
"Priez sans cesse !"
Saint Jean-Paul II
Les experiences spirituelles, je les trouve difficiles à décrire. Je me dis que leur récit risque de ressembler à celui des rêves - passionnant pour celui qui l'a vécu et very boring pour celui qui écoute (ou fait mine de).
Et je n'en suis pas à un pipi dans un violon près ; et je me sens appelée à témoigner du souffle divin quand je le ressens, d'abord parce que le Christ me le demande et ensuite car c'est une expérience qui me rend très heureuse. Enfin, la présence - le passage - dans ma vie d'anges messagers de Dieu m'a été si précieuse et a concrètement, rallumé le feu qui couvait dans mon coeur, que je me sens la responsabilité de témoigner quand je vis une expérience... quand je ressens très prégnante la présence de Dieu... de me faire à mon tour messagère.
Je lis chaque jour ou presque l'évangile du jour ; je suis abonnée aux méditations
Retraite dans la ville et ai toujours un ou deux ouvrages spirituels en cours sur ma table de chevet (pas que les Cathos, cet été j'ai aussi lu
Deepak Choprah, j'ai un
Julia en cours et je découvre la psychic Sonia Choquette). Cela parait beaucoup mais j'ai soif, de subtil, de sens, de transcendance, et entre le métro, la page avant de m'endormir, les petites pauses de la journée... Je me sens nourrie et soutenue avec ces paroles et ces idées.
Depuis aout 2015 je lis à mon rythme un précieux livre d'Anselm Grun
Petit manuel de la guérison intérieure, une méditation sur 7 semaines à propos de ce qui est arrivé aux apôtres et au Christ entre Pâques et Pentecôte. Ma lecture de mardi faisait référence à l'esprit saint, petite brise ou grand vent qui entre en nous par la petite porte ou nous bouscule violemment.
Anselm à la fin de son texte nous appelait à être attentifs au vent, à notre respiration, au travail de l'Esprit en nous.
Hmm, ai-je pensé. "Dieu, on ne l'a jamais vu".... On va bien voir.
Depuis quelques jours je me sentais bizarre, agressée par tous et par tout, le téléphone, les amis, presque chaque contact humain m'était blessure. Je n'ai même pas pensé à remettre cette douleur, mon enfermement dans la prière ; non, je me contentais de poursuivre mes lectures et de faire part de mes fasseyements à ceux dont je ne me suis pas coupée.
Et c'est alors que
mercredi matin... Très tôt, dans mon bain... Après une nuit hachurée et écourtée... J'écrivais mes pages du matin et j'ai senti mon coeur s'ouvrir, comme sous l'action d'un petit vent très doux passant entre ses alvéoles et ses membranes. La sensation était physique et émotionnelle, mes épaules se sont redressées et tout ce qui etait coincé s'est aplani, tout ce qui etait triste et fermé s'est ouvert.
Un chakra s'est ouvert au niveau du coeur. J'ai senti le souffle de l'Esprit Saint très tendrement, respectueusement et sans me laisser le choix, entrer en moi pour m'ouvrir et me guérir.
J'aime ces partages même si nous ne partageons pas les mêmes croyances :)
Rédigé par : Cloudy | vendredi 16 septembre 2016 à 12:06
j'appelle ça "ma foi", Cloudy ! et c'est ça qui est merveilleux avec la spiritualité, c'est qu'elle est indépendante des religions.. elle peut l'être. Même si la religion offre à ceux qui en ont besoin un cadre aidant... et parfois, empêchant la relation directe.
Rédigé par : Christie | vendredi 16 septembre 2016 à 14:48
Moi aussi j'aime ces partages. Tu ne sauras jamais comme ce billet a résonné en moi aujourd'hui. Merci.
Rédigé par : Natalie | vendredi 23 septembre 2016 à 09:52
Je ne saurai jamais, et je peux imaginer.. Avec ma copine on se racontait ce qui nous avait aidées dans les paroles de notre curé, ce n'était pas du tout les mêmes mots, pas entendu au même moment (pour elle, douceur et patience, pour moi, vigueur) mais le résultat est le même : cet homme qui rayonne nous aide à continuer, à nous redresser ou à être plus patientes vis à vis de nous mêmes !
Je t'embrasse avec ma tendresse
Rédigé par : Christie | vendredi 23 septembre 2016 à 10:00