Je ne sais pas si vous réagissez comme moi - moi, je commence souvent à apprécier les choses quand elles arrivent à leur fin.
Le syndrome de la dernière semaine de voyage linguistique où on découvre que les abrutis boutonneux qui partageaient notre sort étaient pour certains très marrants, voire mignons une fois leurs lunettes retirées. Vite vite on en profite, on parle jusqu'au bout de la nuit et le dernier jour on se quitte en pleurant sur le bout de papier où on se note l'adresse (à l'époque, je n'avais pas systématiquement 37 cahiers sur moi).
Avec mon histoire de carême de lecture, radio, films, internet and co, que j'ai décidé d'arrêter mercredi, j'en suis un peu là : après avoir tempêté contre tout ce qui fait ma vie, je me suis habituée au silence. Habituée à vivre avec mes pensées. Habituée à téléphoner davantage plutôt qu'appeler ou texter. Je me suis proposé des projets dont certains ont bien avancé (mon site pro - mon livre) et j'ai envie de les poursuivre et de commencer ceux que j'ai à peine effleurés (la réparation du linge de lit que j'aime bien - tenter un cours de zumba).
La radio peut attendre. Facebook ne me manque pas. La vie concrète me nourrit.
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