Certains jours l'éléphant pèse si lourd dans mon ventre que je n'arrive plus à éprouver le bon de la vie
Les attentions de l'aimé
La joie d'un concert
La présence de mes amis
Comment être là où je suis ?
Où ai-je posé mes lunettes à paillettes ?
Quand l'éléphant s'envole - il a fallu d'abord que je m'extirpe de moi-même - alors seulement je parviens à fendre en deux une tige de bambou, à joindre ces deux demi-tiges en un aqueduc pour permettre à l'eau de venir jusqu'à mes lèvres et me désaltérer.
Soulagement.
jolie métaphore
Rédigé par : sylvie kapal | mardi 30 juin 2015 à 19:18