Ca fait polarde, mais un truc que j'aime et même que j'adore en vacances, c'est tout le temps qu'on a pour lire. Et la variété de lieux disponibles qui me changent de mon lit ou du bain ou du métro. Là je pense au hamac du jardin en Corse... ou à étendre mon paéro dans un champ, pas loin des filles qui jouent et de me poser là avec un roman en pestant contre les gratouillis de l'herbe. Et je rêve des éclaboussis du Grand Canal et de la rumeur des places, quoi je n'ai pas le droit de lire à Venise ?
Ce coup-ci j'emmène quoi ?
Sylvia, de Leonard Cohen, pour entendre parler d'amour, de l'amour fou qui fait mal.
L'enfant bleu, d'Henri Bauchau.
En l'absence d'oiseaux d'eaux, l'histoire de deux écrivains qui s'écrivent..
Netherland et L'homme qui tua Roland Barthes, d'inspiration nicolienne, j'aime quand nous partageons les mêmes livres.
Un autre sans doute, dans ma pile (en équilibre instable à côté de mon côté du lit, elle menace de nous tomber dessus chaque nuit).
Et puis quelques livres pratiques, le GTD, mon yoga face...
Bon je vous promets je lèverai le nez de mes bouquins pour me dessiller les yeux devant tant de beauté.
A bientôt les chéris, je vous souhaite une bonne fin d'avril si beau, si changeant.
(Finalement j'emporte aussi un Ishiguro, un Antonio Lobo Antunes - n'entre pas si vite dans cette nuit noire, aah ce titre - L'homme qui voulait être heureux, et La fin de Chéri de Colette, et de Joyce Carol Oates Black girl white girl.. Qui va porter les bagages depuis le parking jusqu'au vaporetto ?)
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