Quelle capacité le cerveau humain a d'oublier !
Le chemin de l'école, par exemple.
Hier matin, ma course dans l'air ensoleillé et glacé m'a menée à quelques encablures de l'école. Tiens l'école. Bientôt, il va falloir y retourner. Bizarrement, j'avais pas très envie d'ajouter cette routine aux autres contraintes. Chimène non plus d'ailleurs. Au soir de notre journée de retrouvailles, suite de mini-fêtes, les filles ont mal au ventre.
Ce matin, j'avais prévue d'être une maman encourageante, mais une cagoule égarée me transforme en harpie. Les filles sont habituées, elles ne mouftent pas et nous arrivons sans encombre - en avance, même. J'ai le temps de sourire à une petite fille (pas la mienne) à la bouche chiffonnée et au papa "mon étalon du retard" (les matins où on arrive en même temps c'est qu'on est vraiment à la bourre). Puis je retrouve mon chien sur le trottoir.. mon homme qui se dépèche.. ma table bleue qui m'attend, pour aller où ?
La semaine peut commencer.
Pour aller à la plage, le rapport s'inverse : c'est moi qui traine et elles qui attendent.
oh. je la connais cette rue...:)
Rédigé par : Tiphaine | lundi 08 mars 2010 à 17:55
Ah, c'est rare que je ne me couche le soir avec les meilleures intentions du monde pour les préparatifs du lendemain matin ( seul moment dans la journée où je peux perdre patience très très très vite) et puis hop, il suffit d'un rien comme toi, une minute de retard, une couche à changer au dernier moment, les clefs de la voiture introuvables, le doudou qui s'est caché...et je pète un plomb !
Rédigé par : Cenina | lundi 08 mars 2010 à 18:11
et je m'en veux pendant toute la matinée ..
Rédigé par : Cenina | lundi 08 mars 2010 à 18:12
C'est pas évident c'est vrai les matins.. enfin, certains matins. Mais culpabiliser ça ne fait qu'empirer les choses.. c'est ta double peine !
Rédigé par : Christie | lundi 08 mars 2010 à 21:26