Je me lève around 6:30, sans hésiter
Je vais courir sur la digue, sur la plage
Je ramène des croissants de la bonne boulangerie
Les filles sont d'accord pour s'habiller sans trainer
Nous allons porter aux oiseaux marins les restes de baguettes de la semaine, conservés à leur intention dans un sac en kraft
Je complète ma collection de cailloux de granit et de morceaux de verre dépolis
Je me dessille les yeux à force de regarder le ciel qui se fond dans la mer
Les filles rechignent à quitter la plage
Au déjeuner, nous frisons l'indigestion avec les restes du frigo - c'est Churchill qui les termine
Un tour au Secours Catholique de Saint Enogat
Puis - l'inévitable - il faut ranger la maison, faire tenir notre tibordel dans des sacs, donner un semblant de forme à notre vie éparpillée dans la maison ; des livres, des vêtements, partout des livres..
Pour la première fois cette année, Chimène m'aide vraiment. Ma mauvaise humeur s'évanouit d'un coup devant la bonne volonté de ma grande fille.
Je ferme les pièces l'une après l'autre comme m'a appris Nicolas. Puis fais rentrer tout le petit monde dans la voiture.
Au revoir, ma maison.
Suivent la halte à la poubelle, la halte au Mc Do, puis quatre heures, presque cinq, de conduite hagarde vers la maison - l'autre maison, celle de Paris, où Nicolas m'attend - m'attend-il ? Je l'appele 5 fois pour m'en assurer.
Arrivés - enfinn - après le serrage dans les bras et les yeux qui brillent, porter et coucher les enfants ; décharger les 50 sacs, commencer à ranger... Toutçapourça...
Mais c'était bien.
Me revoilà, mes chéries-chéris !
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