Je rentre de mes conduites au centre de loisirs.
Ambivalence des mercredis, où je me sens fatiguée quand les enfants restent à la maison (et en retard sur mon travail) ; et triste quand elles sont loin de moi.
Heureusement, la confiance, et même la tendresse souvent que j'éprouve pour les personnes qui s'en occupent
* leur babysitter fée, douce et fantaisiste, qui elle possède le don des espaces, et qui a fait cramer un certain nombre de gâteaux dans mon four
* la maîtresse ronde et ferme, la maîtresse grande et rassurante - chacune à sa manière angoissée du bonheur des enfants
* les dames du centre de loisirs, qui sentent combien Alma a besoin d'un référent... lui donnent un rôle quand les larmes menacent, "Viens, tu vas m'aider à accueillir les autres enfants !"
* les amies de Chimène, si importantes pour elle... et leurs mamans, souvent plus maternantes que moi et qui aiment les manières douces de ma grande fille
* et leurs grands-mères bien sûr, qui voient ce qui m'échappent, donnent du temps, de la patience, et une tendresse...
C'est un village qu'il faut pour élever un enfant !
(Une pensée aussi pour Emma mon ex éditrice, et pour T., petit garçon de la classe de Chimène, à qui nous confions de temps en temps notre Churchou).
(Catherine, je repense à ton histoire de boulot, depuis que tu viens sur ce blog tu cherchais à organiser ta vie de cette manière et voilà, tu y es ! est-ce que tu savoures ? Ton expérience et ta ténacité, me rappelle celle de Soeur Emmanuelle qui a dû attendre 40 ans pour travailler dans les bidonvilles ! et qui a tenu bon et y est parvenue).
(Je viens de lire un très beau texte de Laurent sur le rôle des parents dans la réussite scolaire de leurs enfants..)
Rapport aux photos, petite série brésilienne.. été 2006 ! ça date.
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