Aujourd'hui je suis prune,
Prune comme le tshirt de Noriko ma consoeur de clown, aussi mime que je suis parlante
Prune comme les cernes sous les yeux d'Alma vomissante, languissante, qui ne va pas à l'école aujourd'hui j'explorerai écrirai un autre jour
Prune comme le fil violet comme les mitaines déchirées de Chimène que j'ai recousues avant son départ à l'école
Prune comme le bouchon du dissolvant que je n'ai pas utilisé depuis des lustres
Prune comme l'encre dans mon stylo plume
Prune comme ces fruits gorgés d'été frippés que j'aime cuillir sur l'arbre ramasser sous l'arbre dont je fais des compotes macérées des heures dans la vanille et le sucre, dont j'aime l'odeur le goût et les promesses.
quelle est jolie ta poupette, longue et fine ! bon courage à elle pour aujourd'hui, rester avec maman est un très bon médicament..
Le titre de ton billet me fait penser aux livres dont tu avais, me semble-t-il, parlé un jour "Verte" et "Pome" de Marie Desplechin...
Rédigé par : Cenina | mardi 13 décembre 2011 à 16:12
Ah j'aime beaucoup ces livres de Desplechin (et sa tendresse en général)
et aussi les prunes, surtout depuis que le jeu coopératif "Le verger" est pratiqué à la maison :)
Mon billet d'hier n'est pas passé (le code encore,!)
sur ce besoin de création, étanchant parfois le besoin viscéral de donner et porter la vie (ah si seulement une seconde fille..non le corps et la raison..)
mais pas chez moi (alors un lapin nain pour mars!) surtout quand la femme de mon frère agonise en une semaine de deux tumeurs au cerveau ; il n'y a plus qu'un regard intense et des larmes allongés dans le lit médicalisé,
"espoirs et désepoirs de la vie"
Rédigé par : I Bernadette | mercredi 14 décembre 2011 à 05:39
oh c'est beau la manière dont tu parles de ces yeux noirs... ça me fait penser au livre que j'ai adoré, le boulevard périphérique d'Henry Bauchau
Rédigé par : Christie | mercredi 14 décembre 2011 à 08:49
ah ben tiens moi aussi "on" me demande le code..
Rédigé par : Christie | mercredi 14 décembre 2011 à 08:49