J'ai recommencé à lire ; à m'enthousiasmer pour des livres, à les lire sur de longues périodes de temps (quelques heures d'affilée I mean, plus des bouts de nuits, la lampe de poche sous la couette) ; et à les terminer !
Le petit dernier m'a été recommandé par Olivia de Lamberterie (enfin, elle l'a recommandé à des dizaines de milliers de lecteurs et de téléspectateurs) et je l'ai bu comme du petit lait. Merci... C'est si rare un roman qui m'emporte ces dernières années... Pas depuis Why be happy when you can be normal cet automne-hiver (que j'avais lu grâce à Télérama, merci les critiques et notamment Nathalie Crom. Avec les années je finis par savoir qui qui je partage les goûts).
J'ai commencé cette nuit, toujours en anglais - je lis dans le brouillard mais j'aime l'intimité avec la voix de l'auteur, j'ai l'impression de boire directement à l'encre de son stylo), The turn of the screw d'Henry James, cela m'excite de m'adapter à une nouvelle langue, et de lire un récit qui fait peur en anglais. Déjà il y a quelques années Dracula avait fait mes délices, et Agatha Christie c'est par elle que Maman m'a initiée à la lecture en anglais "Moi, je me suis arrêtée à Agatha Christie !" dit Maman en riant. Merci les mamans....
A part ça j'ai trouvé ce livre d'Edward de Bono, hier chez WHSmith (merci les librairies qui nous permettent de tomber sur des livres !) et je me suis jetée dessus direct, dans les exercices et tout et tout, découvrant à quel point cette problématique de me sentir pas intéressante était cruciale pour moi...
Et la veille, au Vieux Campeur... 1000 voyages....
Et puis toujours Julia (celui-là est une super suite de Libérez votre créativité), et l'humaniste Anselm, et Isabelle Filiozat qui me demande aujourd'hui de respirer profondément.
Merci, merci à ces livres qui m'accompagnent et parlent de là où je suis, de là où j'ai envie d'aller.
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