Parfois il est tentant d'oublier que l'Autre est autre ; vacance de la conscience, j'ai pensé que tu étais moi.
Puis au détour d'un geste de tous les jours, une découverte ; ou plutôt, le rappel que nos vies emmêlées sont aussi parallèles.
Vertige du droit de chacun à une chambre à soi.
[A propos.. mais non, sans aucun propos que l'amour de la langue qui croustille et se réinvente, je viens de rencontrer ce blog que je place illico dans mes favoris !]
Ca me parle, ça me parle, en ces temps de communication écornée... Tout ce travail parfois tellement pesant!
Rédigé par : Marie | mercredi 20 janvier 2010 à 12:19
C'est marrant que TOI entre toutes tu me répondes.. t'as vu, je viens de t'envoyer un mail antidote.. est-ce que ça va marcher ?
Rédigé par : Christie, ça va chémar | mercredi 20 janvier 2010 à 12:24
Il y a le truc que l'autre a une chambre à lui/à elle...et la toujours extrême difficulté à imaginer ce que l'autre peut penser/ressentir avec ce qu'il/elle est! [et pas ce qu'on est, nous]
Oui, tentation très fréquente et répandue d'oublier que l'Autre est autre/Autre.
Oubli et/ou difficulté...
[j'adore ce site avec toutes ces expressions "pas piquées des hannetons"...celle-là, je l'ai pas encore cherchée!]
Rédigé par : Snödroppe/Sophie | mercredi 20 janvier 2010 à 12:49
T'as vu c'est de la balle hein !
j'ai envie de lui en proposer plein moi des expressions.. comme, "avoir un pet au casque".. j'adeure. Mais je vais aussi venir en piocher !
Rédigé par : Christie | mercredi 20 janvier 2010 à 12:59
"Pet au casque", je l'utilise souvent cette expression!...[enfin, bon...souvent, pas tant que ça! juste si j'en croise qui en ont un!...pet au casque...]
A propos de "pet", au casque ou ailleurs, j'ai, dans une note récente, repris un truc trouvé dans un livre qui recensait les mots/expressions employés pour dire "coup" [en rugby]. "Pet" en fait partie, et ma préférée est..."partie de mandoline"...
Rédigé par : Snödroppe/Sophie | mercredi 20 janvier 2010 à 16:19
Moi pour dire "il a un pet au casque" je dis "je crois que c'est pas meublé là-haut" !
Rédigé par : Sophie | mercredi 20 janvier 2010 à 17:35
Depuis que mes enfants ont quitté le nid
j ai agrandi mon territoire dans la maison
Je m étale je m étale et je n aime pas trop qu on vienne y mettre son nez
Couture , lecture , tricot , cours d italien , recettes de cuisine, photos , courriers, et j en passe
Tout ceci c est moi rien que moi
Mais comment je faisais avant ?
Rédigé par : mariejo | mercredi 20 janvier 2010 à 21:00
Bon courage mon Anne-So.. C'est si dur ces trous noirs, en tout cas moi j'ai beau me dire serre les fesses, je jongle grave. Je réfléchis beaucoup en ce moment à l'approche paradoxale pour résoudre les problèmes, notamment de couple. Je trouve une manière fine de le raconter dans le billet, ou t'écris un mail.
Mariejo, Mariejo, moi qui ai si peur du nid vide, tu me donnes des perspectives.
Rédigé par : Christie | mercredi 20 janvier 2010 à 21:51
Christie
savoure le nid bien rempli
je préfèrais le nid en effervescence
mais je dois accepter
et le plus important c est de savoir mes oisillons bien dans leur vie
là où ils sont maintenant avec leur chérie
(mais je ne suis pas bien loin ... juste à coté)
comment font ta maman et ta belle-maman ?
hein christie ? elles prennent les choses comme elles viennent
ça se fait en douceur on s y prépare
Et pendant ce temps Anne-so nous fabrique un bel oisillon
bonne nuit les filles
Rédigé par : mariejo | mercredi 20 janvier 2010 à 23:31
Tu es en face des autres un autre que toi-même
sur l'escalier des vagues comptant de chaque regard la trame
dépareillées hallucinations sans voix qui te ressemblent
les boutiques de bric à brac qui te rressemblent
que tu cristallises autour de ta pluvieuse vocation - où tu découvres des
des parcelles de toi-même
Tristan Tzara- L'Homme aproximatif - 1925-30
Le visage penchée de la belle chercheuse
se reflète dans la flamme où vécut la splendeur
des ferventes attaches et des sorts enlacés
aux enfances des rafales par nos cris mis a nu
Depuis qu'en aux nuits les maisons ont vieilli
dans les parcs desséchés dans les feuilles de braise
dans l'essai des perpétuels souvenirs
ont pâli les pétales de paroles de brise
une autre jeunesse est montée
au dégel des gestes
la tendresse d'un jeu plus profond
à regagner toutes les cendres au doute de l'été
Tristan Tzara- Où boivent les loups - 1932
Le poète vous connaissait déjà un peu. Assez pour que ces mots
parlent de vous
Rédigé par : Egide | jeudi 21 janvier 2010 à 00:15
Mais c'est génial ça, un réseau de filles qui se nounoutent !!
Rédigé par : Christie | jeudi 21 janvier 2010 à 09:14