Les hommes qui
Veulent qu'on les écoute, mais oui,
Veulent qu'on les écoute
Quand ils sont lancés ils pourraient ça
Parler sans s'arrêter comme une roue
Emportée par son mouvement
Dans la pente sans butée
Touche
Ils ont aussi besoin qu'on les touche
Mais ça
Ça ils ne le reconnaissent pas, ou bien,
Enfin quelque chose les empêche de s'abandonner à mon bras qui voudrait s'enrouler autour de
Leur épaule
Alors ils parlent
Ils me parlent
Et moi
Au bout d'un moment
Caillou au milieu de la pente
Par mon silence
Par des mots d'excuse à peine prononcés
Je m'échappe
Et le torrent
Le torrent de mots
Poursuit sa course dans un autre lit
Ou plus sûrement
Redevient riviere souterraine
Riviere empoisonnée de n'avoir pu se dire complètement
O que ne sais-je écouter jusqu'au bout !
C'est beau... Belle journée à toi petit caillou pris dans le torrent.
Rédigé par : louchouk | jeudi 27 novembre 2014 à 09:23
c'est doux de donner une forme aux sensations qui me traversent..
Rédigé par : Christie | jeudi 27 novembre 2014 à 11:46
J'aime beaucoup ce texte...Parfois, petit caillou dans la pente que nous pouvons tous/toutes être se sauve pour ne pas être enseveli, noyé par le torrent, pour se protéger...Il y a des torrents toxiques!...
Rédigé par : Snödroppe/Sophie | vendredi 28 novembre 2014 à 09:50
C'est vrai...
Mais ici je parlais simplement de ce besoin de tranquilité
Retourner dans ma maison intérieure.
Rédigé par : Christie | vendredi 28 novembre 2014 à 10:00
j'ai en ce moment à écouter une très proche partie sur une pente très dangereuse; et j'ai lu votre billet hier, en silence,
malgré l'écoute,je sens le danger et suis confrontée à ceci; écouter, conseiller etc oui mais ma réalité d'écoute rencontre la réalité que seul l'autre peut agir pour lui-elle ou contre, et ce n'est pas théorique
je suis en train de l'éprouver et c'est difficile à vivre
la limite de l'écoute
Rédigé par : sylvie kapal | vendredi 28 novembre 2014 à 13:53