Emporter 4 cahiers qui alourdissent mon sac et... Oublier le stylo
Poster un commentaire sur un site, ne pas le voir enregistré et du coup le reposter et... Il apparaît 3 fois
Avoir l'étiquette qui sort du maillot de bain
Avoir un énorme trou de mémoire pendant qu'on est sur scène
Envoyer un mail à la terre entière et le lien ne marche pas
Maman, tu me fais honte ! me dit parfois l'une de mes filles quand je fais la follasse sur le chemin de l'école
Un projet, c'est le laps de temps pendant lequel on passe pour un con, dit souvent mon papa.
Le ridicule se niche dans nos angles morts. On a beau avoir bordé le plus qu'on croyait, on n'est pas à l'abri de ce qui va surgir - de l'erreur, de la technique, du bout de tissu ou de salade récalcitrants.
C'est fâcheux de sortir en ayant boutonné Paul avec Jacques.
Et notre attitude d'ouverture à la personne qui va nous prévenir, notre capacité à nous relever de la peau de banane sur laquelle on a glissé, sans faire comme si rien ne s'était passé et sans non plus s'appesantir pendant 3 semaines sur la honte, est une condition de notre remise en jeu.
Oui, nous serons ridicules si nous nous aventurons dans des zones inconnues. Si nous ouvrons notre cœur à qui ne nous a rien demandé. Et ce n'est pas le ridicule qui nous tue.
Que voilà un billet bien senti pour moi, merci Christie ! Le ridicule me poursuit, depuis la collégienne qui ne dépasse pas 90 cm en saut en hauteur jusqu'à la femme expérimentée qui commande un Malibu orange à une première rencontre amoureuse (abh quoi, c'est rafraîchissant?), et franchement... ça ne tue pas, c'est vrai... mais ça peut faire mal... il y en a quand même plein des angles morts... grâce à toi je vais essayer de les prendre avec plus de légèreté!
Rédigé par : caro267 | lundi 23 juin 2014 à 17:50
Il me semble que chaque fois que j'ai honte d'avoir été ridicule, c'est surtout parce que mon égo en a pris un coup. Mais j'ai appris que ces hontes ne me définissent pas : je suis plus que le salto avant provoqué par la peau de banane...ou plus que la honte de ne pas correspondre aux "critères" de la "bonne société". Je suis juste moi, avec pleins de défauts et pleins de qualités, alors le reste...
Cath
Rédigé par : Cath | lundi 23 juin 2014 à 21:49
Hihi, j'adore la phrase de ton papa... ça doit aider à naviguer parmi les écueils, ça, je me la mets de côté:-)
Rédigé par : Christine | mardi 24 juin 2014 à 09:37
Oui Papa m'a beaucoup aidée à naviguer parmi les écueils ! il le fait encore d'ailleurs... même si notre relation a pris une autre couleur après 9 ans de psychothérapie.
Rédigé par : Christie | mardi 24 juin 2014 à 09:40
Oh, qu'elle est belle cette phrase de ton papa. Je note.
Le ridicule ne tue pas. Les non-dits, la peur d'oser, la frustration, eux nous consument à petit feu. Keep on going jolie ladie :)
Rédigé par : Louchouk | mercredi 25 juin 2014 à 22:09