Au moment de quitter la chaleur de la salle de bain, je sors le flacon de sa boîte en carton et je vaporise un pich sur ma clavicule droite.
Je vais pour vaporiser un pich à gauche, si je ne mets qu'un peu de parfum on ne va rien sentir, quand me reviennent ces journées où j'ai été gênée par l'odeur trop prégnante, ça cocotte ! comme m'a dit tant de fois Charlotte, mon amie d'enfance.
J'en suis là, suspendue entre mon pich de pas assez et mon pich de trop, quand apparaît devant les yeux et les oreilles de ma mémoire, comme si on était au cinema, Françoise ma nounou de quand j'étais ado. (Papa et Maman travaillaient hors de la maison et c'était important pour eux qu'une personne de confiance nous accueille quand on rentrait de l'école, et à partir de mes 14 ans ça a été Françoise aux yeux bleus, à la fermeté rassurante et à la gaieté contagieuse). Françoise avait son franc parler et quand elle trouvait que j'abusais sur l'Eau jeune, ou sur la taille de la mini-jupe, elle riait et disait que j'avais mis mon Suivez moi jeune homme.
Je ne suis pas contre, ni ne l'étais alors, d'être (un peu) suivie par un (beau et spirituel) jeune homme. Et je décide de m'en tenir à un pich. Le jeune homme devra s'approcher pour sentir...
Je ne connaissais pas cette expression, mettre son suivez moi jeune homme, elle me plait beaucoup!
Rédigé par : Snödroppe/Sophie | mercredi 20 janvier 2016 à 16:37
C'est joli
J'aime !
La jeune fille (que je suis encore) est très sensible aux "Suivez moi jeune homme"...
Rédigé par : Cloudy | mercredi 20 janvier 2016 à 18:22
Sans doute que Françoise t'aurait beaucoup plu aussi. elle riait tout le temps. Gros bisous
Rédigé par : Christie | mercredi 20 janvier 2016 à 18:22