De retour à Paris tour à tour l'absence de notre chien se fait cruellement sentir (l'accueil du matin, la présence qui nous lèche les pieds sous la table, et attrape les petits morceaux tombés à terre) ; Churchou me manque aussi dans sa manière à lui de profiter de l'instant, fouillant dans un coin sale, paressant au soleil, nous retrouvant au bout de 5 minutes d'absence comme si on ne s'était pas vus depuis trois ans...
Et parfois je savoure la disponibilité retrouvée - me voilà libérée du souci constant de me demander, "va-t-il être heureux aujourd'hui ?" et des calculs sur les trajets et les balades... Je réalise le stress que représentait pour moi cette responsabilité ; et je m'interroge, "Ai-je voulu qu'il meure ?"
Ce deuil / soulagement me fait penser aux sentiments éprouvés il y a quelques années (bon, pas mal d'années..) quand, exilée d'un amour, j'ai été au désespoir mais aussi heureuse de me récupérer. Ouf, je vais pouvoir me consacrer à autre chose, ai-je soupiré au milieu de mes larmes.
Enfin non, ce n'était pas la même chose. Mais tout de même je n'en reviens pas de l'ambivalence de l'amour.
Quelle bonne question ce titre !!!!
Rédigé par : christine | mercredi 31 août 2011 à 12:47
L'ambivalence de l'amour, oui, quel vaste sujet… Sur lequel je m'interroge tous les jours un peu je crois
Merci pour cette photo de figue, j'aime tellement l'odeur du figuier, tu as essayé d'en mettre un sur ton balcon ? ( mais peut-être n'y a t'il pas assez de soleil par ici)
je vais vite chercher "la feuille de figuier" dans cette si jolie collection…
Rédigé par : sandra | mercredi 31 août 2011 à 13:00
Quel joli titre... Tu n'imagines pas à quel point là, tout de suite maintenant, il résonne, avec quel à-propos il arrive, là, sous mes yeux d'aliénée de l'amour. A moins que cela ne soit de l'amoureux, de moi amoureuse, de l'idée de l'amour ou de l'éventualité du non amour, ma foi, là, tout de suite, maintenant, donc, il me paraît certain que l'amour aliène, sans doute comme le dit la célèbre formule pour le meilleur et, aussi, pour le pire. L'ambivalence du lien et de l'envie d'être libre, de la liberté et de l'envie d'être liée. Pfffhhhhh. GrrrrHHHH. Mmmmmmmh. Oui, voilà ce que moi j'en dis, là tout de suite, maintenant.
Rédigé par : LaTortue | mercredi 31 août 2011 à 20:49
Quel joli titre... Tu n'imagines pas à quel point là, tout de suite maintenant, il résonne, avec quel à-propos il arrive, là, sous mes yeux d'aliénée de l'amour. A moins que cela ne soit de l'amoureux, de moi amoureuse, de l'idée de l'amour ou de l'éventualité du non amour, ma foi, là, tout de suite, maintenant, donc, il me paraît certain que l'amour aliène, sans doute comme le dit la célèbre formule pour le meilleur et, aussi, pour le pire. L'ambivalence du lien et de l'envie d'être libre, de la liberté et de l'envie d'être liée. Pfffhhhhh. GrrrrHHHH. Mmmmmmmh. Oui, voilà ce que moi j'en dis, là tout de suite, maintenant.
Rédigé par : LaTortue | mercredi 31 août 2011 à 20:49
chère Christie
la perte de churchou me rend triste car c'était un véritable personnage ce chien là
mais je sais aussi qu il a eu une vie heureuse car dans une famille aimante Là est le principal
j ai choisi de ne pas avoir d animal domestique car il aurait été très très seul toute la sainte journée
par contre je me souviens très exactement de tous les chiens que j ai eu enfant (avec un père chasseur) des épagneuls bretons tellement affectueux
Rédigé par : marijo | mercredi 31 août 2011 à 21:55
15 jours que mon petit compagnon n'est plus avec nous (sur terre)
et comme dit Mitterand, 'je crois aux forces de l'esprit' (hallucinant quand même ce mec qui a dit ça a la télé lors de ses derniers voeux présidentiels.....)
et je crois que mon Churchou est partout à présent
d'ailleurs je le vois partout...
moi non plus Marijo je ne suis pas prête à avoir de nouveau un animal.
je vous fais de gros gros bisous
Rédigé par : Christie | jeudi 01 septembre 2011 à 09:49
Je comprends tes questions, et l'amour, oui, implique des responsabilités et des obligations, c'est aussi ce qui le rend si puissant, si on ne s'investissait pas dedans, il aurait moins de valeur, ce serait trop facile. Je suis désolée de lire que vous avez perdu Churchill, je compatis.
Rédigé par : MarieMay | jeudi 01 septembre 2011 à 09:55
oh les esprits ! si puissants !
3 tortues chez moi ... le stress lorsqu'elle sortent de l'hibernation à tour de rôle. Il peut s'écouler une longue semaine avant que la seconde ne sorte de terre ce qui provoque angoisses et questionnement chez chacun d'entre nous !!!
Alors que pratiquement toutes les amies de mes filles ont un chien, c'est difficile de résister et de dire NON !!!
C'est si charmant un chiot !
Dernière lubie de ma fille : un aquarium ... petit pour commencer ! bon je vais y réfléchir car les bienfaits d'une animal de compagnie sur un enfant (et pas seulement) sont nombreux !
Belle journée
Rédigé par : lutin | jeudi 01 septembre 2011 à 10:22
oh la la oui que c'est bien un chien..... bon j'arrête la liberté sans chien c'est bien aussi. Enfin c'est différent..
tes tortues. Je les imagine.
Rédigé par : Christie | jeudi 01 septembre 2011 à 10:26
Oui, oui, oui. L'amour nous aliène, l'amour nous possède, l'amour nous pompe.
Et c'est un va-et-vient incessant entre moi et les autres, entre moi et ceux que j'aime.
On voudrait être tout donnée aux autres mais on voudrait tout pour soi aussi.
Pour moi, c'est un équilibre introuvable, à chercher sans cesse.
Rédigé par : Pauline | jeudi 01 septembre 2011 à 11:10
c'est fou comme j'aime que tu ecrives cela, que tu ne prennes pas de gant pour nous dire le soulagement et la culpabilité aussi et l'egoisme un peu finalement.
merci pour ton honnêteté et ta justesse comme dab.
Rédigé par : roca | lundi 05 septembre 2011 à 15:36