Il y a aussi eu dans ma vie, de nombreux moments où j'ai arrêté de lire. Pas volontairement, mais comme tu dis Hélène, par manque de vide intérieur. Manque de bouquins aussi qui m'accrochaient. Lors de grands chocs, amoureux (+ et -....), la naissance des enfants - alors ma vie m'est apparue plus intérressante que les livres. Après de superbes lectures aussi, quand je fais le deuil d'un livre...
Et dans ces moments-là, au bout d'un moment, j'ai eu la chance de trouver des livres qui accrochent. Des chefs d'oeuvre et pas que, des livres que j'ai eu envie de continuer de lire.
Au niveau des chefs d'oeuvre accessibles je pense à la Chartreuse de Parme, aux Liaisons dangereuses, et aussi à Sylvia de Leonard Michaels (une histoire d'amour désespéré), et Vestiges du jour de Ishiguro, et Mémoires d'Hadrien. Je garde aussi un souvenir ému du Maître et Marguerite, un livre très fou du russe Boulgakov, et puis le Roi des Aulnes, et puis Cent ans de solitude et la Maison aux Esprits.
Au niveau des très bons livres émouvants, je pense à la Maladie de Sachs, à Corps et âme de Franck Conroy, à la trilogie de Pennac.
Quant aux polars, il y Dennis Lehane et son Un dernier verre avant la guerre, il y a aussi Fred Vargas, tous, et enfin un de mes livres préférés, Le Dalhia Noir, de James Elroy.
Ce sont ces livres qui m'ont donné envie d'être écrivain.
Mais le seul livre que j'ai lu 5 fois, et j'entame ma 6ème, c'est celui de ma Julia.
Je viens de dévorer d'une traite ce week-end (planquée sous ma couette pour cause de bronchite) "Rien ne s'oppose à la nuit". Bouleversant.
Rédigé par : Anne-Liesse | lundi 01 octobre 2012 à 15:32
ah j'ai hyper envie de le lire !!
Rédigé par : Christie | lundi 01 octobre 2012 à 15:56
"Les Liaisons dangereuses" est un chef d'oeuvre indépassable : parfait à tous points de vue ! La marque du génie s'y fait sentir...
Il est des livres incontournables qui méritent d'être lus, mais ils ne sont finalement pas légion. Longtemps je me suis interrogé sur l'importance qu'il fallait accorder à la lecture et de ses rapports avec la vie. Ce n'est pas plus mal de ne pas ressentir le "vide intérieur" nécessaire à la lecture : peut-être est il mieux de se nourrir de la vie que de sa transposition artistique. Ou l'inverse !
Bonne soirée.
Rédigé par : Le Marginal Magnifique | lundi 01 octobre 2012 à 18:14
La maison aux esprits parle aussi de la relation à la mère, mais de manière plus fantasque et légère et puis ce n'est pas notre culture.. C'est un livre joyeux et foisonnant !
Rédigé par : Christie | mardi 02 octobre 2012 à 15:44