C'est un dilemme. En temps de vaches maigres, vaut-il mieux travailler gratuitement ou ne pas travailler du tout ?
J'ai remarqué que les moments où j'ai accompagné gratuitement des amies dans un bout de l'écriture de leur livre (pas l'écriture en tant que telle mais le cadrage et le soutien avant d'avoir trouvé un éditeur, c'est que je sais vraiment bien faire), j'y prends un tel plaisir que cela me remet en mouvement et en vitalité pour travailler avec mes clients existants et pour aller draguer des prospects.
J'ai remarqué que, forte d'une séance qui a été riche, je suis plus percutante et pertinente - renouvelée dans la confiance et la joie du processus, dans l'utilité du travail.
J'ai remarqué que je me sens mieux lorsque je travaille bien, même gratuitement, que lorsque je glande.
En plus la dernière fois dis donc, je suis repartie avec un cadeau ! Des boucles d'oreilles - je dors avec.
" Bien" travailler, ça veut dire y mettre toute ma présence et définir un cadre précis - avec un ami comme avec un client.
Mes dons ont besoin de grain à moudre.
Et je reçois tellement, j'ai tellement reçu, je vais tellement recevoir encore, gratuitement, que mes heures passées à travailler sans salaire sont prêtées - et rendues - à l'Univers.
Un billet qui apporte des réponses, qui guide. Merci toujours pour tes précieux écrits..
Rédigé par : Cenina | mardi 28 octobre 2014 à 10:19
merci pour ta précieuse présence.... et l'inspiratrice que tu es, ma si chère Céline.
Rédigé par : Christie | mardi 28 octobre 2014 à 11:16
coucou! ce qu'on fait gratuitement c'est aussi, lire, aller la truffe au vent sur son vélo, prendre des photos, écrire...se pencher sur les minuscules graines qu'on voit poindre ...etc ça donne tellement d'énergie qu'on est prête ensuite pour "autre chose" que nous prépare la vie
Rédigé par : sylvie kapal | mardi 28 octobre 2014 à 13:36
Oui, travailler gratuitement est une base, une constante;
pour moi qui ne suis pas vraiment idéologiquement dans notre époque de performance individualiste déshumanisante je me fais bien-sûr avoir en donnant plus que je n'en reçois et travaillant gratuitement (du bénévolat dans l'Education Nationale, de plus en plus:) mais au final je trouve que ce sont les autres qui sont le plus à plaindre d'exploiter sans vergogne car souvent en travaillant je m'enrichis et dépasse des limites et progresse;
le projet Goncourt des lycéens et voyage de Premières technologiques à La Comédie Française, Carnavalet et autres sont des exemples de travail gratuit mais tellement galvanisant par la synergie avec les autres enseignants qui participent et avec les élèves: une force vive :)
Zou moins sérieusement mais tout aussi sincèrement: joyeux thés ressourçants et infusions gratuites du jardin :)
Rédigé par : BBurson | mercredi 29 octobre 2014 à 08:13