Je sais que c'est mieux de le faire et j'oublie souvent de le faire - rester avec l'émotion, la ressentir, l'interroger plutôt que réagir immédiatement pour tenter d'évacuer l'inconfort. Ces derniers jours, l'inquiétude, ma familière compagne, s'est réinvitée à la table des négociations. Oh, pas en premier plan, mais cette fée Carabosse arrive discrètement par l'entrée de service, s'installe au fond de la pièce et sape tranquillement l'ambiance d'un seul de ses regards voilés. Oh oui, c'était bien ces vacances et leur insouciance ! La vacance de l'intranquilité.
Bref. Holiday is over. Elle m'a soumis, Carabosse-inquiétude, trois sujets de souci - un professionnel, un amoureux, un maternel - et pour chacun, ma réaction spontanée est différente (et inadéquate) - paralysie, autoritarisme, fébrilité.
Bon. Un pas en arrière. Je réintègre l'inquiétude. J'accepte ce qu'elle a à me dire (basically, que j'ai beaucoup à perdre, car j'aime !) et même, je la remercie de m'avertir du danger, réel ou imaginaire (je crois bien qu'il est réel, et ni ma fébrilité, ni la paralysie, ni l'autoritarisme n'aident, hmm ?). Puis je la questionne encore et encore, avec respect et persistance.
Que veux-tu que je fasse ?
Bonne journée mes chéries-chéris. Merci pour votre passage par ici, pour votre fidélité, pour votre premier accueil de la prochaine Conversation Créative, Trouver sa clarté.
Je dois rendre aujourd'hui à une cliente, une proposition de contenu et de prix. Ça fait 15 jours que j'ai cette propal à faire et j'ai commencé à réfléchir hier, je m'agace à m'y prendre toujours à la dernière minute !
Oh Christie, quel réconfort de lire chez toi les interrogations qui sont les miennes, en partie, ce matin. Et te lire, si cela ne m'apporte pas de réponses immédiates, m'aide à réfléchir, y voir plus clair, me sentir entourée par tes mots. Interroger mon inquiétude, ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, mais c'est sans doute la meilleure façon d'avancer. Merci
Rédigé par : Yuri | jeudi 06 septembre 2018 à 10:25
Du coup on déjeune bientôt, pour noyer nos inquiétudes, heu les questionner, dans un repas raffiné et goûtu ?
Rédigé par : Christie | jeudi 06 septembre 2018 à 11:12
Avec plaisir !
Rédigé par : yuri | jeudi 06 septembre 2018 à 12:53
Pas mal de sujets en commun... :-) J'aime bien ton approche avec l'inquiétude (et 3 sujets en même temps, ça fait beaucoup). Et pauser avant de réagir, c'est tellement important. Et tellement difficile.
Ce midi, je tente la même chose : commis une bourde au boulot, comment vais-je réagir ? Alors, je questionne. De quoi cela me parle, quel est l'impact, quel est ma responsabilité, quelle est celle des autres..? Et la vacance de l'intranquillité, c'est bien trouvé !
Rédigé par : Anne-So | vendredi 07 septembre 2018 à 12:58
tu ne peux pas savoir Anne So où elle m'amène cette question ! de rester avec elle ! Good luck pour vivre avec ta bourde...
Rédigé par : Christie | vendredi 07 septembre 2018 à 13:09