Surréaliste insomnie dans la nuit de mardi à mercredi. A cinq heures du matin, peletonnée dans le canapé rouge, j'étais au téléphone avec mon amie A. qui dessinait de l'autre côté de la terre - certaines nuits, je bénis le décalage horaire.
Je lui parle du gâteau par jour que je prépare en ce moment, "Wahou !", "Tu sais, c'est plutôt une thérapie qu'autre chose, "Oui mais pour te faire du bien tu fais du bien aux autres ! Moi quand je veux me faire du bien, je fais du yoga par exemple, et ça ne sert qu'à moi..."
Cela, de la part d'une personne accueillante, amoureuse de la beauté, calme en face de la plupart des gens.
On ne mesure pas le bien qu'on peut faire aux autres par la grâce d'une étoffe qui tombe pile, un lieu harmonieux, une lumière dans le regard, un souffle appaisé, la bonne parole, ou le bon silence, une musique gaie...
J'ai décidé de porter très fort mon attention à cette présence que je suis.
Ciseler, aussi bellement que je peux, le ravin de ma présence au monde.
Cette dernière phrase est une bien belle devise, je vous l'emprunte! merci
Rédigé par : lucie | vendredi 26 mars 2010 à 16:34
Samedi, voyant qu'il n'y avait qu'un seul commentaire à cette note, je m'étais dit "tiens, tout le monde en est peut-être à se demander s'il lui arrive de se faire du bien en faisant du bien aux autres"...J'avais posté mon interrogation...qui n'était pas passée! Signe de HS time et raison de ce silence!
Enfin bon, je me la pose toujours cette question...et je n'ai pas encore tout à fait la réponse...
Rédigé par : Snödroppe/Sophie | mardi 30 mars 2010 à 15:47