Comment s'adresser au vide ?
Vous savez de quoi je parle : cette sensation d'angoisse qui nous prend à certaines heures, pour moi c'est souvent l'après-midi et ça s'accentue en début de soirée...
Où mettre son trop plein de libido, celui qui n'est pas absorbé par notre vie familiale et de couple et au travail et amlcale... ?
Il y en a qui bouffent, qui boivent, vont fumer leur clope. D'autres qui travaillent sans s'arrêter. D'autres qui vont instagramer, facebooker, checker leurs mails ou les commentaires sur le blog. D'autres qui font cela tour à tour.
D'autres développent aussi des dépendances relationnelles.
Ma 2ème psy (c'est fou de compter les psys) m'avait alertée des dangers que représentaient ce vide, pour moi.
Pi j'ai recontré la méthode Julia et les pages du matin. J'avais lu aupravant Femmes qui courent et La femme dans les contes de fée, qui comme ma psy m'avaient alertée sur ce problème du vide, et permis de donner un nom et une cause à mon puits sans fond.
Mais "la méthode Julia", elle, incite à faire. Et c'est le faire - le mouvement, la matière - le faire censé j'entends (rien à voir avec l'activisme névrotique) qui me permettent, et à des milliers de gens je crois, d'apprivoiser ce vide.
A quoi suis-je appelée ?
Qu'est-ce qui serait amusant aujourd'hui ?
Comment puis-je être le plus utile ?
Qu'est-ce qui m'attire, me dégoute ?
Quelle est mon histoire ?
Qu'est-ce qui me comble ? Qu'est-ce qui me manque ?
Ces questions que je me pose chaque jour, et leurs réponses qui surgissent au fil de la journée, m'ont permis peu à peu d'apprivoiser mon vide. Qui n'est plus à présent une eau stagnante mais un vrai puits, qui se remplit et se vide et se remplit et se vide et me permet je crois de vivre plus harmonieusement.
Mes piratesses, qui aujourd'hui s'occupent avec un bout de papier et trois foulards, devront-elles elles aussi apprendre à combler ce vide existentiel ?
By the way mon expo photo se poursuit par là !
Wow. Tes mots me parlent, Christie, c'est dingue... et me permettent de mettre des mots sur mon vide. Merci.
Je vais noter tes questions dans mon ptit carnet, et les relire. Et me présenter à la page... quand j'en aurai le courage. En fait, je crois que je lis par paresse d'écrire.
Rédigé par : marie | lundi 25 juin 2012 à 16:00
ah ben je comprends !
tu peux te dire aussi que tu écris pour te reposer, te ressourcer, t'amuser sur la page...
Rédigé par : Christie | lundi 25 juin 2012 à 16:05
J'aurais pu écrire le commentaire de Marie, presque mot pour mot... re-wow...
Et j'ai paumé "mon Julia" (quelque part au milieu de mon bazar, pas loin sûrement)... si ça c'est pas de l'acte manqué...
Allez, j'va écrire!
Rédigé par : Titoune | lundi 25 juin 2012 à 16:22
Va écrire. Et vas regarder la suite de Julia, jubilatoire, the vein of gold..
Rédigé par : Christie | lundi 25 juin 2012 à 16:31
Je n'ai toujours pas lu Julia mais je crois que je vais me laisser tenter car je suis "tombée" (sur tes conseils éclairés)dans les 3 pages du matin et j'en éprouve un plaisir fou. Et effectivement ce rituel qui vient combler un vide m'apporte aussi tout autre chose. Quelque chose qui viendrait appaiser un flou bouillonnant... Merci pour tes mots du jour Christie !
Rédigé par : kriss | lundi 25 juin 2012 à 16:39
Ce vide, oui, on peut le combler en comblant nos sens : sexe, bouffe, addictions diverses car les sens ne sont jamais rassasiés... Mais on peut aussi apprendre à discipliner notre énergie en créant, en prenant soin de soi... pour arriver à un équilibre heureux... Merci pour ce post qui me parle car c'était le sujet d'une de mes dernières pages du matin (synchronicité peut-être ?).
Rédigé par : sandy | lundi 25 juin 2012 à 17:01
oui chacun trouve sa maniere de combler ce vide. et pourtant il finit tjs pas repointer le bout de son nez
peu importe on trouvera alors un autre moyen de le fuir. et encore un autre
c est ca etre humain non ?
bonne soiree
Rédigé par : Poppilita | lundi 25 juin 2012 à 17:26
Le fuir, ou pas. Accepter de rester avec ce vide. Julia recommande de partir marcher 20 minutes avec une question. Je vais essayer cela, ce soir.
Rédigé par : Christie | lundi 25 juin 2012 à 17:35
J'ai mis Julia dans ma valise..comme un doudou rassurant.
Rédigé par : Cenina | mardi 26 juin 2012 à 19:29
ma Cénina, je pense à toi...
Rédigé par : Christie | mercredi 27 juin 2012 à 02:21
Merci de cet écho sur le vide, il parle à mon coeur dans l'expérience du moment. Depuis 22 jours je fais un jeune partiel, un repas par jour et jus de fruits et de légumes. Cette pratique me renvois à l'Essentiel. J'en prends un peu plus conscience ce matin en lisant votre article. Comme vous l'écrivez avec justesse, la différence entre le remplissage par l'occupation, l'activisme et l'action juste, celle qui ramène à l'Essence.
Et le surpoids d'actions ou de passivité face au vide autre versant de la contemplation peut être effectivement très néfaste; surpoids physique, excès d'acidité dans le sang, je m'arrivai presque plus à marcher, trop de douleurs dans les jambes. L'action du jeûne ou jeûne partiel peut rappeller et ramener à l'importance d'apprivoiser le Vide et de réapprendre à marcher.
Une approche parmi d'autres comme celle de Julia Carmeron des pages du matin, je me suis remis à écrire le matin. Et avec ces questions essentielles, de répondre à ce besoin de s'ajuster, attentif au sens du courant de la Vie. Merci de nous avoir mis au courant !
Rédigé par : ROZEC rémy | jeudi 28 juin 2012 à 07:50
Merci Anne-So, pour ton passage et pour ton mot.
J'ai écrit ce texte en pensant à une chère amie que j'ai..
Et tu vois moi à présent je m'applique à le cultiver le vide, pour voir ce qui va surgir à l'intérieur !
Gros bisous à toi, à la ptite bande et à toutes les passantes !
Rédigé par : Christie | mardi 03 juillet 2012 à 10:44