celui qui me donne ses idées pour que j'en fasse quelque chose, et aussi qui me donne des ordres de marche qui ne sont jamais très commodes mais qui m'emmènent ailleurs - précisément là où j'ai besoin d'aller.
Et j'ai besoin pour vivre avec Dieu, pas tout le temps mais aussi, d'un cadre, d'une communauté, de frères et soeurs avec qui nous unissons nos pauvretés et nos dons pour nous réchauffer et pour bâtir.
Bonne journée, mes chéries-chéris.
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