Je ne saurai dire si ça me fait plus rire ou plus flipper, d'avoir gardé certains de mes travers d'enfant. Le truc qui m'arrive chaque année depuis que j'ai des souvenirs, c'est : en janvier, février ou mars, quand les robes d'été fleurissent dans les vitrines, ma maman finit par m'en acheter une, que je mets tout de suite, sans gilet pour qu'on la voie bien, et pop le lendemain je suis malade.
Hier j'ai fait ça même pas avec une robe mais avec mon beau poncho rouge tout nouveau, ça faisait des années que j'en voulais un et voilà je l'avais trouvé mon joli, je ne pouvais pas le cacher avec un manteau quand même alors j'ai tout fait en poncho et en me gelant.
Ca n'a pas loupé, depuis hier soir mon nez a ouvert son petit robinet. A présent, il ressemble à une patate rouge (c'est-à-dire, une tomate).
J'oscille, j'oscille entre la trouver bien choupette cette petite fille qui résiste en moi
et la peur de finir mes jours enrhumée, irresponsable, vautrée dans un pathétique frippé à couettes.
Et mes pieds, tu les aimes, mes pieds ?
Vous avez vu, cette semaine, sur France Culture, il y avait Roland Barthes chez Enthoven.. On peut toujours le podcaster.
Grand sourire en lisant ton message! (pas parce que t'es enrhumée, mais parce que je me suis mise à t'imaginer toute vieille avec des couettes de petite fille...)...
Perso il y a des jours où je ne la supporte vraiment pas la petite fille en moi (par exemple quand c'est la première de classe qui veut faire plaisir aux adultes qui prend le dessus, et que je n'ose pas dire non à quelque chose qui ne me va pas ou que je me surcharge sans qu'on me le demande)... mais j'essaie d'apprendre à l'accueillir et à vivre avec elle... et souvent, chez les autres, je la trouve adorable!
Rédigé par : Titoune | vendredi 22 janvier 2010 à 10:32
Oui mais si on joue toujours à la grande, ça n'est pas rigolo, alors que là... En plus, il n'y a plus personne pour nous "gronder"!!!
Rédigé par : Nadège | vendredi 22 janvier 2010 à 10:58
mais christie, c'est joli un nez rouge avec un poncho rouge ;-)
Rédigé par : anna piot | vendredi 22 janvier 2010 à 11:23
Un rhume de temps en temps pour garder une âme d'enfant, ça vaut le coup :-)
Elles sont mimis tes ballerines à nœud, elles doivent bien aller avec le poncho rouge !
Rédigé par : swahili | vendredi 22 janvier 2010 à 11:43
oh un poncho (rouge en plus !) la petite fille en moi en rêve depuis longtemps aussi ! mais la grande personne ne trouve pas ça pratique à cause du métro (il faut des manteaux rapides à enlever)... en tout cas j'espère qu'avec l'âge tu as appris à te moucher ça évitera à ton rhume de dégénérer en otite comme moi en décembre !
Rédigé par : alice | vendredi 22 janvier 2010 à 13:21
Hihihi !
Oui, j'aime tes pieds, bon tu aurais pu penser à mettre une photo du Poncho coupable !
C'est génial de garder une âme d'enfant, pis tu sais très bien te guérir des rhumes, avec citron eau chaude miel et gingembre alors pas d'inquiétude ! ;)
Enormes bisous
Rédigé par : small head | vendredi 22 janvier 2010 à 13:34
AH oui tiens c'est vrai
citron miel et gingembre !
nan mais 'reusement que vous êtes là pour me rappeler mes vieilles recettes de grand-mère !
La photo du poncho rouge auquel mon nez s'est assorti, j'en ai pas il est tout neuf, mais ce WE on va s'y mettre.
Rédigé par : Christie | vendredi 22 janvier 2010 à 15:26
et vous réagissez comment lorsque vos filles souhaitent porter leurs "tongs" en plein hiver ?
c'est le cas des miennes et cela m'exaspère !!!!
bon week-end ... je pars au ski ! (sans les tongs) bien "planquées" dans une armoire ... !
Rédigé par : lutin | vendredi 22 janvier 2010 à 16:55
qu'est-ce que tu crois, elles sont comme moi mes filles !
pour les tongs, je veux bien qu'elles les portent à la maison
pour les robes d'été, je dis parfois oui avec un tshirt en dessous et un gros gilet..
Bonnes vacances au ski !
Rédigé par : Christie | vendredi 22 janvier 2010 à 17:08
Elles sont comme tous les enfants, irréel, réel tout se mélange
Charme de l'enfance
Rédigé par : Marie | vendredi 22 janvier 2010 à 18:09
jus d'orange fraiches le matin
tout l'hiver
pour les petites fille 2 oranges
pour toi 3
tu pourras te balader en poncho rouge autant que tu voudras
ça marche très bien
Rédigé par : jp | vendredi 22 janvier 2010 à 20:52
Viens, on va faire une marelle et après on prendra un bon goûter avec du chocolat chaud et des gaufres. Et puis on lira une histoire de Martine, ou de Bécassine, tiens, parce que j'aimais beaucoup Bécassine (j'ai toujours eu des parents un peu vieux jeu).
J'ai hâte de voir le poncho, ça me rappellera celui que j'arborai quand j'avais six ans, mais le mien était blanc, tricoté main par je ne sais plus qui, et triangulaire.
Comme on habitait Nouméa à l'époque, tu vois qu'on pouvait vachement le porter, ma soeur et moi, ce poncho en laine qui venait de métropole...
Rédigé par : Natalie | vendredi 22 janvier 2010 à 23:45
En attendant de voir le poncho, moi aussi je craque sur les ballerines!
La petite fille en moi m'exaspère le plus souvent. Comme Titoune, c'est mon côté "première de la classe" qui veut trop bien faire qui ressurgit à intervalles réguliers. Ou alors l'étourdie qui pense "oh, pas besoin de vérifier, je me souviens de tout / j'ai tout ce qu'il faut" et qui finit par s'apercevoir que vérifier - la liste de courses, le contenu du sac - aurait été bien utile. Et qui s'en mord les doigts en rageant: Mais quand enfin finirai-je par apprendre?
Rédigé par : Lola | samedi 23 janvier 2010 à 00:10
Quel succès ce poncho !
C'est vrai qu'il est trèèèèès beau. Et j'aurais été verte d'habiter Nouméa pour le coup...
Moi aussi Lola, je me demande chaque année (ce soir, par exemple, le nez devenu citrouille penché au dessus d'une inhalation) (et ce malgré une cure de jus d'orange-pamplemousse-citron-soupe tous les jours depuis octobre) "quand mais quand apprendras-tu ?
Rédigé par : Christie | samedi 23 janvier 2010 à 19:37
Longtemps, je me suis rebellé qu'on me traite comme on traitait les filles à l'école.
Cette sévérité, cette exigence jamais satisfaite, ce peu de temps accordé pour
répondre et ce mépris à chaque succès comme si ce n'était rien.
J'ai un peu tâté du plafond de de verre. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute moins qu'elles.
Je veux dire ces filles qu'on serrait tout le temps. Même les meilleures.
Je croyais être la victime singulière d'une mise à l'écart. Foutaise narcissique .
Non, toutes les filles connaissaient çà, sans qu'elles ne s'en doutent, cintrées par le seul fait
de leur genre.
De l'écrire maintenant, ça me parait ridicule.
Tant pis pour moi.
Je m'en fiche à présent.
De l'enfance, j'ai gardé le gout de lire beaucoup.
Rédigé par : Egide | dimanche 24 janvier 2010 à 20:48
Moi aussi j'ai gardé ce goût-là, de la lecture. Terminé aujourd'hui le beau et nostalgique Café de la jeunesse perdue ou qqch de ce goût triste, par Modiano..
Rédigé par : Christie | dimanche 24 janvier 2010 à 23:39