Le principal risque que vous prenez avec la vie que vous avez choisi, est de n'être pas heureuse.
Je viens de déjeuner avec mon mentor. C'est la deuxième fois que nous nous rencontrons, et voilà, comme la première fois je me suis sentie passer sous une lumière violette qui embrasse chaque recoin - surtout les plus cachés. Il a même débusqué certains des mensonges que je me sers à moi-même.
Cette lumière est inconfortable et crue, et il me semble que c'est de vérité que j'ai le plus besoin dans les mois qui viennent. Nous nous revoyons au printemps : d'ici là, j'ai promis de mettre un peu de clarté dans mon labyrinthe personnel.
2010 m'apporte son lot d'exigences. Quelle chance, je rencontre des sages sur ma route.
Le plus petit, jusqu'à ce qu'il grandisse.. Après la tristesse de Chimène, au tour d'Alma de me toucher infiniment.
Mon meilleur ami jouait un peu ce rôle de mentor (il a 8 ans de plus que moi, ça aide aussi)... depuis qu'il est reparti en Italie, même si on reste en contact, son regard à la fois tendre et ironique me manque... et souvent, quand je fais quelque chose, j'ai l'impression d'entendre ce qu'il me dirait, ça me fait sourire et ça m'aide.
Rédigé par : Titoune | mardi 09 février 2010 à 16:03
Ma poulette tu as peut-être besoin d'un nouveau mentor ? 2 ans que je le cherchais, moi..
Rédigé par : Christie | mardi 09 février 2010 à 16:07
Ah les mensonges qu'on se sert à soi-même.. On le sait au fond qu'il s'agit de mensonges, mais dès qu'un proche nous les met sous le nez, le plus souvent pour nous aider, aïe, aïe, aïe...
Rédigé par : freude | mardi 09 février 2010 à 17:25
quel beau texte!!
c'est de qui la première phrase??
j'ai entendu l'autre jour une phrase dans un film je crois et depuis elle vient revient se glisse dans tout mon être "il n'y a pas de destin il y a juste les choix que l'ont fait"
Tu es un peu mon mentor avec tes mots, des textes qui me touche et me font réfléchir! J'aimerai avoir un mentor réel et pas virtuel.. comment l'as tu trouvé?
Je t'embrasse!
Rédigé par : catherine | mardi 09 février 2010 à 18:01
la phrase, est de lui, B., mon mentor.
Je l'ai trouvé.. comme je l'ai dit, en posant l'intention de le trouver, puis en lui demandant une fois que je l'ai reconnu.
Rédigé par : Christie | mardi 09 février 2010 à 18:05
Ce devrait être ma devise du moment. Mais bon sang que c'est dur, d'arrêter de se mener en bateau! The end of bullshit. Indeed.
You don't need to pretend, he says, you don't need to smile when you cry. It is charming, but it is useless.
Rédigé par : Lola | mardi 09 février 2010 à 19:03
It's charming, but it's useless.
Bien envoyé...
Les gens sont hard, parfois, et le pire c'est que cette dureté est salutaire !
Anne-So, c'est sûr que la constellation familiale va te faire "shake-shake". Mais si tu t'y es inscrite c'est que qqch en toi le réclamait ? Et enceinte, on est plus fragile.. et poussée aussi par l'enfant à venir, à commencer à régler ses merdouilles.. Bref, BON COURAGE POUR ta décision.
Rédigé par : Christie | mercredi 10 février 2010 à 05:27
Comme pour Catherine, tu es clairement mon mentor, souvent j'aime bien me dire que tu es ma "petite mère". Quand, en temps normal, je devrais me tourner vers une mère, je viens "trainer" par ici...bonne journée..
Rédigé par : Cenina | mercredi 10 février 2010 à 08:54
ouch, je la trouve raide la phrase de ton mentor... mais c'est peut-être le rôle d'un mentor justement et puis la vérité il me semble est finalement rarement mal prise. j'aimerais bien être capable de parler comme ça d'ailleurs aux autres et à moi !
Rédigé par : alice | mercredi 10 février 2010 à 11:38
Oh oui, j'aurais sûrement besoin d'un nouveau mentor... mais j'ai pas envie d'aller trop vite... ce serait comme remplacer cet ami qui n'est finalement qu'à 400 km... et qui reste disponible et présent, même si c'est différent...
Et puis il y a toi, comme pour Catherine et Cenina tu as aussi pour moi ce rôle de mentor... malgré la distance d'internet...
Anne-So, si tu ne le sens vraiment pas pour cette constellation familiale tu peux toujours la remettre à plus tard, mais finalement est-ce que tu ne ferais pas que repousser le problème? ça peut vraiment aider à avancer, alors ce serait dommage d'attendre à mon avis... c'est comme pour apprendre à nager, à un moment ou à un autre il faut se jeter à l'eau.... mais je ne suis pas à ta place, alors je ne peut que te souhaiter bon courage, et ta décision sera sûrement la meilleure pour toi maintenant, quoi que tu décides.
Rédigé par : Titoune | mercredi 10 février 2010 à 11:41
Je ne sais pas si tu es parvenue au même constat mais j'ai souvent remarqué que ce que nous "servent" ces regards extérieurs qui nous font tellement avancer, ce ne sont jamais que des évidences, lesquelles, pour une raison ou pour une autre, nous ne distinguons pas alors qu'elles devraient nous crever les yeux.
Le mentor, le psy, l'enfant ( On pense au conte "les habits neufs de l'empereur")... tous ceux qui posent un regard frais et neutre sur nos choix, notre parcours, et qui le voient bien, eux, quand on avance tout nu...
Rédigé par : Amélie | mercredi 10 février 2010 à 12:06
Anne So, c'est quoi une constellation familiale ?
Rédigé par : Cenina | mercredi 10 février 2010 à 12:57
N'empêche, je suis crevée. Lundi j'ai vu ma psy et elle m'a servi le même genre de vérités clash. Dire que je paie pour ça..
Rédigé par : Christie | mercredi 10 février 2010 à 15:34
Je crois que nous nous l'attribuons tous, cette tâche.. ENfin, peut-être plus ou moins. Moi et mes copines en tout cas, c'est souvent le cas. Peut-être qu'on s'attire !
Bon courage ma belle, pour ton dépôt d'objets encombrants. Je crois que ces processus, même s'ils sont douloureux et shake shake comme ce que je sens en ce moment, nous font avancer, tendent à nous rendre plus vivantes. Et c'est ce qui compte, non ?
Rédigé par : Christie | mercredi 10 février 2010 à 18:37
Incroyable alors que cette "expression" ne me parle pas. J'ai fais cinq ans de psychothérapie, pour me débarasser d'un bagage familial lourd, très lourd, que je portais moi aussi, inconsciemment..J'ai réussi à faire ça avant la naissance de mon premier enfant, j'avais si peur de lui transmettre à lui aussi ce poids ...
Le travail a été rude, les dernières années fragiles et puis, maintenant, je suis quelqu'un d'autre, ou juste moi.
Rédigé par : Cenina | jeudi 11 février 2010 à 14:47
De mon côté, il me semble que c'est un travail sans fin... Parfois on a l'impression que c'est fini, et puis non, quelques mois plus tard nouveau symptôme, ou le même qui revient.
Rédigé par : Christie | jeudi 11 février 2010 à 15:53
C'est vrai...ce n'est jamais réellement finit..
Pour ma part, j'ai appris à mettre de côté cette image qu'on avait façonné pour moi, et à apprendre chaque jour un peu plus, qui se cache sous l'armure qu'on m'a enfilée de force.
Rédigé par : Cenina | jeudi 11 février 2010 à 16:44
Super, Anne-So! C'est vraiment bien que tu avances comme ça!!
Rédigé par : Titoune | vendredi 12 février 2010 à 18:42
'reusement que t'es là, Titounette !
didonc tu donnes envie mon Anne-So. Ca avait l'air FORT comme expérience.
Rédigé par : Christie | vendredi 12 février 2010 à 19:19